Apres avoir justifie le principe de la creation d’hybrides marocains, par un tableau de la progression des mais hybrides dans le monde, l’auteur presente les premiers resultats de ses travaux de selection, c’est-a-dire des hybrides du type
Apres avoir justifie le principe de la creation d’hybrides marocains, par un tableau de la progression des mais hybrides dans le monde, l’auteur presente les premiers resultats de ses travaux de selection, c’est-a-dire des hybrides du type
Apres avoir donne des elements de classification des hybrides doubles de mais et indique les categories sur lesquelles ont porte les travaux de selection au maroc, l’auteur presente quatre hybrides issus de ces travaux: 1.Inram 383 : hybride precoce a grains blancs, utilisable en culture seche dans des zones semi-arides ou en culture irriguee en zone aride; 2.Inram 590 : hybride demi-precoce a grains jaunes, susceptible de remplacer les varietes locales dans les grandes zones de culture du mais de chaouia et des doukkala; 3.Inram 720 : hybride demi-tardif a grains jaunes, remarquable par la qualite de son grain et son haut potentiel de production; 4.Inram 935 : hybride tardif a graines blancs, utilisable en culture irriguee et tres productif, aussi bien en grains qu’en matiere verte. L’auteur conclut par des indications sur les aires d’adaptation de ces nouveaux hybrides esur les conditions de leur utilisation optimale.
Les conclusions preliminaires formulees dans la premiere note sur l’influence des irrigations d’appoint appliquees aux hybrides de mais precoces et demi-precoces dans les sables cotiers de la region de rabat sont completees par les resultats obtenus en 1963 et 1964. L’analyse statistique du rendement et de ses composantes d’une part, l’etude de l’evolution du regime hydrique du sol au cours de la periode vegetative du mais d’autre part, mettent en evidence l’influence de la pluviometrie printaniere sur l’efficacite de la fumure en culture seche et d’une irrigation avant floraison en culture irriguee. Il apparait egalement que deux irrigations, l’une avant floraison l’autre apres, ont une action plus reguliere sur le rendement qu’une seule irrigation avant floraison. Il ressort enfin que l’apport d’une fumure proche de l’optimum permet de mieux valoriser l’irrigation surtout en terrain pauvre en matiere organique.
L’auteur examine les possibilites d’accroissement de la production de graines a huiles alimentaires au maroc. Il decrit d’abord la conjoncture actuelle sur le marche mondial et la juge favorable a un tel accroissement, sous la reserve d’une protection du producteur marocain contre le
Les resultats de deux essais d’irrigation d’appoint sur hybrides de mais precoces et demi-precoces, conduits pendant les annees 1961 et 1962 sur la station experimentale de Rabat, sont exposes et discutes. Les deux analyses conduites, statistique classique (methode de variance) et statistique graphique (methode de regression), montrent l’efficacite de la premiere irrigation, apportee avant floraison sur les rendements de ces hybrides cultives en terre sableuse, et celle de la deuxieme irrigation, apportee apres floraison, principalement sur les rendements des hybrides demi-precoces. Les fumures apportees conjointement aux irrigations ont ete par contre, inefficaces dans les conditions de ces experiences, et il semble que seule la deuxieme irrigation puisse valoriser une fumure de fond supplementaire .
Les auteurs ont recherché l'aptitude à la mise en conserve de 34 variétés de pois qui provenaient de la Station expérimentale d'Ellouizia. Ils discutent ici la possibilité de comparer entre elles ces diverses variétés et concluent positivement avec toutefois quelques réserves. Ces variétés sont classées suivant le rendement en pois, la tendreté et le goût. Les échanges entre eau de jutage et pois sont aussi examinés. Neuf variétés sont retenues comme particulièrement intéressantes.
L'auteur montre que l'effet des engrais sur les rendements des cultures depend de la fertilite naturelle des sols. Il existe une relation mathematique, traduite par une fonction de regression, entre le niveau de fertilite du sol et l'accroissement eventuel des rendements consecutif a l'apport des engrais. Au dela d'une certaine valeur-limite de la fertilite naturelle leur effet devient depressif. Le degre de fertilite naturelle des sols etant connu, l'etude de l'equation de regression permet de prevoir les modalites d'effet des engrais, d'estimer les rendements probables des parcelles traitees et de fixer les conditions economiques de leur utilisation pour chaque niveau de fertilite. La technique d'experimentation doit etre modifiee, en utilisant l'heterogeneite des sols comme facteur de base.
l’auteur etudie les avantages respectifs des semis en place et des semis en pepiniere des tomates de primeur et recherche quelle est l’epoque optimum pour effectuer ces semis dans le souss. Des resultats des essais il ressort que les semis en place ameliorent la precocite, les rendements et la croissance des plantes. En ce quI concerne le calibre des fruits, les semis en place sembleraient donner des fruits plus petits. Conjointement a ces essais, l’action des traitements hormonaux a ete etudiee. Les resultats n’ont pas ete vraiment concluants. Il semble toutefois que ces traitements pourraient procurer, mais dans une moindre mesure, des avantages analogues a ceux que donne le semis en place. L’auteur conclut en preconisant dans le souss et peut-etre aussi dans la zone littorale les semis en place. La meilleure epoque de semis dans le souss, se situe, a son avis, entre le 1er octobre et le 1er novembre, plus specialement vers le 15 octobre. Pour les semis en place cette date peut etre repoussee jusqu’au 1er novembre.
l’auteur rappelle les raisons pour lesquelles le lancement de la culture de la betterave a sucre semble tres interessant, non seulement sur le plan economique, mais aussi pour moderniser l’agriculture marocaine et l’associer plus etroitement a l’elevage. Il indique que, depuis 1957, la recherche exprimentale et essais en milieu rural furent menes de front, pour gagner du temps. Apres avoir mentionne les principales regions ou la betterave a ete essayee et en premier lieu le gharb, il rend compte des premiers essais en ce qui concerne les varietes, les techniques culturales, les rendements et les caracteristiques industrielles des betteraves produites. Les resultats de ces essais semblent prometteurs. L’auteur estime que la betterave a sucre peut largement reussir au maroc, en culture seche dans la zone nord-ouest et a l’irrigation dans les plaines plus arides. Le passage de l’experimentation a la vulgarisation peut etre envisage des maintenant dans certains secteurs.
L’auteur rend compte de l’experimentation effectuee en 1960 a la station cotonniere du tadla. Maintien de purete du pima 67. Amelioration d’ashmouni, karnak k 55 et giza 7. Poursuite des hybridations qui donnent des resultats interessants concernant la tenacite et la longueur des fibres. Essais comparatifs de varietes dans le tadla, le gharb, les doukkala et le maroc oriental. Les varietes qui paraissent les plus interessantes sont karnak k 55 pour le tadla; ashmouni, giza 31 et tadla 2 pour le gharb et les doukkala; giza 31, tadla 1 et tadla 2 pour l’oriental. Essais de selection et essais comparatifs de varietes americaines qui montrent la superiorite de deltapine 11 a, deltapine 15 et coker 100.