L’étude in vitro de l’influence de la source de carbone sur la croissance et la densité mycélienne a montré que les monosaccharides (glucose, fructose, galactose et mannose), les disaccharides (saccharose, lactose et maltose) ainsi que l’amidon soluble et le mannitol sont appréciés par les isolats d’Helminthosporium oryzae. Seul l’isolat H.Oh est capable de métaboliser le carboxyméthyl cellulose (C.M.C). Parmi les sources d’azote testées, KNO3, NaNO3 et NaNO2 ont favorisé une excellente croissance des isolats d’H. oryzae. L’alanine n’est bien assimilé que par les isolats HO209 et HOe. L’étude du comportement nutritionnel a mis en évidence la variabilité existante entre les isolats d’H. oryzae provenant de la même région. Ainsi, certains isolats testés peuvent être différenciés des autres isolats (cas des isolats H.Oh, H.O209 et H.Oe).
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Afin de mettre en évidence l’efficacité de certains pesticides pouvant être utilisés comme avicides pour la substitution de la strychnine, des expérimentations toxicologiques ont été réalisées sur des moineaux espagnols (Passer hispaniolensis) au laboratoire et en nature. Les trois produits testés (choralose - phosphure de zinc et cyanophos) ont été incorporés à des grains de blé tendre et soumis à la consommation des moineaux. La toxicité pratique de chaque pesticide en appâts empoisonnés a été étudiée. Le résultat montre que le remplacement de la strychnine par l’un des trois produits qui sont relativement moins toxiques, est acquis.
L’estimation de l’évapotranspiration est une étape primordiale dans la modélisation de la production végétale et dans la planification de l’irrigation. Dans cette étude, une comparaison entre neuf méthodes d’estimation de l’évapotranspiration de référence a été entreprise à la station de Ouled Gnaou (région semi-aride du Maroc central) en vue de déterminer les plus performantes. La comparaison de la performance de ces dernières a été faite aux pas de temps décadaire et mensuel. A cette fin, des mesures lysimétriques du gazon et des données climatiques d’une série de trois années (1975, 1977 et 1978) ont été collectées auprès de la station expérimentale de Ouled Gnaou. Les méthodes choisies sont: quatre méthodes combinées (Penman originale, Penman FAO modifiée, Penman-Monteith et Penman avec vent diurne), quatre radiatives (Priestley-Taylor avec a=1 et a=1.24, la radiation FAO et la Rn qui suppose que tout le rayonnement reçu est transformé en chaleur latente), et une méthode de température (Blaney- Criddle modifiée par le Service de Conservation du Sol). L’étude de la performance de chacune des méthodes montre que la méthode Priestley-Taylor (a=1) donne les meilleurs résultats d’estimation de l’évapotranspiration de référence suivie de près par la méthode Penman-Monteith. En général, les méthodes combinées simulent assez bien la demande climatique. Cependant la méthode Penman FAO modifiée engendre des surestimations importantes de la demande évaporative du climat. Dans les conditions de Ouled Gnaou, la méthode Blaney-Criddle modifiée par le Service de Conservation du Sol est peu performante à l’échelle décadaire mais donne des résultats moyennement précis à l’échelle mensuelle. Enfin, les écarts de performance entre les différentes méthodes sont moins prononcés à l’échelle mensuelle qu’au pas de temps décadaire.
L'analyse de la diversité génétique de dix huit plants de six populations de blé diploïde Triticum urartu provenant du Nord et du Sud de la Syrie, précédemment caracterisées agro- morphologiqument et biochimiquement a été réalisée. Les dendogrammes obtenus à l'aide de l'indice de similitude de Jaccard par les méthodes NJOIN et PCO ont révelés deux groupes distincts répartissant les six accessions étudiées. L'analyse de la variance moléculaire (AMOVA) a confirmé les résultats issus du calcul GENSTAT. L'analyse AFLP au niveau des individus de T. urartu a montré une variabilité parmi les régions et les populations testées par les quatre combinaisons d'amorces (Pst AA/Mse CCG, PstCC/Mse ACC, Pst CA/Mse ACA et Pst CC/Mse CCG). Ces résultats ont montré clairement la répartition et l'appartenance des plantes individueles au niveau de chaque population.
Cent (100) échantillons de blé dur, blé tendre et orge ont été collectés auprès des agriculteurs en décembre 1995 dans la province de Settat et analysés au laboratoire pour quantifier les impuretés : semences d’adventices, semences d’autres cultures, débris de paille et débris de sol. Les échantillons ramassés ont été répartis en trois : a) semences certifiées, b) semences auto-produites et c) semences achetées auprès des commerçants. Les semences d’adventices ont représenté 30, 38 et 33 du poids des impuretés respectivement pour le blé dur, le blé tendre et l’orge auto-produits, et 17, 20 et 47 du poids des impuretés respectivement pour les trois céréales achetées. Le poids des semences d’adventices trouvées dans les semences d’orge achetée a été 15,30 g/kg, ce qui a représenté 5 fois celui trouvé dans les échantillons de blé tendre acheté et 10 fois celui trouvé dans les échantillons de blé dur acheté. L’orge, le blé tendre et le blé dur achetés ont contenu en moyenne respectivement 7305, 621 et 440 semences d’adventices par kg, alors que ces trois céréales auto-produites ont contenu respectivement 1009, 860 et 796 semences par kg. Quatorze (14) espèces adventices monocotylédones et 83 espèces dicotylédones ont été identifiées. L’orge achetée a été contaminée par Chenopodium album et C. murale, avec une moyenne de 3337 semences par kg. En moyenne, entre 65 et 222 semences de Lolium rigidum ont été dénombrées par kg de céréale auto-produite ou achetée. Une moyenne de 175 semences de Vaccaria hispanica a été dénombrée par kg de blé dur auto-produit. La sensibilisation des agriculteurs à semer des semences certifiées ou pures est nécessaire pour une production céréalière de bonne qualité.
Dans la présente étude, nous avons déterminé l’effet de la résistance génétique, comparée au traitement chimique, sur la prévention des pertes en rendement du pois dues aux attaques par l’oïdium causé par Erysiphe polygoni DC ; Syn. E. pisi DC. Des lignées presque iso-géniques contenant le gène ER de résistance à l’oïdium ont été comparées à des lignées homologues sensibles. La maladie qui a apparu naturellement avait causé d’importants dégâts dans les parcelles non traitées des lignées sensibles. Par contre, les lignées résistantes ainsi que les lignées sensibles traitées par le fongicide Bayleton restaient très propres. Les lignées résistantes ont produit 11 à 44 plus que les lignées sensibles non-traitées. La résistance génétique a contrôlé la maladie aussi efficacement que le traitement chimique.
Afin de faire une comparaison biochimique des pieds mâles et femelles du palmier dattier (Phoenix dactylifera L.) de la palmeraie de Marrakech, l’étude de la variabilité enzymatique des estérases (EST), des peroxydases (POX) et des endopéptidases (ENP) a été réalisée en utilisant des folioles de 280 palmiers adultes, choisis au hasard, dans trois grands secteurs de la palmeraie. Cet échantillonnage a permis de montrer que le sexe mâle représente 54 des palmiers dattiers étudiés. Au total, 22 phénotypes isoenzymatiques des EST, POX et ENP ont été recensés pour les 3 systèmes enzymatiques polymorphes. L’analyse des fréquences des phénotypes a permis de montrer une abondance des phénotypes A des EST, B des POX et C des ENP chez les palmiers mâles. L’appartenance des pieds mâles et femelles à une même origine génétique probable, la variété ’Bou-Skri’ et l’approfondissement des études sur les isoenzymes comme marqueurs précoces du sexe chez le palmier dattier, sont discutés.
La variété précoce de pommier ô Anna ô a connu, ces dernières années, un intérêt croissant dans les zones à faibles disponibilités en froid. Son pollinisateur n’est pas encore défini au Maroc. Ce travail consiste à vérifier la possibilité de son autopollinisation et de déterminer le meilleur pollinisateur parmi les cultivars Llorca, Ein Scheimer et Dorset Golden. Le taux de germination du pollen, in vitro, pour les différentes variétés est élevé et varie de 80 à 95 à des températures de 15 à 25 ?C. Les taux de nouaison obtenus en pollinisations manuelles d’Anna dépassent 20. En auto - pollinisation le taux de fructification réalisé est proche de 10. Son autocompatibilité serait partielle. La variété Dorset Golden constitue le meilleur pollinisateur pour Anna grâce au taux de nouaison qu’il permet d’obtenir (43 ) et à la concordance totale des époques de floraison.