Le developpement des cultures fourrageres, dont l’importance economique n’est pas a mettre en evidence dans un pays a elevage situe essentiellement en zone semi-aride et aride, peut etre entrepris au maroc avec de serieuses chances de reusite. La recherche agronomique a oeuvre dans ce sens depuis sa creation et la parution d’importants ouvrages de meme que les cultures fourrageres realisees actuellement sur des surfaces meme restreintes, en sont la preuve. Neanmoins, l’utilisateur quel qu’il soit, fellah ou service agricole, peut etre mis quelquefois dans l’embarras; quelle espece fourragere choisir et dans quelles conditions ecologiques la placer? Le choix n’est souvent pas tres aise. C’est pourquoi, il s’est avere necessaire, apres avoir procede a une mise au point sur les connaissances actuelles, d’envisager un tri et de restreindre ce choix a un nombre reduit de plantes fourrageres a conseiller en priorite.
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La maladie des ôtaches brunesô du palmier-dattier, initialement decrite par fawcett et klotz sous le nom de ôbrown blotchô, trouvee frequemment au maroc et dont on ignorait l’origine, est occasionnee par mycosphaerella tassiana (de not.) Johans. Les fructifications parfaites de ce parasite ont pu etre directement observees dans les tessus alteres et les ensemencements ont donne la forme conidienne de ce champignon. Une revision comparative des cryptogames appartenant aux genres mycosphaerella jogans. Et didymella sacc. Signalees sur palmaceae montre que ces organismes sont distincts de m. Tassiana, agent responsable des taches brunes du palmier-dattier. En annexe sont indiques tous les champignons observes sur les especes du genre phoenix.
L'auteur délimite rapidement le cadre dans lequel se situe la vallée du Souss. Cette vallée, séparée du reste du pays par de hautes montagnes, jouit d'un climat particulier et par conséquent les sols ont subi des processus d'évolution caractéristiques. Les sols assez variés témoignent de pédogenèses différentes que le climat actuel n'explique pas. Il y a donc des sols anciens et d'autres encore en cours d'évolution. L'auteur décrit alors rapidement les différents types de sol qui ont été cartographiés schématiquement au 1/500 000. Parmi ces sols, deux classes importantes dominent : les sols peu évolués et les sols isohumiques. Ces derniers présentent le plus grand intérêt du point de vue agricole car ils occupent le centre de la plaine, et sont donc assez facilement irrigables. C'est dans cette zone que se trouve toute I'agrumiculture du Souss.