Au maroc, deux principaux types de semences de petit pois sont utilisés: les semences standards et les semences communes. L’analyse de la pureté spécifique et de la faculté germinative a montré la supériorité de la qualité des semences standards par rapport à celle des semences communes. Cependant du point de vue état sanitaire, il n’existe pas de différence entre ces deux types de semences; elles sont infectées par les mêmes champignons et à des taux trés proches. Les taux d’infection de ces semences par ascochyta spp. sont très faibles, comparés à ceux rapportés dans d’autres pays.
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Une étude a été menée pour pouvoir comparer l’efficacité de différentes techniques de mycorhization (dépôt d’inoculum à 1 cm au dessous du lit de semis, mélange d’inoculum avec semences et mycorhization au moment du repiquage) sur deux variétés de porte-greffe (bigaradier et citrange troyer), sous tunnel en plastique. Les plants mycorhizés ont montré une croissance et un développement meilleurs que les plants non mycorhizés. Pour les deux types de porte-greffe, l’efficacité de mycorhization a été influencée par la méthode d’apport de l’inoculum. Dans le cas du bigaradier, la technique qui consiste à placer l’inoculum 1 cm au dessous du lit de semis était supérieure aux deux autres méthodes d’apport; alors qu’avec le citrange troyer, le mélange de l’inoculum avec les semences s’est révélé la meilleure technique.
L’oliveraie tunisienne est constituée principalement par deux variétés populations: la Chetoui et la Chemlali. Ces deux variétés se caractérisent par des productions médiocres et une alternance accentuée, qui ne sont pas dues seulement aux modes d’exploitations encore traditionnelles mais aussi à l’hétérogénéité du matériel végétal utilisé. La sélection clônale de têtes de clônes performants sur le plan productivité et régularité permettra d’améliorer la production de notre patrimoine oléicole. Ce travail fait part des sélections ayant été effectuéees sur ces deux variétés dans les régions de mornag et sfax, et qui a abouti à la retention de 11 clônes Chemlali (après 9 compagnes) et 9 clônes chetoui (au bout de 14 ans). Les clônes ainsi retenus vont être multipliés de façon intensive puis diffusés au niveau des oléiculteurs après la confirmation de leurs potentialités dans les milieux différents.