La pourriture laterale du collet de la betterave sucriere est provoquee par le nematode de tige ditylenchus dipsaci (kuhn) filipjev. Les fortes attaques se propagent presque exclusivement sur les semis precoces. Les symptomes de l'attaque et le comportement du nematode dans la plante et dans le sol sont decrits. Enfin, les techniques culturales et la lutte chimique, ainsi que la valeur d'un prnostic des degats eventuels base sur des analyses des plantules et du sol, sont discutees.
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Dans cette note, les chercheurs font le bilan de 10 annees d’experimentation de la betterave sucriere. Dans une premiere partie, une etude minutieuse de la qualite de la betterave recoltee dans differentes regions du maroc, a permis de conclure, en tenant compte du choix des varietes, des epoques, du mode et de la qualite des semis, que les betteraves les plus precoces (recoltees fin juillet au plus tard), sont les plus avantageuses. En effet, d’une part, elles necessitent moins de soins que les varietes tardives; d’autres part, elles sont tres cotees sur le marche grace a leur teneur elevee en saccharose. Les auteurs donnent ensuite une liste des ennemis vegetaux et animaux de la betterave sucriere et indiquent les divers moyens de les combattre. Enfin, dans une deuxieme partie, ils presentent une etude detaillee du prix de revient de la culture betteraviere dans deux exploitations irriguees.
Dans des essais d’engrais avec le betterave sucriere, realises pendant 5 ans sur 3 stations experimentales, l’apport d’engrais azote jusqu’aux doses les plus elevees (150 a 200 unites) a augmente regulierement les rendements en betteraves et, a l’exception d’un seul cas, egalement ceux en sucre extractible. Dans neuf essais factoriels realises des 1965-66, l’engrais azote a toujours augmente les teneurs des racines en sodium et dans 4 de ces essais, egalement celles en potassium. D’apres les resultats, la quantite d’engrais azote utile pour la culture de la betterave dans le tadla varie entre 120 et 180 unites environ et pourrait meme dans quelques cas depasser les 180 unites. S’il y a des facteurs limitant les rendements (peu de plants/ha, courte duree de vegetation, carences en elements fertilisants) ou si le sol est riche en azote assimilable apres la culture de legumineuses, on peut economiser l’engrais azote. Parmi les 13 essais, il n’y en a eu que 5 ou l’engrais phosphate a eu un effet appreciable sur les rendements en sucre. L’engrais potassique est reste sans effet a l’exception de deux essais ou il a cause une legere augmentation des teneurs en sucre extractible. Dans un de ces cas, le rendement en sucre extractible a egalement ete augmente.
Le developpement des cultures fourrageres, dont l’importance economique n’est pas a mettre en evidence dans un pays a elevage situe essentiellement en zone semi-aride et aride, peut etre entrepris au maroc avec de serieuses chances de reusite. La recherche agronomique a oeuvre dans ce sens depuis sa creation et la parution d’importants ouvrages de meme que les cultures fourrageres realisees actuellement sur des surfaces meme restreintes, en sont la preuve. Neanmoins, l’utilisateur quel qu’il soit, fellah ou service agricole, peut etre mis quelquefois dans l’embarras; quelle espece fourragere choisir et dans quelles conditions ecologiques la placer? Le choix n’est souvent pas tres aise. C’est pourquoi, il s’est avere necessaire, apres avoir procede a une mise au point sur les connaissances actuelles, d’envisager un tri et de restreindre ce choix a un nombre reduit de plantes fourrageres a conseiller en priorite.
Des essais de desherbage chimique dans les parcelles de la betterave sucriere ont ete realises pendant plusieurs annees dans les stations experimentales du gharb et du tadla. Ce sont surtout les produits venzar, pyramin, tca et avadex, appliques en pre-emergence qui ont ete efficaces contre de nombreuses especes de mauvaises herbes. En se basant sur des analyses botaniques, on a essaye de detrminer le spectre d’efficacite de chacun de ces produits afins de faciliter leur choix d’apres la composition de la vegetation adventice.
L’experimentetion sur les dates de semis et de recoltes de la betterave sucriere dans le tadla a ete effectuee pendant cinq annees consecutives. Les resultats indiquent que les semis devraient commencer de bonne heure, c’est-a-dire vers la mi-septembre, et se poursuivre jusqu’en decembre ou janvier. Des semis encore plus tardifs donnent en moyenne des resultats inferieurs et ne contribuent pas necessairement a une prolongation de la periode pendant laquelle les racines ont une qualite permettant une exploitation industrielle rentable. En general, les rendements en racines et les teneurs en saccharose sont suffisants a partir du debut du mois de mai (semis de septembre), epoque a laquelle la compagne sucriere devrait demarrer. Cependant les betteraves sont nettement plus precoces apres un hiver a temperatures minima moderees. La periode de recolte la plus favorable pour les semis de septembre, d’octobre et de novembre commence au debut du mois de juin et pour les semis de decembre et de janvier, au mois de juillet environ. Dans la plupart des cas, les teneurs en saccharose et les puretes du jus commencent a baisser vers la fin du mois du juillet. C’est le niveau des maxima des temperatures aux mois de juin et de juillet, qui semble determiner l’epoque et aussi l’importance de cette baisse.
L’urophlyctis leproides est un champignon de la betterave à sucre connu sous le nom de tumeur charbonneuse. Sa pénétration commence par la couronne de la betterave produisant des enflures cancereuses sur les racines et les feuilles. Sa dissémination est favorisée par l’humidité régnant dans les champs inondés et sans drainage. Les moyens de lutte sont d’ordre cultural.
L’auteur donne une liste commentee d’une cinquantaine d’especes animales reconnues comme pouvant s’attaquer a la betterave (beta vulgaris linne) au maroc. Parmi les ennemis dangereux pour cette culture, on insiste sur les pegomyia (dipt.); Differents aphididae (homopt.); Differents curculionidae appartenant aux genres lixus et conorrhynchus (col.), Les cassida (col.); Differents alticidae (col.); Des larves d’agrotidae (lep.) Et phthorimea ocellatella boyd (lep.).
l’auteur rappelle les raisons pour lesquelles le lancement de la culture de la betterave a sucre semble tres interessant, non seulement sur le plan economique, mais aussi pour moderniser l’agriculture marocaine et l’associer plus etroitement a l’elevage. Il indique que, depuis 1957, la recherche exprimentale et essais en milieu rural furent menes de front, pour gagner du temps. Apres avoir mentionne les principales regions ou la betterave a ete essayee et en premier lieu le gharb, il rend compte des premiers essais en ce qui concerne les varietes, les techniques culturales, les rendements et les caracteristiques industrielles des betteraves produites. Les resultats de ces essais semblent prometteurs. L’auteur estime que la betterave a sucre peut largement reussir au maroc, en culture seche dans la zone nord-ouest et a l’irrigation dans les plaines plus arides. Le passage de l’experimentation a la vulgarisation peut etre envisage des maintenant dans certains secteurs.
l’auteur, apres avoir cite rapidement l’ensemble des dangers pouvant menacer la betterave et les moyens d’y remedier, donne une cle d’identification des principales maladies. Il passe successivement en revue les maladies occasionnees par des champions, des virus ou certaines carences. Il envisage notamment leur importance, les regions ou on les rencontre, les symptomes caracteristiques, les degats subis, les organismes parasitaires responsables et, eventuellement, les moyens de lutte appropries. Il termine son expose par la liste des organismes deja signales au maroc sur beta vulgaris l. Et sur d’autres plantes hotes.