L'auteur décrit une variété de tangerine à petits fruits, appelée Mandarinette par L. Trabut qui fut le premier à la signaler. Cette variété a de nombreux caractères communs avec la Clémentine. Elle est monoembryonée. Bien que comestible, elle semble ne pouvoir être utilisée que comme matériel d'hybridation.
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L'auteur donne une description étendue (arbre, feuille, fleur, fruit) d'un cédrat présumé hybride,le cédrat Kabbad,à écorce très mamelonnée, et qui représente un bon type du groupe des cédrats verruqueux, parfois rattachée à Citrus Karna RAF. La parenté de cette variété n'est pas connue; elle se rencontre presque exclusivement à l'état isolé dans les patios de maisons et de palais à Damas (Syrie), ainsi que dans quelques autres localités. L'arbre est ornemental et le fruit utilisé pour la fabrication de pâtes de fruits. Cette variété serait très sensible au Mal Secco (Deuterophoma tacheiphila PETRI). Deux autres variétéss ont plus brièvement décrites: l'une également originaire de Syrie, le cédrat de Damas, présente quelques affinités avec le Cédrat Kabbad; l'autre est cultivée au Liban. le cédrat d'Antelias. et est un cédrat vrai (C. medica L.).
L'auteur rapporte la découverte de "I'infectious variegation-crinkly leaf" (panachure infectieuse - frisolée)des citrus au Maroc. Cette maladie à virus a été également signalée en Californie, Floride, Corse et Australie. Pendant une vingtaine d'années on a considéré que cette affection n'était qu'une forme de psorose car elle était tcujours accompagnée des symptômes de cette maladie. Mais dernièremenLt Lilian R. Fraser a démontré qu'en Australie la frisolée du citronnier est due à un virus distinct de celui de la psorose
L'auteur rapporte la présence en Tunisie, dans la région de Menzel Bou Zelfa de pourridié, Clitocybe tabescens (SCOP. ex FRIES) BRES. attaquant un nombre plus ou moins grand d'arbres dans les plantations d'orangers Maltaise sanguine greffés sur bigaradier. Il donne les principales caractéristiques extérieures de ce champignon, dont I'origine semble être la présence d'individus vivants ou de parties mortes de tamaris (Tamarix sp.). Le peu d'étendue des dégâts n'a pas encore permis d'essayer une méthode de lutte ; des mesures sont toutefois conseillées pour empêcher I' extension de la maladie, dont il est rappelé les ressemblances avec le pourridié à armillaire, Armillariella mellea (QUEI. ET ex VAHL) KARSTEN.
Le « mal secco » est une trachéomycose des agrumes spécifique du Bassin méditerranéen, où elle progresse lentement d'est en ouest ; elle affecte également le littoral géorgien de la mer Noire. Après sa découverte en Algérie et en Tunisie, seuls I' Espagne, le Portugal et le Maroc paraissent actuellement indemnes de cette maladie. Ses symptômes ne sont pas absolument spécifiques et consistent notamment dans le dessèchement des feuilles des jeunes rameaux, suivi ou non de chute. Ce dessèchement gagne les branches et le tronc, avec une vitesse et selon une importance dépendant de nombreux facteurs : emplacement du point d'infection, souche du champignon, nature de I' hôte, etc. Le «mal secco » est provoqué par Deuterophoma tracheiphila PETRI et détruit rapidement toutes les espèces de citrus si celles-ci sont infectées par le pied, mais se développe plus ou moins lentement si la contamination se produit sur des parties aériennes de I'arbre : dans ces conditions, I'oranger (Citrus sinensis OSB.), le mandarinier (C. reticulata BLANCO) sont tolérants, le cédratier (C. medica L.), le citronnier en général (C. Iimon BURMANN) et la lime vraie (c. aurantifolia Sw.) très sensibles. En tant que porte-greffe, le Poncirus trifoliata et le bigaradier (C. aurantium L.) sont sensibles, la limette de Palestine et le Rough lemon le sont davantage. on connaît des porte-greffe, comme Citrus volkameriana PASQUALE, et la mandarine Cléopâtre, très tolérants à la maladie, ainsi que quelques variétés de citrons (Santa Teresa, clone de Femminello en Sicile ; Lamas en Turquie). L'infection a lieu en automne, hiver et printemps, principalement en janvier. Le développement du mycélium et la production de pycnides ont leur optimum entré 12 et 20°C environ. Au-dessus de 30°C, la progression du champignon s'arrête. Le champignon produit diverses toxines et une de ses lignées induit dans les vaisseaux du bois une coloration habituellement jaune orangé à rouge, parfois noirâtre ; cette coloration peut être développée artificiellement et servir au diagnostic précoce de l'affection. Les probabilités de contamination sont d'autant plus faibles que I'arbre est en meilleur état végétatif : aussi toute cause d'affaiblissement (froid, vent, grêle, forçage, dommages aux racines) prédispose à la contamination, bien que n'étant pas indispensable. Les moyens préventifs de lutte consistent dans I' utilisation de porte-greffe et de greffons de variétés tolérantes et dans le report à l'été des façons culturales (labours profonds, apports d'engrais) qui, effectuées en hiver, sont une importante cause d'infection. Les moyens curatifs ne sont tous que des palliatifs : ils vont de I' arrachage des arbres à la simple amputation des parties se desséchant et de celles situées immédiatement au-dessus ; I' incinération des écorces couvertes de pycnides, des rameaux et feuilles tombées, ainsi que des pulvérisations de bouillie bordelaise ou d'autres fongicides sur la partie aérienne et le sol sont également conseillées. Toutes les parties de l'arbre, y compris les racines, doivent être maintenues dans le meilleur état possible.
Au maroc, les usines de jus de fruits ne tirent pas suffisamment partie des dechets d’agrumes, ecorces, pulpes et pepins. Les auteurs etudient la possibilite de les transformer en aliments pour le betail. Les dechets d’agrumes riches en glucides sont deficients en protides et lipides. Differents procedes permettent de les enrichir en protides. La conservatiopn des dechets ne peut se realiser que par dessiccation complete ou par demi-dessication et addition d’antiseptique. L’acide sorbique donne de meilleurs resultats que le benzoate de soude.