LE SECTEUR PRIVÉ DÉTIENT PLUS DE 90 % DE L’ENSEMBLE DES VARIÉTÉS INSCRITES AU CATALOGUE OFFICIEL MAROCAIN QUI COMPTE PLUS DE 5 800 VARIÉTÉS.
• L’INRA ENTREPREND D’EXCELLENTES ACTIONS MARQUÉES PAR SA FORTE PRÉSENCE AU NIVEAU DE CERTAINES FILIÈRES, NOTAMMENT CÉRÉALIÈRE ET ARBORICOLE.
• PROMOUVOIR L’UTILISATION DES SEMENCES SÉLECTIONNÉES FAIT PARTIE DES PRINCIPALES VOCATIONS DE LA FÉDÉRATION.

Comment le Plan Maroc Vert a contribué au développement de la filière semencière ? Quel est le taux actuel de couverture des besoins des agriculteurs en semences ?
En effet, le Plan Maroc Vert lancé en avril 2009 a permis un développement sans précédent de la filière semencière. Dès son démarrage, un contrat-programme a été signé entre la profession semencière et les pouvoirs publics, pour la modernisation du secteur semencier. Ainsi, le secteur a drainé des investissements importants évalués à 3,7 milliards de DH avec un chiffre d’affaires de 4,2 milliards de DH et 2 millions de journées de travail dont 7 000 emplois directs et 60 000 indirects dans les circuits de distribution et de commercialisation des semences. De plus, le ministère de l’agriculture, par le biais de l’ADA (Agence pour le développement agricole), a réservé une catégorie spécifique de plus de 12 000 hectares de la deuxième tranche des anciennes terres SODEA-SOGETA à la production des semences céréalières.

A côté, la création de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) a accéléré la mise en place d’un arsenal juridique et une réglementation semencière ad hoc répondant aux normes internationales. Parallèlement, le catalogue officiel marocain a connu un enrichissement et renouvellement du profil variétal pour l’ensemble des espèces avec la mise à disposition des agriculteurs de variétés performantes et mieux adaptées aux conditions pédoclimatiques de notre pays.

Source : lavieeco.com (Edition Electronique du 31/05/2021)