Comparativement à des pays comme l’Espagne, l’Italie ou encore la Tunisie, dont la part des exportations en huile d’olive atteint plus de 200.000 t, celles du Maroc reste timides, avec seulement 20.000 t enregistrées en 2019-2020. Cette faiblesse des exportations s’explique par le manque de compétitivité des produits marocains face à une offre excédentaire et une stagnation de la demande mondiale.

Les politiques de développement agricole du Maroc et de l’Espagne ont fait de l’olivier l’un des piliers, en termes d’économie, d’emploi et d’équilibre social et environnemental, de plusieurs régions. Dans ce cadre, l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II (IAV) et l’ambassade d’Espagne ont organisé un webinaire autour de la culture de l’olivier. Lors de cette rencontre sur le thème «Culture de l’olivier : Valorisation, promotion et développement au Maroc et en Méditerranée», Omar Fassi-Fehri, secrétaire perpétuel de l’Académie Hassan II des sciences et techniques, a fait le point sur l’importance des accords bilatéraux entre le Maroc et l’Espagne dans le domaine de l’agriculture. Il a évoqué notamment la culture de l’olivier, dont l’Espagne est le premier pays producteur à l’échelle mondiale avec 1,23 million de tonnes en 2019-2020 (soit 30% de la production mondiale).

Sourceleseco.ma (Edition Electronique du 15/12/2020)