Dans la présente étude, nous avons déterminé l’effet de la résistance génétique, comparée au traitement chimique, sur la prévention des pertes en rendement du pois dues aux attaques par l’oïdium causé par Erysiphe polygoni DC ; Syn. E. pisi DC. Des lignées presque iso-géniques contenant le gène ER de résistance à l’oïdium ont été comparées à des lignées homologues sensibles. La maladie qui a apparu naturellement avait causé d’importants dégâts dans les parcelles non traitées des lignées sensibles. Par contre, les lignées résistantes ainsi que les lignées sensibles traitées par le fongicide Bayleton restaient très propres. Les lignées résistantes ont produit 11 à 44 plus que les lignées sensibles non-traitées. La résistance génétique a contrôlé la maladie aussi efficacement que le traitement chimique.
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Les mesures de pertes à la récolte ont été réalisées sur cinq parcelles qui diffèrent par le type de traitement herbicide reçu (anti-dico, anti-graminees, traitement combiné et temoin non traité). Les mesures ont été réalisées en deux dates espacées de 20 jours afin d’évaluer l’effet d’un étalement de la récolte sur les quantités de grains perdus. Le traitement statistique a révélé un effet hautement significatif du traitement herbicide sur les pertes à la barre de coupe: le maximum de pertes a été enregistré sur le témoin non traité avec 123,4 grains/m2 et le minimum sur les deux traitements ayant reçu l’anti-graminées avec 50.6 grains/m2. Les pertes de pré-récolte sont significativement affectées par l’effet traitement, l’effet date de récolte et leur interaction. Les pertes totales à la première date (13 d’humidité du grain) sont moderées et tournent autour de 2 du rendement grains, les pertes à la barre de coupe en constituent l’essentiel. A la deuxième dae, les pertes totales s’evaluent à 5 du rendement grains sur parcelles traitées contre les adventices et 9,2 sur le témoin non traité. Les pertes de pré-récolte en constituent l’essentiel. Les pertes dues au battage, à la séparation et au nettoyage sont globalement insignifiantes sur tous les traitements.
Cette etude se propose de donner une meilleure estimation des pertes de rendement en utilisant les lignees presque-isogeniques bc3f3 de ble tendre resistantes ou sensibles à la mouche de hesse, mayetiola destructor (sav). Les essais ont ete conduits à sidi el aidi (semi-aride) et douyet (bour favorable) durant les saisons agricoles 1987-88 et 1988-89, respectivement. Les reductions de biomasse totale du rendement grain et du peuplement epis etaient de 35, 38 et 24 pour cent, respectivement, à sidi el aidi. A douyet, les pertes de rendement grain s’elevaient à 23,4 pour cent en utilisant les lignées presque isogeniques et variaient entre 0 et 31,2 pour cent, selon le niveau de tolerance des varietes quand le furadan fut utilise pour le controle de l’insecte.
Des procedures ont ete developpees pour l’obtention rapide d’echantillons dans les champs afin d’estimer les pertes de rendements-grain. Ces dernieres n’ont pas beaucoup gene les operateurs des moissonneuses-batteuses. La procedure d’echantillonage utilisee parait satisfaisante. Cependant, les variations entre les echantillons obtenus d’une meme moisseneuse-batteuse sont assez importantes. Le nombre d’echantillons utilises n’etait pas assez eleve pour permettre de tirer des conclusions relatives aux pertes de rendement pour l’orge. Les pertes globales pour le ble etaient en moyenne de l’ordre de 4,1 avec 2,6 dues a la pre-recolte et a la barre de coupe, et 1,5 du aux reglages des moissonneuses-batteuses. Huit moisseneuses sur les seize testees pour le ble ont enregistre des pertes de moins de 1 qui est la valeur generalement acceptable. Le cout national des pertes de rendement du ble occasionne par l’utilisation des moissonneuses-batteuses a ete estime a environ 50 millions de dirhams en 1991.