L’agriculture est un secteur phare de l’économie nationale. Avec le Plan Maroc Vert (PMV), le Royaume a voulu donner une nouvelle impulsion à l’activité en améliorant la production et la qualité et en assurant une intégration de toute la chaîne de valeur. Afin d’y parvenir, un grand intérêt a été accordé à la filière semencière, dans la perspective d’assurer l’autosuffisance du pays, surtout pour les branches stratégiques, à l’image de la céréaliculture.

Dès le lancement du PMV, un contrat-programme a été conclu entre l’Etat et la profession qui a permis des investissements de l’ordre de 3,7 milliards de DH et la réalisation d’un chiffre d’affaires de 4,2 milliards de DH entre 2009 et 2020. Un grand travail en matière réglementaire et de référencement a été réalisé afin que les normes semencières du Maroc soient arrimées aux standards internationaux.

A cet égard, le catalogue officiel marocain a été, au cours de la dernière décennie, très élargi pour regrouper de nouvelles variétés plus adaptées aux différents terroirs ou climats régionaux du Maroc. Ces efforts ont permis d’assurer une couverture de la totalité de la demande en semences sélectionnées pour la céréaliculture, principale branche du secteur agricole, dont le volume annuel atteint une production moyenne de 2 millions de quintaux, soit une croissance de plus de 230% comparativement à 2009.

Sourcefnh.ma (Edition Electronique du 15/06/2021)