Une étude a été menée dans la commune rurale Ouled Afif dans la province de Settat réputée pour sa production, consommation et commerce du blé dur. Les objectifs étaient d'appréhender les perceptions des producteurs et des femmes des variétés de blé dur et de déterminer les traits de qualité désirés et recherchés par les utilisateurs. Dix variétés de blé dur inscrites au catalogue officiel ont fait l'objet d'appréciation visuelle moyennant des techniques de classement des préférences auprès de 43 personnes. Les variétés choisies étaient Oued Zenati, Zeramek, Kyperounda, Karim, Massa, RGN 0027, Tomouh, Irden, Nassira et Icamor. Pour chacune de ces variétés, l'évaluation a porté sur des bouquets d'épis et des lots de grains, de semoule, et de farine. Parallèlement, des analyses de la qualité technologique ont été effectuées sur les farines. Il sort des résultats de l'étude que le blé dur occupe une place de choix dans le système des cultures de la zone de l'étude. En 2008, les exploitations étudiées ont consacré en moyenne 37% des terres à la culture de blé dur. Les variétés utilisées étaient Carioca, Karim et Marzak avec 32,4%, 28,9% et 28,5% respectivement. Les classements des épis et du grain essentiellement effectués par des producteurs étaient en faveur de la variété RGN 0027 suivie par Oued Zenati et Massa pour l'épis et Zeramek suivi par Icamor et RGN0027 pour le grain. La variété Irden a été classée en dernière position aussi bien pour l'épis que pour le grain. Les classements des lots de semoule et de farine, effectués par des femmes, ont confirmé la suprématie de Kyperounda pour la semoule et Karim et Irden pour la farine. Les analyses qualitatives des farines ont montré l'ampleur des différences entre les variétés évaluées. La teneur en protéines de Oued Zenati s'élève à 18,89%, celle de Kyperounda à 15,71% contre 9,77% seulement dans la variété Karim. Les valeurs du test de sédimentation se situent entre 62 ml pour Oued Zenati et 28 ml pour Zeramek. Visiblement, les variétés anciennes telles que Oued Zenati inscrite en 1949 et Kyperounda en 1956 continuent à alimenter l'imaginaire des céréaliers et des femmes de la Chaouia représentant ainsi l'idéotype recherché pour la qualité. La mise à la disposition des agriculteurs d'une gamme diversifiée de semences sélectionnées constitue un point d'ancrage essentiel pour réaliser des améliorations escomptées aux niveaux des rendements et de la qualité.
Vous ĂŞtes ici
Un approfondissement de la caractérisation des principales variétés de dattes marocaines a été entrepris, en étudiant notamment de nouveaux critères de qualité comme le volume, la densité spécifique et la nature fibreuse de la partie de la pulpe entourant le noyau (ô ragô), et en réalisant une classification poussée selon les performances physiques et morphologiques des dattes. Les résultats ont montré une très forte hétérogénéité variétale, permettant de classifier les vingt variétés étudiées dans des groupes de performances différents. La variété Mejhoul s’est avérée la plus performante selon les critères pondéraux et de dimensions, suivie des variétés Boufeggous et Bourhare. Ces trois variétés produisent des fruits dont les dimensions, le poids et l’importance de la pulpe sont intéressants dans le contexte de l’industrie des dattes. La couleur qui domine chez les variétés est le marron. Cet important critère de qualité est valorisant pour la commercialisation des dattes. Il ressort également que 66,5 pour cent des variétés donnent des dattes avec un ôragô riche en fibres. Lorsque celles-ci sont en plus demi-sèches ou sèches, comme c’est le cas des variétés Bouskri, ]ihel et Bourhare, elles peuvent posséder la qualité technologique de la production de farine de dattes. Par contre, une faible teneur en fibres, liée généralement à une haute qualité commerciale (dattes fines), est rencontrée notamment chez les variétés Mejhoul et Boufeggous.
l’auteur decrit et situe rapidement le genre gossypium dans la famille des malvacees avec les diverses classifications auxquelles il a donne lieu; il insiste plus particulierement sur l’espece barbadense et sur la variete pima 67 cultivee au maroc; les principaux types de coton egyptien sont cites egalement. Les travaux de selection de la station de recherches cotonnieres ont permis l’homogeneisation et l’amelioration de la variete pima 67 et la creation de lignes ashmouni tres productives grace a l’augmentation du rendement a l’egrenage. Parallelement aux travaux de selection, des hybridations intervarietales ont amene la constitution d’un important choix de lignes nouvelles presentant de bonnes qualites agronomiques et technologiques et susceptibles de fournir dans un avenir proche des varietes nouvelles aptes a remplacer la variete actuelle pima 67.
L’auteur rend compte de l’experimentation effectuee en 1960 a la station cotonniere du tadla. Maintien de purete du pima 67. Amelioration d’ashmouni, karnak k 55 et giza 7. Poursuite des hybridations qui donnent des resultats interessants concernant la tenacite et la longueur des fibres. Essais comparatifs de varietes dans le tadla, le gharb, les doukkala et le maroc oriental. Les varietes qui paraissent les plus interessantes sont karnak k 55 pour le tadla; ashmouni, giza 31 et tadla 2 pour le gharb et les doukkala; giza 31, tadla 1 et tadla 2 pour l’oriental. Essais de selection et essais comparatifs de varietes americaines qui montrent la superiorite de deltapine 11 a, deltapine 15 et coker 100.
L’auteur expose les resultats de l’experimentation effectuee au maroc jusqu’en 1955, cette experimentation fut mise en place a rabat, et consistait principalement en des essais de dates et densites de semis: la densite retenue fut de 20cm entre les lignes et 5cm entre les plants, tandis que les semis de la premiere decade du mois d’avril donnent les meilleurs resultats au point de vue du rendement. A partir de 1955, l’experimentation est faite dans le tadla. Dans les essais varietaux, c’est leôtealô ou ôderoua rougeô qui donne les meilleurs resultats. Aucune conclusion exploitable n’a pu encore etre degagee des essais de fumure minerale realises tant par la methode classique que par la methode des variantes systematiques. Les conclusions tirees des resultats des essais d’irrigations permettent de preconiser, pour le tadla, une dose d’eau d’environ 7000m3/ha repartie de la facon suivante: irrigations tous les 15 jours en mai et juin, puis tous les 10 jours en juillet, aout et septembre, soit environ, selon la pluviometrie de printemps, 10 a 12 irrigations de 650m3/ha. En ce qui concerne les epoques de semis, ce sont les semis effectues de la fin mars a la mi-avril (15 avril au plus tard) qui donnent les meilleurs rendement en fibres. L’auteur termine son expose en donnant un apercu des methodes employees en grande culture sur le domaine de la deroua.
Breve description pomologique et technologique d’une nouvelle variete d’avocatier obtenue par semis a rabat: l’avocatier romain. Fruit d’un poids moyen de plus de 300 grammes environ, a epiderme vert et mince, murissant de janvier a mars. Pulpe riche en huile, onctueuse et bien parfumee. On espere que les essais en cours confirmeront les excellentes qualites de cette nouvelle variete et permettront de la developper en culture commerciale.