Véritable baromètre de la campagne agricole et de l’économie nationale, la céréaliculture est la filière la plus importante du secteur agricole. Ainsi, elle regroupe 1,4 million d’exploitations déployées sur 3,65 millions d’hectares, soit plus de 70% de la surface agricole utile (SAU). Procurant près de 30 millions de journées de travail par an, l’activité assure l’emploi à plus de 2,3 millions de personnes, soit près de 18% de la population active.
Grâce à un partenariat avec le Centre international de recherche agricole pour les zones arides, l’Institut national de recherche agronomique (INRA) déploie un ambitieux programme pour lancer des variétés résilientes à la sécheresse et parfaitement adaptées au climat semi-aride du Royaume. Ce programme a déjà permis de développer de nouveaux types de semences pour les trois principales céréales, à savoir le blé dur, le blé tendre et l’orge. Les recherches s’activent pour cibler d’autres céréales comme l’avoine ou le triticale.
«Ce programme a nécessité une dizaine d’années de recherche. L’idée est de croiser, dans une seule variété, les qualités des autres semences, dont particulièrement la résistance à la sécheresse et aux maladies, sans oublier bien entendu le rendement. Nous exploitons la diversité génétique pour dénicher les qualités souhaitées. Les expériences menées ont donné des résultats concluants dans de nombreuses régions du Royaume», souligne Faouzi Bekkaoui, Directeur général de l’INRA.
Source : Finances News
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