INRA et ONCA ont  organisé un atelier sur la promotion du semis direct, sur 1,5 million d’hectares dans le cadre de  Génération Green 2020-2030 pour améliorer la resilience du système cerealier au Maroc.

À l’occasion d’une réunion de concertation pour la déclinaison de la stratégie Génération Green 2020-2030, organisée, vendredi 28 Janvier 2021 par l’INRA, en collaboration avec l’ONCA, il a été question de discuter une feuille de route pour la dissémination de du semis direct et de son déploiement dans le système céréalier au Maroc.

En effet, le semis direct a un rôle prépondérant sur le développement de cultures céréalières résilientes aux changements climatiques, compte tenu de la menace cuisante que constitue le stress hydrique et la dégradation des sols dans le pays. C’est un constat de départ qui aujourd’hui fait l’unanimité et est soutenu depuis un certain temps par les travaux de recherche menées par  l’INRA et son consortium de recherche au Maroc et ailleurs (IAV HII, ENA et ICARDA).

Une technique efficace pour une agriculture résiliente et éco-efficiente 

En effet, les résultats des recherches menées depuis les années 1980 par l’INRA et par d’autres équipes de recherche aux niveaux nationale et internationale ont démontré que le semis direct constitue une technique appropriée pour lutter contre le changement climatique. Ce système peut laméliorer la fertilité du sol et booster sa productivité surtout en céréaliculture.

Soutenue par la stratégie Génération Green (GG) qui vise à assurer une production agricole durable en tenant compte de la conservation des ressources naturelles (sols et eaux), , une visioconférence a été organisée pour présenter une feuille de route pour la promotion du semis direct sur 1,5 million d’hectares de terre à l’horizon de 2030.

Ont pris part à cette réunion l’ADA, l’ensemble des DRAs et DPAs, Des chambres d’agricultures, COMADER, le constrtium de recherche ( IAV Hassan II, ENAM, ENFI, UM6P, ICARDA), Fondation Triple A et des organismes privés dont l’OCP Almoutmir, la CECAMA et des ONGs travaillant sur le développement durable de l’agriculture (AGENDA, AMAC, AMSSOL, etc.) et des coopératives agricoles ayant opté pour le semis direct dans différentes régions du Maroc .

Sourceagrimaroc.ma (Edition Electronique du 10/02/2021)