La défoliation simple et conjuguée des trois feuilles supérieures F 1, F2 et F3 de la variété d'orge "Arig8", durant cinq stades de croissance et lors de trois années d'expérimentation sous serre, avait pour but d'estimer leurs contributions au rendement parallèlement à la comparaison de l'effet de leurs défoliations avec l'effet des inoculations successives par Pyrenophora teres, l'agent causal de la rayure réticulée de l'orge. L'effet de la défoliation de ces feuilles a varié d'une année à l'autre ainsi qu'entre les talles de la même plante. Les pertes en rendement grain dues à la défoliation encaissées par la totalité des talles, incluant les talles secondaires et les brins-maîtres, ont été supérieures aux pertes des brins-maîtres. Le rendement des talles secondaires a une grande dépendance de chacune de ces trois feuilles supérieures au moment où l'importance de la feuille supérieure des brins- maîtres a été presque similaire à celle de la troisième feuille des autres talles. La contribution de la dernière feuille durant le cycle de croissance au poids total des grains a été de 39% et de 24% au poids de mille grains. La contribution conjuguée des feuilles F1 F2, F1 F3 et F2F3 peut être attribuée à F1 vu leurs taux de contribution similaires sachant que les contributions de F2 et de F3 n'ont pas été significatives. L'effet de la défoliation des trois surfaces foliaires saines, durant le cycle, s'est révélé significativement inférieur à l'effet de la rayure réticulée sur le rendement grain total mais pas sur la biomasse. Seulement le traitement F1F2F3 a induit une réduction significativement inférieure à l'effet de la maladie sur le tallage. De plus, la maladie prolonge significativement le cycle de croissance plus que les différents traitements de défoliation. La contribution des feuilles conjuguées F1F2F3 a atteint 57% en poids total des grains, 30% en poids de mille grains et 18% en nombre de grains/épi. Tandis que la défoliation conjuguée de F1F2F3 a réduit toutes les composantes de rendement, celle des autres feuilles a été fluctuante d'une année à l'autre. En tout cas, toute surface foliaire perdue a entraîné une élongation du cycle de croissance. Notre étude a mis en évidence que la maladie de la rayure réticulée réduit la performance des trois surfaces foliaires supérieures de 47 %.
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L'amélioration de la production de l'orge (Hordeum vulgare L.) se compléterait, entre autres, par une meilleure compréhension de la physiologie d'élaboration de son rendement grain. La défoliation des quatre dernières feuilles de l'orge aux stades gonflement et épiaison, en conditions saines et sous inoculation avec Pyrenophora teres.f maculata, avait pour but d'évaluer leur contribution au rendement grain en état sain et sous stress biotique. La sévérité de la rayure réticulée a augmenté avec l'âge des plantes aussi bien qu'avec l'âge des feuilles. La sévérité moyenne de la maladie, estimée à 42% sur les quatre feuilles, a réduit le rendement grain de 43% pour les brins-maîtres et de 36% pour la totalité des talles. Les pertes en rendement dépendent du type de talle étudié et du stade de croissance de la plante. Les pertes en rendement sont surestimées de plus de 10% lorsqu'elles sont évaluées sur les brins-maîtres seulement. De plus, les pertes en poids des grains ont été d'autant plus importantes que la défoliation et/ou l'inoculation ont été appliquées ou stade gonflement qu'au stade épiaison. Notre étude a mis en évidence que l'effet de la défoliation sur le rendement grain n'équivaut pas celui de l'inoculation. L'effet de la sévérité de la maladie a été supérieur à celui dû à la perte de la totalité de la surface foliaire relative aux quatre dernières feuilles saines et qui a été simulée à 100% de sévérité. De plus, la contribution au rendement de ces quatre feuilles sous stress biotique n'a pas pu contrecarrer l'effet de la maladie. Le rendement grain a été lié positivement à la somme des surfaces saines au niveau des quatre dernières feuilles infectées selon l'équation: y = 8.65 + 0.185x (R2=0.67). L'usage de ces résultats pour l'amélioration de l'évaluation de l'effet de la maladie sur le rendement est discuté.
Cet article met en évidence les efforts du surpâturage sur les réserves en carbohydrates des plantes, le changement de la composition botanique, la réduction de la production des parcours et la diminution de la productivité des animaux. L’absence de couvert végétal altère l’environnement par l’augmentation de la température du sol, la réduction de l’infiltration de l’eau et l’accélération de l’érosion. Pour pallier à ces efforts négatifs, le parcours doit être exploité rationnellement. Les pastoralistes sont appelés à déterminer pour chaque plante ou communauté de plantes la période de repos pour que les réserves en hydrates de carbones soient reconstituées. Une politique d’encouragement des éleveurs doit être mise en place pour que ceux-ci participent à la conservation des ressources naturelles des terrains de parcours.