Une des caractéristiques du climat semi-aride marocain est la faiblesse et l’incertitude des précipitations ainsi que sa haute fluctuation. La sécheresse dans ces zones peut survenir à n’importe quel moment. Un des moyens efficaces pour la lutte contre la sécheresse est le recours à la création de génotypes résistants à ce stress abiotique. L’objectif de ce travail est d’évaluer les performances agronomiques sous stress hydrique chez trois variétés de blé dur ((Triticum durum Desf.) : Karim, Marzak et Oum Rabia) et d’étudier les relations qui existent entre certains paramètres physiologiques et les performances agronomiques chez ces variétés. Les expérimentations ont été conduites au champ (1990-91 et 1991-92) sur un sol Vertic Calicixerol. Les niveaux de stress hydrique ont été imposés à l’aide du système d’irrigation à gradient (Line source sprinkler system). Les performances agronomiques mesurées comprenaient le rendement grain, le rendement paille et les composantes du rendement. Les résultats ont montré des différences entre variétés et entre régimes hydriques. L’interaction variété * régime hydrique n’était pas significative. Marzak a réalisé les rendements en grains et l’efficience d’utilisation de l’eau les plus élevés en régime irrigué et sec. Oum Rabia s’est distinguée par une meilleure production en biomasse. Karim était pénalisée en sec mais performante en irrigué. La forte corrélation entre la résistance stomatique et le rendement en grain indiquerait que l’utilisation de ce paramètre physiologique pour la sélection de variétés tolérantes à la sécheresse pourrait être prometteuse. La forte corrélation de la différence de température (couvert végétal-air) avec le rendement inciterait à utiliser ce critère pour évaluer la tolérance à la sécheresse des génotypes.
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Deux essais de lutte chimique contre le brome (Bromus rigidus Roth.) dans une culture de blé tendre (Triticum aestivum, Variété Kenz) ont été conduits dans la région de Meknès durant les deux campagnes agricoles 1993 et 1994. Pour cet effet, la métribuzine a été utilisée aux stades début tallage et début montaison du blé. L’infestation des parcelles d’essai par le brome a été très élevée (300 à 800 pieds/m2). La dose de 700 g/ha a efficacement contrôlé le brome, 60 jours après le traitement ; 90 à 100 et 81 à 84 , aux stades début tallage et début montaison respectivement. Ceci a abouti à un gain de rendement en blé de 157 et 191 par rapport au témoin non désherbé respectivement en 1993 et 1994. Une légère phytotoxicité a été cependant observée sur le blé, mais elle a disparu 30 jours après le traitement. La dose de 350 g/ha a engendré une efficacité oscillante entre 60 et 91 , 30 jours après traitement. La dose de 1 400 g/ha, bien que très efficace, a été phytotoxique et a provoqué une perte de 30 à 40 de pieds de blé.
Etude des caracteristiques agronomiques et morphologiques indiquant une aptitude au paturage et au fanage de 16 genotypes d’avoine au cours des annees 1991-92, 1992-93, 1993-94. Les parametres suivants ont ete etudies: groupe de maturite, port, hauteur de croissance, tallage, tolerance aux maladies, sensibilite a la verse et rapport panicule: plante restante. Des periodes seches survenues au cours des trois annees d’experimentation ont limite la possibilite de generaliser les resultats presentes ici. Afin d’elucider l’influence des facteurs edapho-climatiques, des essais avec un nombre reduit de genotypes ont ete effectues a Had soualem et meknes. L’influence de differentes hauteurs et dates de deprimage sur le rendement de la coupe principale au stade epiaison a ete egalement etudiee. Les resultats peuvent etre resumes comme suit: - Le paturage, simule par coupe et realise au stade fin tallage, est en general associe a une diminition du rendement. l’effet de coupe depend fortement des conditions meteorologiques de l’annee: si les plantes ont encore de l’eau dans la deuxieme moitie de la periode de vegetation, la baisse du rendement total est reduit. En cas d’absence de precipitations tardives, les pertes de biomasse ne peuvent guere etre compensees. - Les genotypes tardifs a port dresse font prevoir, en cas d’exploitation monocyclique, des rendements superieurs a la moyenne; ils presentent toutefois les pertes relatives les plus elevees apres la coupe . - Une forte influence de la gestion de coupe sur la repousse et par consequent sur la recolte de foin apres paturage a ete mise en evidence. L’effet depressif du deprimage sur le rendement total augmente avec la diminution de la hauteur de coupe et avec le retard de la date de coupe.
La possibilite d’intensifier la production fourragere dans le Rif central, au nord du Maroc, a ete etudiee a l’aide d’une serie d’essais realises dans la ferme pilote du Centre Regional de la Recherche Agronomique de Tanger a Assifane. Ces essais ont porte sur: 1. Choix varietal de la vesce et de l’avoine pour la production de foin; 2. Installation de prairies permanentes a base de Trifolium subterraneum; 3. amelioration de la vegetation spontanee par fertilisation. Les resultats montrent que la production de foin devrait etre basee sur l’avoine a maturite tardive en culture pure; les temperatures hivernales etant trop basses pour permettre une croissance competitive de la vesce. En ce qui concerne l’installation du trefle souterrain, un semis tardif apres un labour traditionnel meme en pente s’installe mieux qu’un semis de graines enrobees sur le sol non laboure. Le risque d’erosion est acceptable si ce semis permet l’installation d’une prairie permanente sans labour a l’avenir. L’amelioration de la vegetation spontanee des parcours et jacheres par fertilisation NP peut tripler les rendements et accelerer le recouvrement du sol apres le debut de la saison pluvieuse.
Pour permettre la culture de tournesol d’eviter le stress hydrique de fin du cycle, la strategie du semis precoce parait interessante. Pour verifier cette hypothese, des essais ont ete realises avec differentes dates de semis, dont une date est tres precoce. Douze varietes ont ete semees en Novembre, Fevrier et Mars dans deux sites. La comparaison de la productivite conduit a ecarter d’une maniere generale des semis de Mars. Ceux de Fevrier sont les meilleurs sur le plateau des Zaers tandis que, dans le Sais, ils n’ont d’interet que pour les genotypes a cycle court. Dans cette region, les meilleurs rendements en grain et huile sont obtenus pour des semis de Novembre de varietes a cycle long.
Deux essais de desherbage de la betterave a sucre (Beta Vulgaris L.) ont ete realises du 1991 au 1992 dans la region du Gharb (Maroc). La flore adventice etait dominee par les dicotyledones (88) et les therophytes (83). Les especes les plus dominantes etaient Ranunculus sardous Crantz, Poa annua L., Hirshfeldia incana (L.) Lagrese, Phalaris brachystachys, Medicago polymorpha L., Lathyrus ochrus L. et Vicia sativa L.. Le peuplement eleve a engendre les rendements en racines et en sucre extractible les plus eleves. Deux binages le long du cycle s’averaient suffisants et efficaces pour controler les mauvaises herbes. La succession phenmediphane en deux applications, plus Fluazifop-butyl plus Clopyralide et la succession Phenmediphane plus Fluazifop-butyl ont permis de realiser les meilleurs rendements aussi bien en racines qu’en sucre extractible comparativement aux autres traitements chimiques.
Due a son potentiel de rendement eleve, sa resistance aux maladies et son adaptabilite aux zones marginales, le triticale peut etre une alternative ou au moins un cereale complementaire dans les zones a faible precipitation. Ce travail vise a etudier les reponses de trois varietes de triticale aux engrais azotes et phosphates dans les zones arides et semi-arides du Maroc. Une augmentation significative du rendement des trois varietes due aux apports d’engrais a ete obtenue. Les doses de 100 a 150 kg N/ha et 30 kg P/ha ont donne le meilleur rendement. Cependant, les trois varietes different dans leur reponse aux apports d’engrais. En ce qui concerne l’engrais azote, la reponse des trois varietes a la dose 100 kg N/ha etait de l’ordre suivant: Juanillo a produit plus que Drira Outcross qui elle meme a produit plus que Beagle, Alors que pour la reponse de ces varietes a la fertilisation phosphatee on a constate que Drira Outcross etait toujours mieux que juanillo qui elle meme etait mieux que Beagle. Le rendement en grain et en paille du triticale peut etre augmente d’une maniere significative par l’apport d’engrais azotes et phosphates et surtout dans les sols pauvres.
Les relations entre la durée de la phase végétative et celle du remplissage du grain, le rendement et ses composantes ont été étudiées chez 23 génotypes de blé dur semés à trois dates au niveau de la Station Experimentale Agricole de Setif (Algérie). Les résultats indiquent que la durée de la phase végétative est négativement corrélée au rendement, au nombre d’épis/m2, au poids du grain et à la durée de la phase de remplissage du grain. L’analyse des relations directes et indirectes (Path coefficient analysis) révéle que la durée de la phase végétative a un effet direct et négatif sur la durée de la phase de remplissage du grain. Les effets directs de la durée de la phase de remplissage du grain sont positifs sur le nombre de grains/épi et le poids du grain. Ces effets diminuent d’intensité à mesure que le semis est tardif. Le nombre d’épis a des effets directs et négatifs sur le nombre de grains/épi et sur le poids du grain. Le nombre d’épis, le nombre de grains/épi et le poids du grain ont des effets directs et positifs sur le rendement. Sur la base de ces résultats, la sélection pour une durée optimale de la phase végétative pour améliorer le rendement semble un objectif intéressant pour la région des hauts plateaux, pour peu que la précocité n’aboutit à un accroissement de la sensibilité vis à vis des gels tardifs du printemps.
Les légumineuses alimentaires occupent la seconde place dans l’assolement après les céréales, avec une superficie d’environ 470.000 ha. Les principales espèces cultivées sont la fève, le pois-chiche, la lentille et les petits pois. La production totale des légumineuses alimentaires en sec est de l’ordre de 3,5 millions de quintaux. Le rendement moyen varie de 6,5 à 8 qx/ha. La problématique de l’amélioration et de la stabilité des rendements est étroitement liée à l’utilisation efficiente de l’eau car la quasi totalité des légumineuses alimentaires sont des cultures non irriguées. La pratique de techniques culturales appropriées, l’utilisation de variétés productives et résistantes aux maladies et la lutte contre les mauvaises herbes sont parmi les moyens susceptibles d’augmenter le niveau et la stabilité de la production.
L’influence de l’inoculation des semences de soja par un melange de souches de rhizobium japonicum, sous forme de poudre de tourbe, avec ou sans apport azote en cours de vegetation a ete etudie. L’inoculation associee a l’apport de 25 kg de n/ha a la levee offre le meilleur rendement en grains (60 qx/ha). Ce rendement est 2,75 fois superieur a celui du temoin (non azote, non inocule), 1,22 fois à acelui du traitement inocule et non azote et 1,68 fois a celui du traitement azote (100 kg de n/ha). La correlation teneur en proteines-teneur en huiles est negative (r=0.938***). L’inoculation ameliore la teneur en proteines.
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