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La recherche des variétés triploïdes est une voie extrêmement prometteuse dans un programme d'amélioration variétale des agrumes et un atout majeur pour le marché des agrumes frais. En effet, la stratégie retenue s'appuie sur la sélection d'évènements rares de la triploidisation spontanée (via la formation de gamètes diploides). Les travaux réalisés avaient spécialement pour objectif d'étudier l'origine génétique de ces triploides par les isozymes. Deux séries de croisements diploiaes ont été réalisées, la première correspond à des croisements simples, entre la clémentine Sidi Aissa et huit parents mâles de mandarinier (Wilking, Chienka, Carvalhal, Chuika, Satsuma Wase, Lee, Robinson et Dsceola). Tandis que la deuxième série correspond à des croisements diallèles et réciproques. entre trois variétés (Sidi Aissa, Cravo et King of Siam). Les pépins sont extraits des fruits mûrs et les embryons immatures dérivés des pépins anormaux ont été mis en culture ln vitro sur un milieu de Murashige and Skoog avec un supplément de lmgll de l'acide gibbérellique. Les plantules triploides identifiées par la cytométrie en flux ont été ensuite analysées par l'électrophorèse enzymatique, ['on a en recours aux trois systèmes enzymatiques (IDH, PCI, PGM). Cent onze hybrides triploides ont été obtenus par l'analyse par la cytométrie enflux. L'analyse enzymatique des feuilles de ces hybrides a permis de montrer que l'induction spontanée de la triploidie est originaire de la fusion des ovules non réduit et de pollen haploide. Par ailleurs, comme la connaissance du mode de restitution des gamètes 2n est importante pour mieux raisonner la création variétale, ceUe analyse a montré que la majorité des triplaides étudiés sont issus des ovules diploïdes ne conservant que partiellement l'hétérozygotie maternelle.

2008
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2008), no 123-124 , p. 119-133

La première combinaison variétale cultivée d'amandiers repose sur la variété 'Marcona' (Mar) dont la floraison n'est pas toujours concordante avec son pollinisateur 'Fournat de Breznaud'. La variété 'Marcona' est toujours considérée comme une variété d'intérêt, ce qui n'est pas le cas de son pollinisateur. La réhabilitation de cette association variété¬pollinisateur passe par la sélection d'un pollinisateur adéquat ayant des fruits de bonnes caractéristiques pomologiques. Un programme de croisement a été entrepris avec des géniteurs choisis sur la base des contraintes identifiées et a conduit à la présélection de 30 hybrides issus de 10 familles différentes. Leur évaluation, en conditions pluviales dans la région de Meknès (Maroc), a montré que les géniteurs 'IXL', 'Nec Plus Ultra' et 'Texas' n'ont pas apporté une amélioration notable des rendements. La productivité de certaines présélections issues de croisements avec le géniteur 'Ardéchoise' (Ard) et 'Aï' a été remarquable. Les hybrides (Ard x Bart 35) et (Mar x Aï 119) ont apporté une amélioration pour le rendement en coque qui a dépassé 10 kg/arbre. Pour ces hybrides, le calibre des amandons se situe entre 1 et 1,3 g et les téguments sont de couleur claire. Ces deux hybrides sont désignés pour être associés à la variété 'Marcona' en tant que pollinisateurs de bonnes qualités et pour remplacer la variété 'Fournat de Brezenaud'.

2008
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2008), no 123-124 , p. 137-154

La comparaison de deux techniques de production de plantes haploïdes, l’androgenèse in vitro et le croisement intergénérique avec le maïs, a été conduite sur le triticale hexaploïde. Les résultats ont montré qu’en dépit du taux d’albinisme élevé, l’androgenèse in vitro est plus performante comme méthode de production d’haploïdes, avec une moyenne de 3.5 plantes haploïdes par épi mis en culture. La production de plantes haploïdes par croisement avec le maïs reste inférieure à celle par culture d’anthère, bien que la totalité des plantes régénérées soient chlorophyllienne. Le faible taux de fécondation dû probablement à des mécanismes d’incompatibilité fait que le nombre d’embryons sauvés et par conséquent celui de plantes haploïdes ne dépasse pas 0.38 plantes par épis castré. Dans un programme d’amélioration génétique du triticale utilisant l’haplodiloïdisation comme méthode de création variétale, le nombre de plantes haploïdes produites est très important car la quantité de semences F1 est faible et coûteuse. Il est donc recommandé en cas d’application de l’haplométhode d’utiliser la culture d’anthère avec toutefois le transfert rapide des embryons sur des milieux de régénération améliorés.

2005
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2005), no 115 , p. 17-29

Les principales conclusions sur les croisements impliquant les races ovines Timahdite et D’man, réalisés à la station expérimentale El Koudia de l’Institut National de la Recherche Agronomique entre 1992 et 1998, sont présentés dans cet article. Il s’agit particulièrement des résultats des performances et de productivité enregistrés dans les croisements de comparaison des trois races (Ile de France, Lacaune et Mérinos Précoce) et des schémas de production d’agneaux (élevage en race pure, croisement industriel et croisement à double étage). Les résultats d’estimation des paramètres génétiques (différences entre race, hétérosis, héritabilité, corrélation génétique) sont aussi présentés.

2003
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2003), no 108 , p. 73-84

Une analyse des performances de reproduction, de viabilité et de croissance des agneaux a été réalisée à partir des données recueillies au niveau de la station expérimentale El Koudia de l’Institut National de la Recherche Agronomique sur 467 brebis de race Boujâad. Ces dernières ont été accouplées en race pure et en croisement avec les races de béliers D’man, Ile de France et Lacaune rameau viande. Les résultats ont montré que la race du bélier a eu un effet hautement significatif sur la fertilité, le poids de la portée et les performances pondérales de la naissance à 90 jours d’âge, mais elle n’a eu aucune influence sur la taille de la portée de la brebis et la viabilité des agneaux à la naissance et à 90 jours d’âge. La race Boujâad a réalisé les performances les plus faibles, excepté pour la fertilité et la viabilité des agneaux. Le croisement de la brebis Boujâad avec les béliers de races Ile de France et Lacaune a donné les meilleurs gains de poids et productivité pondérale par brebis à 3 mois après la mise bas. L’âge de la brebis et l’année de naissance n’ont pas eu d’effet significatif excepté pour le poids de la portée à 90 jours. A tout âge, les agneaux nés simples de sexe mâle ont réalisé une croissance supérieure à celle des femelles. L’année de naissance a eu un effet significatif sur les performances pondérales des agneaux. Il a été conclu que les races de béliers Ile de France et La caune peuvent améliorer le poids total sevré par la brebis de race Boujaad.

2004
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2004), no 109-110 , p. 205-220

Une étude de croisement entre les brebis de race Boujâad et les béliers des races Boujaad, D’man, ll de France et Lacaune a été réalisée pour comparer les performances à l’engraissement et les caractéristiques de la carcasse de 106 agneaux issus des quatre races de pères. Les effets du sexe et de l’année de naissance de l’agneau ont été significatifs pour les caractères étudiés. La race du père a eu un effet significatif pour les caractères à l’engraissement et à l’abattage. Ce sont les agneaux des pères de races Il de France et Lacaune qui ont réalisé la meilleure croissance et l’indice de consommation le plus élevé à l’engraissement. Les agneaux de pères Ile de France ont été à la fois plus jeunes de 11 jours et plus lourds de 3,15 kg à l’abattage, comparés aux agneaux issus de pères D ’man et Boujaad confondus. De même, leur carcasse a été plus conformée, moins grasse et a présenté une surface de muscle longissimus dorsi plus large suivie par celle des agneaux de pères Lacaune. Les agneaux de la race Boujâad ont produit une carcasse moins bien conformée avec une surface de muscle longissimus dorsi réduite. Quant à la carcasse des agneaux croisés issus des pères de la race D ’man elle a été plus grasse et moins conformée. L’utilisation des mâles de races du croisement terminal IIe de France et Lacaune pourrait contribuer à améliorer à la fois la quantité et la qualité de la viande ovine au Maroc.

2004
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2004), no 111, p. 101-115

Dans les conditions d’elevage traditionnel, le poids des vaches adultes ôoulmesô se situe autour de 270 kg. En alimentation intensive, certains sujets peuvent atteindre les 400 kg. Les veaux oulmes naissent a 20 kg, realisant des g.M.Q ôgains moyens quotidiensô de 350 a 450 g/j de 0 a 6 mois. Apres le sevrage, ils soutiennent en alimentation intensive des g.M.Q. De 722 + ou - 101 g sur 12 mois. Le poids d’abattage doit se situer autour de 360 kg. Les quantites de m.S. Ingerees (matiere seche)/jour/100 kg p.V. (Poids vif) sont alors de 2 kg, l’i.C. (Indice de consommation), moyen de 6 u.F./Kg (unite fourragere), le rendement economique de 57 et le poids de carcasse de 200 kg. Les produits de croisement naissent a 25 kg, pesent 120 kg de plus a l’age adulte; ont un rendement a l’abattage de 60, par contre un i.C. Identique. L’experience sur parcours a montre que les taurillons doivent etre mis a l’auge avant 18 mois; au dela de cet age l’alimentation qu’ils tirent du parcours compense surtout leur entretien. La race oulmes presente de tres bonnes aptitudes a la production de viande, le recours a certains croisement est utile lorsqu’il peut etre reellement valorise.

1978
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1978), no 54 , p. 1-72
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