L’extension et la productivité des cultures sont limitées par la salinité. Une meilleure valorisation des zones affectées par ce stress nécessite la recherche de variétés tolérantes. Cette étude vise à étudier les mécanismes de la tolérance à la salinité chez des variétés d’orge marocaines par le suivi des variations de la stabilité membranaire des racines de plantes irriguées par des solutions de NaCl/CaCl2 et par l’eau de la source de Ain El Atti (CE=1l,6 mS/cm). Les résultats obtenus ont permis la mise en évidence de l’importance de la stabilité membranaire pour maintenir une faible teneur ionique au niveau racinaire et assurer une bonne production de matière sèche racinaire. Une bonne stabilité membranaire et donc nécessaire pour le maintien du comportement inclusif de l’orge et de sa tolérance à la salinité.
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Les générations FI, F2 et back-cross (BCI et BC2) de vingt quatre croisements ont été analysées afin d’étudier le mode de transmission de la résistance de neuf génotypes de blé tendre à huit groupes de virulence de Septoria tritici. Les modes de ségrégations observés indiquent que la résistance à S. tritici est sous un contrôle génétique simple, conditionné par un ou deux gènes. La résistance à S. tritici s’est révélée dominante dans tous les croisements, à l’exception d’un seul dans lequel elle s’est montrée récessive. Les modes de transmission de la résistance observés suggèrent les déterminismes génétiques suivants: un gène récessif, un gène dominant, deux gènes dominants, deux gènes dont l’un est dominant et l’autre récessif et enfin, deux gènes dominants complémentaires. Un effet maternel a été identifié dans un croisement. Une ségrégation transgressive pour de hauts niveaux de résistance a été observée dans la génération F2 d’un croisement entre deux parents résistants. Des gènes de résistance fonctionnant uniquement en combinaison mais inefficaces à l’état individuel ont été suggérés pour certains génotypes de blé tendre sensibles.
Malgré l’extension de la micro-irrigation dans la région de Massa, la culture de la pomme de terre demeure conduite sous l’aspersion. Actuellement, les informations et les études de recherches sur sa conduite et sa rentabilité économique sous goutte à goutte, sont rares ou inexistantes. Les objectifs de cette étude sont: la comparaison de l’effet des systèmes d’irrigation goutte à goutte et aspersion sur le rendement et l’évaluation de l’efficience et de la rentabilité du goutte à goutte sur la pomme de terre. Les résultats obtenus montrent que sous une bonne gestion des irrigations de la pomme de terre, le goutte à goutte et l’aspersion réalisent de bons résultats téchnico-économiques (rendements élevés, tubercules de bonne qualité), relativement identiques, avec des régimes d’irrigation respectives de 90 pour cent ETM et 100 pour cent ETM. Ces systèmes induisent des marges bénéficiaires par hectare semblables, avec toutefois un léger avantage pour le goutte à goutte. De par ses avantages techniques, telle que la maŒtrise des irrigations et les mauvaises herbes, le goutte à goutte constitue un atout pour la production de la pomme de terre dans la région du Massa.
Dans les 119 relevés floristiques réalisés dans les champs de blé dur, blé tendre et orge dans le périmètre du Tadla durant les campagnes agricoles 1980-81,1981-82 et 1982-83, 269 espèces de mauvaises herbes ont été identifiées. Ces espèces appartiennent à 43 familles botaniques et dont 86 pour cent sont des dicotylédones. Les cinq Poaceae annuelles les plus importantes ont été Avena sterilis, Bromus rigidus, Lolium rigidum, Phalaris brachystachys et P. minor. Les dix mauvaises herbes vivaces les plus importantes ont été Arisarum vulgare, Convolvulus althaeoides; C. arvensis, Gladiolus italicus, Launaea nudicaulis, Muscari comosum, Ornithogalum narbonense, Silene vulgaris, Solanum elaeagnifolium et Ziziphus lotus. Les dix dicotylédones annuelles les plus importantes ont été Anagallis foemina, Calendula arvensis, Chrysanthemum coronarium, Diplotaxis assurgens, Medicago polymorpha, Melilotus sulcata, Papaver rhoeas, Sinapis arvensis, Vicia benghalensis et V, sativa. Toute stratégie de désherbage du blé et de l’orge dans le périmètre du Tadla doit prendre en considération la prédominance des mauvaises herbes graminées et dicotylédones.
Cinquante-deux isolats de Phytophthora infestans (Mont.) de Bary ont été collectés à partir de parcelles cultivées de pomme de terre et de tomate, dans la région de Fès-Saïss (Maroc). Le pathogène a été isolé à partir d’organes infectés (feuilles, folioles, tiges et fruits) et incubé sur un milieu de culture non sélectif à base de petits pois. Des confrontations in vitro des différents isolats ont permis la formation d’oospores et le regroupement des isolats en deux lots sexuellement compatibles: l’un est formé de 4 isolats, l’autre de 48. En l’absence de souches de références, le type sexuel des isolats n’a pas pu être arrêté. Environ 22 pour cent des oospores produites sont capables de germer dans une infusion à base de fumier frais de mouton. Des confrontations révélées compatibles in-vitro ont été reconduites in-vivo sur des folioles de pomme de terre; elles ont permis la formation d’oospores.Le présent article confirme la présence dans les conditions du Maroc, de souches de P. infestans (Mont.) de Bary sexuellement compatibles. La reproduction sexuée dans la nature serait une menace pour nos cultures car: 1) elle peut entraŒner l’apparition de recombinants très virulents dont le contrôle serait de plus en plus difficile, 2) les oospores sont des formes de conservation du champignon dans le sol et à ce titre le sol deviendrait infectieux.
La résistance de onze variétés du riz (Oryzae sativa L.) utilisées ou nouvellement sélectionnées au Maroc à la pyriculariose (Magnaporthe grisea) a été évaluée en utilisant une collection marocaine de onze isolats représentant les différentes lignées clonales détectées dans le pays. L’inoculation a été faite par pulvérisation foliaire d’une suspension de spores. Les résultats obtenus montrent que huit variétés sur les onze testées sont sensibles à toutes les souches utilisées. En outre, les variétés Thaibonnet, Dinar; INRAM6 sont pourvues d’au moins un gène de résistance spécifique vis à vis d’une partie des souches marocaines. La variété Farah s’est révélée résistante à toutes les souches marocaines et à dix isolats en provenance d’autres pays et connus pour leur spectre de virulence très large. Les variétés Elio, et Thaibonnet, malgré qu’elles soient sensibles à presque la totalité des souches marocaines ont un bon niveau de résistance partielle.
Le but du présent travail est d’étudier l’effet de l’ionisation par rayonnement gamma sur certaines caractéristiques fermentaires et rhéologiques de la farine du blé tendre. Les analyses effectuées sur les huit échantillons de blé tendre traités par différentes doses de rayonnement gamma nous ont permis de noter une diminution de l’indice de sédimentation au SDS quand la dose augmente. Le temps de chute de Hagberg présente un maximum à 500 Gray (Gy). Les paramètres mesurés au farinographe ont subi également des variations considérables. Le taux d’hydratation augmente régulièrement, la stabilité et le temps de développement atteignent des valeurs maximales à 500 Gy. L’affaiblissement de la pâte atteint son bas niveau à 750 Gy. Concernant les paramètres mesurés à l’alvéographe nous avons remarqué que la ténacité atteint son maximum de variation à 500 Gy.