Dans le cadre d’une série de journées de formation organisée au Nord, les éleveurs caprins ont bénéficiés d’une formation dans les innovations en élevage pastoral à Chefchaouen. 

L’objectif de cette journée est d’initier les bénéficiaires aux nouvelles technologies de précision utilisées par l’INRA en élevage pastoral «Smart Grazing» et de les sensibiliser à l’importance de l’incorporation des sous-produits agricoles locaux pour l’alimentation des animaux.

L’élevage caprin se positionne parmi les secteurs clés de l’agriculture dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima (TTA), tout en continuant à contribuer considérablement au développement économique et social sur son territoire. C’est dans ce contexte que l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) à travers son Centre régional de la recherche agronomique (CRRA) de Tanger et l’Association nationale ovine et caprine (ANOC) viennent d’organiser, mardi 7 mai, une journée de sensibilisation et de formation aux innovations en élevage pastoral au niveau de la province de Chefchaouen. 

Cette journée a profité à une trentaine d’éleveuses et éleveurs de chèvres de cette province. L’objectif de cet événement est, selon les organisateurs, d’initier les bénéficiaires aux nouvelles technologies de précision utilisées par l’INRA en élevage pastoral «Smart Grazing» et de les sensibiliser à l’importance de l’incorporation des sous-produits agricoles locaux pour l’alimentation des animaux. «Dans les zones montagneuses de la région TTA, l’élevage caprin joue un rôle très important dans la formation des revenus des éleveurs. Ces élevages sont conduits en extensif avec la majorité des aliments qui proviennent des parcours forestiers», a affirmé Dr Mouad Chentouf, chef du CRRA de Tanger, avant d’ajouter qu’à «ce titre, l’élevage caprin occupe une place de choix dans la stratégie Génération Green avec des projets visant à améliorer sa résilience et sa productivité». 

De son côté, Dr Youssef Chebli, chercheur à l’INRA de Tanger, a fait savoir que le pâturage est associé à des activités journalières considérablement différentes de celles des animaux en stabulation. «Ces activités génèrent des dépenses en énergie que les animaux doivent compenser par des apports alimentaires adaptés pour optimiser leur productivité. Les chercheurs du CRRA de Tanger estiment ces dépenses à travers l’utilisation des technologies de précision telles que les colliers GPS et des capteurs intelligents et permettent de recommander une conduite alimentaire adaptée», a-t-il expliqué.

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