La fertilisation phosphatée contribue d’une façon importante dans l’augmentation des niveaux de rendement des légumineuses alimentaires. L’objet de cette revue bibliographique est de dégager : - d’une part les seuils critiques au delà desquels les légumineuses alimentaires ne répondent pas à l’apport du phosphore. - d’autre part voir l’impact de deux modes d’épandage (en bande et à la volée) sur le rendement de la culture. Les seuils critiques au delà desquels les légumineuses alimentaires ne répondent pas à l’apport du phosophore sont de 5,5 ppm pour le pois-chiche, 7 ppm pour la fève et 7 à 8 ppm pour la lentille. Par ailleurs, en situation de sols carencés en phosphore l’épandage en bande permet de réaliser des gains en rendement importants et surtout une économie considérable de l’élément fertilisant phosphore pouvant aller de 2 à 3 fois par rapport à l’épandage à la volée.