La fertilisation phosphatée contribue d’une façon importante dans l’augmentation des niveaux de rendement des légumineuses alimentaires. L’objet de cette revue bibliographique est de dégager : - d’une part les seuils critiques au delà desquels les légumineuses alimentaires ne répondent pas à l’apport du phosphore. - d’autre part voir l’impact de deux modes d’épandage (en bande et à la volée) sur le rendement de la culture. Les seuils critiques au delà desquels les légumineuses alimentaires ne répondent pas à l’apport du phosophore sont de 5,5 ppm pour le pois-chiche, 7 ppm pour la fève et 7 à 8 ppm pour la lentille. Par ailleurs, en situation de sols carencés en phosphore l’épandage en bande permet de réaliser des gains en rendement importants et surtout une économie considérable de l’élément fertilisant phosphore pouvant aller de 2 à 3 fois par rapport à l’épandage à la volée.
Vous ĂŞtes ici
La gale argentée de la pomme de terre, longtemps considérée comme une maladie d’importance mineure, est en nette recrudescence. Des expérimentations au champ ont été conduites au Maroc et en France pour étudier l’effet de deux facteurs : l’état sanitaire de la semence et la date de récolte. Le premier facteur n’a de nuisibilité agronomique appréciable que si le plant est flétri; de ce fait, la définition d’un seuil de nuisibilité ne peut être basée sur le seul critère de la surface attaquée. La corrélation négative qui existe entre le degré d’attaque du tubercule mère et l’état sanitaire de la descendance a été confirmée. La date de récolte joue un rôle important dans la qualité sanitaire de la descendance.
La production végétale, en agriculture pluviale est fréquemment affectée, au Maroc, par le manque d’eau et les fortes fluctuations de la pluviométrie. Pour réduire l’effet de ce stress environnemental et compenser la réduction des rendements due à la sécheresse, le gouvernement marocain a opté pour le développement de l’irrigation dans certaines régions du pays. En effet et pour tirer plus de profit des eaux des rivières, le Maroc a investi dans la construction des barrages. Par conséquent, les Offices Régionaux de Mise en Valeur Agricole ou ORMVAs ont été crées pour conseiller les agriculteurs et assurer une bonne distribution de l’eau. Néanmoins, l’investissement fait par le gouvernement ne pourrait avoir un impact substantiel sur le développement de l’agriculture marocaine et réduire les gaspillages d’eau que si des techniques d’irrigation plus performantes et plus adaptées sont maŒtrisées et pratiquées par les agriculteurs. L’objectif de ce papier est la mise au point sur les acquis de recherche et de transfert de technologies dans le domaine de l’utilisation de l’eau d’irrigation et l’analyse de la situation actuelle et les perspectives. Les résultats de recherche obtenus ont montré que Blaney Criddle, la méthode d’estimation de l’évapotranspiration potentielle la plus utilisée au Maroc, doit être améliorée par l’introduction dans l’équation d’un coefficient correctif ou changée par d’autres méthodes plus précises et adaptées telles que Penmann Monteith ou Priestly Taylor. Les évapotranspirations maximales (ETM) et les coefficients culturaux (Kc) ont été également déterminés pour différentes cultures. L’irrigation gravitaire a été améliorée par l’utilisation du laser rotatif qui facilite le nivellement des parcelles et par l’adaptation de la méthode, connue sous le nom d’irrigation par vagues (surge irrigation). L’information existante montre l’intérêt de la mesure du bilan hydrique, de la température du couvert végétal et d’autres indicateurs liés à la plante dans le raisonnement des périodes et pilotage des irrigations. De même les stades critiques d’irrigation du blé ont été identifiés. En effet deux (au tallage et à l’épiaison) ou trois (au tallage, épiaison et au grossissement du grain) apports d’irrigation d’appoint au cours du cycle de développement sont suffisants pour assurer une augmentation substantielle et une stabilité des rendements. L’utilisation potentielle des eaux usées et le rôle de la caractérisation agro-écologique dans le développement de l’Agriculture ont été démontrés. De cette investigation, on peut conclure que même si beaucoup de résultats de recherche en station existent, les technologies développées ne sont pas encore utilisées au niveau de la parcelle de l’agriculteur. Par conséquent dans les régions pour lesquelles la technologie existe, un système de transfert de technologies plus adapté et plus efficient doit être utilisé. Dans d’autres régions un programme de recherche doit être développé. Dans ce papier des recommandations pour un programme de recherche/transfert de technologies plus orienté ont été faites.
Quatre substrats locaux ont été testés sur une culture de tomate sous serre, variété ôCristinaô, dans le domaine expérimental de Melk zhar de l’INRA à Agadir. Il s’agit du sable et de trois mélanges sable (S) + gravier (G) : 3/4S + 1/4G, 1/2S + 1/2G et 1/4S + 3/4G. Les performances de ces substrats ont été appréciées à travers la croissance végétative, la production et la qualité des fruits et la détermination du bilan hydrique et minéral. Le mélange 1/4S + 3/4G a limité la croissance en hauteur des plantes mais sans répercussion significative sur la production. Le rendement global obtenu sur la récolte de 8 bouquets a été de 119,4 t/ha sur 1/4S+3/4G, de 117 t/ha sur 1/2S + 1/2G, de 116,7 t/ha sur 3/4S 1/4G et de 90,8 t/ha sur sable. Les rendements exportables ont été respectivement de 91,8; 94,4; 85,3 et 65,4 t/ha. Au niveau de la qualité des fruits, le mélange 1/4S + 3/4G a produit des fruits riches en matière sèche et plus fermes par rapport à ceux obtenus avec les autres substrats. En matière de nutrition hydrique, les plants cultivés sur sable et sur 3/4S + 1/4G ont enregistré une absorption légèrement supérieure par rapport à ceux cultivés sur 1/2S + 1/2G et 1/4S + 3/4G : 263,71; 263,71 l/plant contre 258,61 et 256,65 1/plant, respectivement. La consommation globale par plant en N, P, K et Ca n’a pas différé significativement entre les quatre substrats. Elle a été respectivement de 59, 10, 57 et 32 g/plant. Le mélange 1/4S + 3/4G parait le plus intéressant et prometteur substrat local pour la culture hors sol de la tomate en comparaison avec les autres substrats testés. Néanmoins, l’utilisation de ce substrat exigera l’aménagement d’un réseau d’irrigation performant et une gestion d’irrigation rationnelle afin d’exploiter toutes ses potentialités sur la production.
Les zones semi-arides et arides du Maroc sont caractérisées par des faibles précipitations et une forte fluctuation inter et intra annuelle des pluies. La sécheresse dans ces zones peut survenir à n’importe quel moment de l’année. L’effet de la sécheresse sur la production des cultures est accentué par le stress thermique causé par les hautes températures qui souvent coïncident avec la fin des cycles des cultures. La faible capacité de stockage d’eau des sols et les variétés et techniques culturales non adaptées pratiquées par les agriculteurs constituent les autres paramètres affectant les rendements. Pour augmenter et stabiliser les rendements dans ces zones, la recherche de moyens d’amélioration du stockage d’eau dans le sol et de l’efficience d’utilisation de cette ressource naturelle (EUE) est nécessaire. Les résultats obtenus montrent que le semis précoce du blé peut augmenter l’EUE de 25 à 50 par rapport au semis tardif. Pour réussir cette opération, il est indispensable de bien préparer le lit de semences, chose qui est difficile à réaliser sous des conditions sèches. L’alternative à la préparation du lit de semence est le semis direct à l’aide d’un semoir non labour. Il a été aussi démontré que la réduction de la compétition entre plantes par le choix d’une dose de semis adéquate, le contrôle des mauvaises herbes et par l’apport de doses optimales d’azote améliore l’EUE. L’EUE du maïs peut être triplée si des densités de peuplements faibles sont pratiquées. La lutte contre les mauvaises herbes peut augmenter l’EUE du blé de 27 à 96 Kg de grains/cm d’eau utilisée lorsque l’infestation est élevée. La pratique de l’irrigation d’appoint est un autre moyen qui peut facilement doubler l’EUE. Les études menées ont montré aussi que le triticale utilise l’eau d’une façon plus efficiente que les blés dur et tendre. Des différences génotypiques de tolerance à la secheresse ont été aussi observées pour différentes cultures y compris le pois chiche. Les mécanismes impliqués dans la tolérance à la sécheresse et l’amélioration de l’EUE sont discutés.
Une étude comparative des descendants de trois croisements dirigés du palmier dattier (Phoenix dactylifera L.) a été réalisée sur la base de quelques caractères du fruit et de l’arbre. Ces croisements sont issus de trois cultivars connus : Jihel, Deglet-Nour et Bousthammi noire. Pour chaque croisement, un échantillon de 5, 7 et 8 arbres ont été utilisés respectivement pour Jihel, Deglet-Nour et Bousthammi Noire. Les données quantitatives et qualitatives retenues ont été analysées par des méthodes factorielles (ACP, ACM) et des méthodes de classification. Les résultats obtenus ont permis de distinguer des caractères qui différencient les parents de leurs descendances : la consistance, la catégorie, la couleur à la maturité du fruit et la couleur de la graine pour Jihel; l’épaisseur du spadice au milieu pour Bousthammi noire; la catégorie du fruit et le nombre total des épines pour Deglet-nour. Ce travail a permis d’avoir une idée sur la méthodologie à suivre pour généraliser l’étude sur un échantillon beaucoup plus représentatif des descendants des différents croisements dirigés.
Apercu sur le mildiou particulierement les degats causes sur la culture du tournesol, les symptomes et la sensibilite des varietes de tournesol Ă cette maladie.
Un essai a été réalisé de 1986 à 1988 pour étudier l’effet de l’écartement entre les lignes sur la productivité de deux variétés de tournesol : Oro 9 et Record. Six traitements ont été comparés : le semis à la volée (témoin) et cinq écartements entre les lignes de 20 cm; 40 cm; 60 cm; 80 cm et 100 cm. L’écartement de 60 cm semble le plus intéressant avec une augmentation de rendement de 60 par rapport au témoin.
La date de réalisation des stades critiques du développement d’une culture ainsi que ses réponses aux conditions de l’environnement sont des informations utiles pour la prise de décisions concernant le management et aussi les modèles de production de cette culture. Cette étude concerne des variétés de blé dur (Triticum durum Desf.), de blé tendre (Triticum aestivum L.), d’orge (Hordum vulgare L.), et de triticale (X-triticosécale). Les données proviennent des essais conduits au champ sur cinq ans sous deux situations hydriques contrastées et des simulations par le modèle Simtag. La caractérisation phénologique a été effectuée sur la base du nombre de jours, et du cumul des températures (degrés x jours). La caractérisation phénologique a montré que l’irrigation a permis un allongement du cycle de développement de l’ensemble des espèces céréalières étudiées, particulièrement pour la phase reproductive. Des différences entre espèces et aussi entre variétés d’une même espèce ont été notées. Les phases semis-levée et montaison-épiaison connaissent les plus fortes fluctuations interannuelles. Cependant, les fluctuations interannuelles de la durée de la phase végétative et de la durée totale du cycle de développement sont faibles. La confrontation des valeurs observées aux valeurs simulées par Simtag a montré que l’irrigation tend à réduire l’écart entre les deux types de valeurs. D’autre part, la prédiction par le modèle est meilleure pour les stades épiaison, floraison et maturité physiologique. Le taux de production de matière sèche entre la levée et la floraison a été nettement supérieur pour le triticale comparé à celui des autres espèces ; ainsi que pour les nouvelles variétés que les anciennes. Le taux de remplissage du grain est plus élevé sous régime ôsecô qu’en régime ôirriguéô. Les nouvelles variétés présentent des taux plus élevés par comparaison aux anciennes. L’efficience de la conversion de la matière sèche en nombre de grains remplis a été améliorée par l’irrigation ; et une variabilité génétique importante existe. L’indice de la surface foliaire (capacité de la source) a été élevé pour les nouvelles variétés et a été nettement amélioré par l’irrigation. La recherche d’un équilibre dans la production de la matière sèche entre les deux périodes, pré et post-anthèse, est une voie importante pour l’amélioration de la production céréalière dans ces régions.
Les effets de l’éclaircissage manuel et chimique ont été évalués sur les deux variétés de pommier Starkrimson et Jerseymac. Pour l’éclaircissage chimique, quatre substances ont été utilisées : DNOC (Sodium 4,6-dinitro-ortho-crysélate), NAD (Naphthalène Acétamide), ANA (Acide Naphthalène Acétique), et Carbaryl (1-Naphthyl N-méthyl carbamate). L’éclaircissage, chimique ou manuel, a amélioré le calibre des fruits et a eu un effet global positif malgré son effet négatif sur le rendement quantitatif. Les traitements séquentiels notamment NAD (50 ppm) + ANA (10 ppm) et NAD (50 ppm) + Carbaryl (700 ppm) ont donné les meilleurs rendements et calibres.
Pages
- « premier
- ‹ précédent
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
- 6
- 7
- 8
- 9
- …
- suivant ›
- dernier »