Pour remédier aux aléas climatiques, la surexploitation des ressources naturelles et leur épuisement, les dommages collatéraux de l’industrialisation agricole, plusieurs régions du Maroc (celles qui disposent des laboratoires de l’INRA, facultés des sciences ou laboratoires autonomes) ont fait de la recherche scientifique une priorité pour rationaliser l’exploitation des ressources existantes et les prémunir tout en développant de nouvelles cultures et variétés.

C’est également une priorité pour le Plan Maroc Vert (PMV), qui est appelé à débloquer les budgets pour faire de la bioressource un pilier de croissance et de diversification des ressources et assurer ainsi un développement durable. Des agropoles, des centres régionaux de recherche agronomique, des Instituts nationaux de la recherche agronomique, des laboratoires publics et autonomes y travaillent pour assurer une culture résiliente, durable et compétitive. Des centaines de chercheurs proposent également des solutions aux problèmes qui affectent les plantes, les animaux, les ressources hydriques et l’environnement.

«Cette quête de culture saine, compétitive et durable, la bioressource, s’est adossée à la biotechnologie pour modifier des matériaux vivants ou non-vivants aux fins de la production de biens et de l’innovation. Un couplage qui profite à la science des êtres vivants, aux avancées techniques en génétique, biochimie, microbiologie, biophysique, biologie moléculaire, l’informatique», précisent les nombreux scientifiques et chercheurs qui ont participé au 1er colloque sur les bioressources qui vient de se clôturer à Oujda.

Source : agrimaroc.ma (Edition Electronique du 30/01/2020)