Le comportement de trois génotypes de luzerne (Draa Tamegroutte (DT), Ziz Aoufous (ZA) originaires des régions pré-sahariennes du Maroc et de Siriver, variété australienne commercialisée au Maroc, a été comparé vis à vis de la salinité (0, 4, 8, 12 et 16 g l-1 NaCl).Les teneurs en azote, phosphore, potassium, calcium, magnésium, sodium et chlore des parties aériennes et racinaires de ces génotypes ont été déterminées. L’apport de NaCl entraŒne une réduction de la biomasse aérienne et racinaire, une accumulation des cations Na+ et Cl-, ainsi qu’une réduction d’absorption de K+, Ca++ et de NO3- dès la concentration 4 g l-1. Une certaine tolérance aux sels a été notée chez les écotypes DT et ZA comparativement à la variété Siriver productive mais plus sensible (Indice de sensibilité élevé). Cette tolérance pourrait être liée à leur aptitude spécifique à utiliser les ions Na+ et Cl- du milieu couplée à une bonne sélectivité vis à vis du potassium (rapport K+/Na+ élevé). Les génotypes étudiés se comportent comme des plantes inclusives. Un certain antagonisme a été noté entre l’azote et le chlore, qui est très marqué chez la variété Siriver comparativement aux écotypes sahariens. Cependant, la production en conditions salines de la variété Siriver malgré sa sensibilité au sel indique la présence de caractères constitutifs favorisant son rendement.
Vous ĂŞtes ici
Une souche de levure (1113-5) isolée lors d'une étude antérieure et ayant un haut pouvoir antifongique contre les deux principaux pathogènes responsables des maladies post-récolte des pommes au Maroc; Penicillium expansum et Botrytis cinerea, a été utilisée dans cette élude. L'objectif de ce travail est d'évaluer et d'optimiser les potentialités de la production en masse de cette souche en fermenteur de laboratoire. L'effet des conditions de stockage sur la stabilité de la biomasse séchée par la technique du lit fluidisé et le maintien du pouvoir inhibiteur contre P. expansum à l'échelle pilote ont été également évalués. Une production importante en biomasse de la levure (107 g l-1 en poids sec) a été obtenue par fermentation discontinue alimentée (i.e., fed-batch) par une solution de glucose. La biomasse produite a été séchée en lit fluidisé et a gardé une viabilité optimale de 60%. Ce travail a montré aussi que la levure séchée a maintenu son activité antifongique après 7 mois de stockage à 4 °C. Le plus fort pouvoir antagoniste contre P. expansum a été obtenu en appliquant la levure à une concentration de 1.10 CFU m l-1 sur les pommes blessées.
une selection a été effectuée sur la base de la biomasse superficielle produite sur trois variétés d'orge de la génetation F3. Lorsque, ces variétés atteignent le stade F7, la corrélation entre biomasse superficielle et rendement en grain reste faible, ce qui confirme le caractère décisif du facteur environnement.
Trois experimentations ont ete conduites pour determiner la profondeur, la dose, et la date optimales de semis de sept graminees perennes sous les conditions de champ dans une region semi-aride du Maroc . Les especes utilisees dans cette etude sont: Agropyron cristatum (L.) Gaertn. cv. ’Fairway’, Agropyron elongatum (host.) Beauv. cv. ’jose’, Agropyron trichophorum (Link) Richt. cv.’luna’, russian wildrye (Elymus junceus Fisch.), phalaris tuberosa L. cv. ’sirosa’, cenchrus ciliaris L. et Eragrostis curvula (schrad.) Nees. Tous les essais ont commence pendant la saison 1987-88 et ont ete repetes pendant 1988-89. En ce qui concerne la profondeur de semis, les semences ont ete plantees a des profondeurs de 1,4 et 7 cm . Dans le deuxieme essai, trois doses de semis ont ete etudiees: 100, 200, et 400 semences viables m-2 . Le troisieme essai a consiste a planter les graminees perennes a trois dates chaque annee: 19 Novembre, 1987, 9 Janvier 1988, 17 Fevrier 1988, 21 Novembre 1988, 17 Janvier 1989, et 8 Mars 1989. La reussite d’installation a ete estimee a partir de comptage de plantules a la fin de la premiere saison. Durant la saison suivante et pour les essais dose de semis et date de semis, la densite, la production de biomasse, et la qualite fourragere ont ete mesurees. La levee a diminue au fur et a mesure que la profondeur de semis augmente et la profondeur optimale de semis a ete de 1 cm pour les especes Agropyron cristatum, elongatum, Agropuron trichophorum, Elymus junceus, et Eragrostis curvula. Phalaris tuberosa peut etre seme a des profondeurs allant de 1 a 4 cm. Pour la dose de semis, la levee a ete maximale quand les especes de graminees ont ete semees a la dose de 400 semences viables m-2 . Cependant, une annee apres le semis, l’effet dose de semis n’etait plus evident, et les graminees ont produit la meme quantite de biomasse quelque soit la dose de semis initiale. Pour la date de semis, les resultats montrent que les especes Agropyron cristatum, Agropyron Elongatum, Agropyron trichophorum, Elymus junceus, et phalaris tuberosa peuvent etre semees de novembre a janvier sans pour autant affecter leur productivite. Les especes Cenchrus ciliaris et Eragrostis curvula doivent etre semees en Novembre.
Pour etendre les connaissances sur les possibilites de la culture des arbustes fourragers dans l’oriental, des essais d’adaptation des semis et des prelevements de la biomasse dans des plantations existantes ont ete realises a gouttitir (p=161mm; m=5,4?) et dans la region d’Ain Beni mathar (p=161mm; m=-3,1?) entre 1988 et 1991. Selon les essais d’introduction, Atriplex vesicaria et A. paludosa sont plus persistantes et plus productives qu’A. nummularia et peuvent donc remplacer avantageusement celle-ci dans des plantations de production. Atriplex halimus se distingue par un taux de survie superieur et le role particulier qu’il peut jouer dans des plantations de production du sol et ce grace a son port etale. Dans l’ensemble, les essais de semis se sont soldes par des echecs. Une installation des arbustes par semis est trop risquee dans les conditions climatiques rudes de l’oriental et de loin plus aleatoire qu’une plantation. En 1990/91, la production de biomasse dans 6 plantations d’Atriplex nummularia a ete en moyenne de 374 g / arbuste, variable de 36 à 1100 g en fonction de l’age de la plantation, de la pluviometrie et du site. Le prix de revient de l’UF d’Atriplex ne semble pas economiquement competitif avec le prix du marche de l’orge . On en a conclu que les projets de plantation devront etre a fonction dominante de protection et viser a rehabiliter des sites particulierement degrades.
La capacite de cinq varietes de chacune des especes d'orge (hordeum vulgare l.), de ble tendre (Triticum aestivum l.), ble dur (Triticum durum desf.) et triticale (X. triticosecale Wittmark) vis-a-vis des mauvaises herbes a ete etudiee au domaine experimental de sidi el aidi (climat semi-aride) en 1987-88 et 1988-89. Cette etude a ete basee sur les taux de reduction de la densite et de la biomasse de mauvaises herbes dus a la presence de la culture en comparaison avec des parcelles non cultivees. La pluviometrie a ete de 471 et 336 mm respectivement en 1987-88 et 1988-89. Le peuplemment moyen de la culture a ete de 236 plantes/m2 en 1987-88 et de 173 plantes/m2 en 1988-89. La densite moyenne des mauvaises herbes a ete de 77 plantes/m2 en 1987-88 et de 579 plantes/m2 en 1988-89. L'orge, le ble dur, le ble tendre et le triticale ont cause des taux de reduction de la densite des mauvaises herbes respectivement de 92, 44, 58 et 27 en 1987-88 et 30, 25 , 31 et 31 en 1988-89. Le taux de reduction de la biomasse des mauvaise herbes du a la presence de la culture a ete de 94, 91, 72 et 69 respectivement pour l'orge, le ble tendre, le triticale et le ble dur en 1987-88. Les resultats de cette etude ont demontre que toutes les varietes ont la capacite de reduire la densite et la biomasse des mauvaises herbes. Les varietes d'orge Ă´rabat 071Ă´,Ă´acsad 60Ă´, Ă´asniĂ´ et Ă´tamelaltĂ´ ont fortement reduit la densite et la biomasse des mauvaises herbes en 1987-88. Le peuplement de la culture, la densite des mauvaises herbes et les conditions climatiques ont ete les facteurs les plus importants dans la competitivite des varietes Ă l'egard des mauvaises herbes.
Les fluctuations et les faibles quantites de precipitations pendant le cycle du ble sont les facteurs les plus limitants de la production en milieu semi-aride marocain. Dans ces conditions, le deficit hydrique est generalement accentue en presence des adventices. Dans cette etude, l’evapotranspiratin (et) et l’efficience d’utilisation de l’eau (eue) par le ble tendre (triticum aestivum l.) Cv. ’Nesma 149’ et les adventices ont ete mesurees. Ces essais ont ete conduits en sec au domaine experimental de sidi el aidi pendant deux campagnes agricoles consecutives dont les pluviometries etaient de 203 mm en 1986/87 et 469 mm en 1987/88. Les traitements retenus sont: 1) ble desherbe, 2) ble non desherbe, 3) jachere non travaillee fertilisee, 4) jachere non travaillee et non fertilisee, et 5) jachere chimique. Au cours de chaque campagne agricole, l’humidite du sol a ete mesuree a l’aide de la sonde a neutron, du stade debut tallage jusqu’a maturite du ble. Le desherbage du ble a reduit l’et et augmente l’eue (rendement grain + paille/et et rendement grain/et ) en comparaison avec le ble non desherbe. Les valeurs d’et les plus elevees ont ete obtenues dans les deux jacheres suivies du ble non desherbe, ce qui demontre que les adventices ont absorbe plus d’eau que le ble. La fertilisation azotee de jachere n’a pas affecte la densite, la biomasse, l’et et l’eue de la vegetation. La productivite moyenne des deux jacheres a ete 2,3 et 8,7 tonnes/ha de matiere seche respectivement en 1986/87 et 1987/88. Le desherbage du ble est necessaire pour ameliorer les rendements en milieu semi-aride non irrigue.