Neuf variétés d’orge de diverses origines ont été évaluées pour leur réaction à l’inoculation artificielle par 19 isolats algériens et un isolat syrien de Pyrenophora graminea, agent causal de la maladie striée de l’orge. Les résultats ont montré l’existence de races physiologiques et les isolats utilisés peuvent être séparés en J 1 groupes homogènes. Le groupe le plus virulent se compose de huit isolats, 3 groupes sont constitués par 2 isolats chacun alors que 6 isolats forment chacun un groupe. A l’exception d’un seul groupe (isolats 8,19), les isolats appartenant au même groupe proviennent généralement d’une même région. Les variétés NK1272 et M23 ont été résistantes à tous les isolats. La variété Arig 8 du Maroc, les variétés locales d’Algérie Tichedrett, Saida ainsi que la variété Alpha ont été les plus sensibles. Les variétés utilisées ont permis la séparation des isolats. Ainsi, ces variétés peuvent servir comme série différentielle qui peut être utilisée en Algérie et dans la région.
Vous ĂŞtes ici
La maladie striée de l’orge causée par Pyrenophora graminea est une maladie largement répandue à travers les différentes zones de culture d’orge dans le monde. Le traitement des semences en constitue une bonne protection. Cette étude traite de l’effet de cette maladie sur le rendement et ses composantes chez deux variétés locales d’orge: Saïda et Tichedrett. Des lots de semences infectées ont été traités par trois produits: le mancozèbe, le tébuconazole et l ’oxyquinoleate de cuivre comparés à des témoins non traités. En général, la maladie a affecté de façon significative le nombre total de plantes produites par m2, le nombre de grains par épi et particulièrement le nombre d’épis par m2 et le poids de mille grains pour Tichedrett et Saïda respectivement. De même, l’enquête systématique effectuée durant la campagne 1994/1995 sur 226 champs à travers les principales zones céréalières a révélé une prévalence de 100 pour cent avec une incidence moyenne de 27. 97 pour cent de cette maladie. Ces données nous permettent d’estimer des pertes à presque le 1/3 de la production potentielle d’orge en Algérie. Au terme de ce travail on constate qu’une incidence de 1 pour cent de la maladie striée de l’orge a induit une perte de rendement de 29 qx/ha qui équivaut à une moyenne de 811 qx/ha pour l’année d’étude, d’o— une perte économique de 8110 Dinars Algériens (D.A) par hectare pour l’agriculteur et de 8.11 Milliards de DA pour le pays.
La distance généralisée de Mahalanobis D2 est utilisée comme critère de distinction entre cinq populations de blé dur décrites par quatre variables quantitatives. L’expérimentation a été menée sur deux années (1993-94 et 1994-95) dans l’exploitation agricole Dehal Nouari située au nord de Sétif (Algérie). Les résultats (de cette analyse) indiquent que parmi les quatre variables étudiées, la longueur du grain et de l’épi constituent les variables les plus importantes ou les plus discriminantes. Les populations Oued-Zenati 368 et Bidi 17, constituent le seul couple non distinct ou similaire. Cette ressemblance s’explique davantage par leur généalogie commune. Les autres populations sont, au contraire, distinctes l’une de l’autre.
Dix populations naturelles d’Hedysarum flexuosum L. (Légumineuse pastorale), d’origine marocaine et algérienne, ont fait l’objet d’une analyse de la variabilité génétique. L’analyse du polymorphisme de 4 paramètres morphologiques révèle une variabilité intra et interpopulations importante au sein de chaque origine géographique. Toutefois, la gamme de la variabilité de l’espèce semble être continue dans l’aire maghrébine prospectée. La variabilité électrophorétique de 6 systèmes enzymatiques, analysée chez 4 populations marocaines et une algérienne, est importante. 15 locus polymorphes ont été détectés. Une variation importante, selon les populations, des taux de polymorphisme et d’héterozygotie est observée. La richesse allélique des populations et la structuration de leur variabilité sont influencées par le milieu d’origine.
En vue d’une meilleure intégration des grandes cultures et de l’élevage dans la zone Est de l’Algérie, une expérimentation a été mise en place dont l’objet est de comparer un pâturage amélioré à base de Medicago en rotation avec le blé à un pâturage traditionnel de jachère en rotation avec le blé. En comparaison à la jachère pâturée telle qu’elle est pratiquée actuellement, les pâturages à base de Medicago ont montré leur supériorité du point de vue production de matière sèche, de possibilité de pérenniser le système et de produire plus de viande. Pour promouvoir les pâturages à base de Medicago, des efforts supplémentaires devront être déployés en vue de mettre en place une stratégie de développement des semences de ces espèces.
Les relations entre la durée de la phase végétative et celle du remplissage du grain, le rendement et ses composantes ont été étudiées chez 23 génotypes de blé dur semés à trois dates au niveau de la Station Experimentale Agricole de Setif (Algérie). Les résultats indiquent que la durée de la phase végétative est négativement corrélée au rendement, au nombre d’épis/m2, au poids du grain et à la durée de la phase de remplissage du grain. L’analyse des relations directes et indirectes (Path coefficient analysis) révéle que la durée de la phase végétative a un effet direct et négatif sur la durée de la phase de remplissage du grain. Les effets directs de la durée de la phase de remplissage du grain sont positifs sur le nombre de grains/épi et le poids du grain. Ces effets diminuent d’intensité à mesure que le semis est tardif. Le nombre d’épis a des effets directs et négatifs sur le nombre de grains/épi et sur le poids du grain. Le nombre d’épis, le nombre de grains/épi et le poids du grain ont des effets directs et positifs sur le rendement. Sur la base de ces résultats, la sélection pour une durée optimale de la phase végétative pour améliorer le rendement semble un objectif intéressant pour la région des hauts plateaux, pour peu que la précocité n’aboutit à un accroissement de la sensibilité vis à vis des gels tardifs du printemps.
Les ressources fourragères restent limitées en Algérie. L’élevage est conduit d’une manière traditionnelle en exploitant les parcours et les prairies naturelles souvent de qualité médiocre, les cultures fourragères sont très peu utilisées et les besoins en protéines de la population sont tributaires de l’importation. De nombreux travaux ont été menés sur les possibilités de développement de la production fourragère et de son utilisation par les animaux. Les efforts ont porté entre autres sur l’amélioration des spéculations déjà existantes, notamment les associations fourragères. Pour améliorer les pâturages, un système de production a été mis en place pour l’intégration céréales-élevage dans les zones arides et semi-arides.
Presentation des resultats des essais entrepris dans le cadre du projet d'amelioration des cereales elabore par le centre arabe pour l'etude des zones seches et des terres arides (acsad), et realise en collaboration avec le maroc, l'algerie, la syrie et la jordanie. Le but essentiel du projet est l'amelioration de la production cerealiere, ble et orge, par l'introduction des nouvelles varietes et des techniques culturales appropriees dans les zones semi-arides des pays membres.
Les caracteristiques physiologiques observees par l’auteur sont celles observees pour les autres champignon du genre fusarium. Les resultats font etat de : l’influence de la temperature sur la germinsation des microconidies; la preference marquee du fusarium oxysporum f.S.P. Albedinis pour la pectine, la mannose, la trebaalose, le xylose et la cellulose; l’influence favorable sur la croissance de l’azote ammoniacal et proteique; la non tolerance du fusarium aux concentrations salines elevees.
Mise au point sur la fusariose observee sur palmier dattier dans l’oued rhirh (Algerie) notament ses symptomes caracterises par : jaunissement progressif et dessechement du feuilage des arbres adultes; dessechement generalise et mort des rejets en place et des jeunes plants; attaque et necrose d’une partie des racines; prsence a la base des stipes d’une lesion bien delimitee en liaison avec les racines infectees; localisation du parasite dans les vaisseaux du xylene et presence dans les memes vaisseuax de depots gommeux bruns, abondants.