La limitation de la productivité et de l’extension des cultures par la salinité incite à rechercher des variétés tolérantes. Ceci constitue une voie pour une meilleure valorisation des zones affectées par ce stress. Cette étude vise à étudier les mécanismes de la tolérance à la salinité chez des variétés d’orge marocaines par le suivi des variations de la stabilité membranaire des feuilles des plantes soumises à des solutions de NaCl/CaCl2 et de l’eau salée de la source de Ain el Atti (CE= 11,6 mS/cm). Les résultats obtenus ont permis la mise en évidence de l’importance de la stabilité membranaire foliaire dans les conditions du stress salin pour assurer une bonne production de matière sèche foliaire, maintenir une bonne sélectivité ionique et pour tolérer de grandes teneurs ioniques au niveau foliaire. Le maintien d’une bonne stabilité membranaire dans les conditions du stress salin est donc nécessaire pour le comportement inclusif de l’orge et de sa tolérance.
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La culture du bananier est localisée actuellement, le long des régions côtières atlantiques d’Agadir jusqu’au Gharb. Son extension aux régions côtières sahariennes est limitée par la crainte des effets nocifs des taux de salinité élevés de l’eau d’irrigation (2 à 8 g/l) et de la fréquence des vents violents. Cette étude a pour objectif d’évaluer le comportement des variétés grande naine et Petite naine, sous les conditions pédoclimatiques de Foum el Oued à Laâyoune. Les résultats agronomiques réalisés par Grande naine et Petite naine sous serre dans le région de Laâyoune sont satisfaisants en 2ème et 3ème génération. Les deux premiers cycles sont longs (18 et 23 mois) et caractérisés par un intervalle plantation floraison de 12 à 17 mois et par une importante hétérogénéité des plants (chevauchement des stades végétatifs). Toutefois la Grande naine reste la variété la plus prometteuse pour cette région. Ses potentialités d’adaptation et ses rendements sont supérieurs à ceux de la petite Naine. Ses productions moyennes pour la 2ème et la 3ème génération sont respectivement de 56 et 54 t/ha pour des cycles de 14,5 mois.
La distance généralisée de Mahalanobis D2 est utilisée comme critère de distinction entre cinq populations de blé dur décrites par quatre variables quantitatives. L’expérimentation a été menée sur deux années (1993-94 et 1994-95) dans l’exploitation agricole Dehal Nouari située au nord de Sétif (Algérie). Les résultats (de cette analyse) indiquent que parmi les quatre variables étudiées, la longueur du grain et de l’épi constituent les variables les plus importantes ou les plus discriminantes. Les populations Oued-Zenati 368 et Bidi 17, constituent le seul couple non distinct ou similaire. Cette ressemblance s’explique davantage par leur généalogie commune. Les autres populations sont, au contraire, distinctes l’une de l’autre.
Les qualités pomologiques de la pomme et son époque de maturité conditionnent sa valeur commerciale et rendent son écoulement aisé sur le marché. L’évaluation qualitative de 27 variétés de pommier a été faite sur la base de la période de croissance, de la coloration et du calibre du fruit. La caractérisation variétale a montré la grande variabilité quant aux caractères mesurés. Celle-ci est liée à des origines génétiques variées. L’influence du milieu sur la couleur est très marquante. Les aptitudes de chaque variété sont présentées et une base de données est établie.
Dans une expérience préliminaire, le rôle de la salinité sur le développement de la gommose due à Phytophthora citrophthora a été démontré. La présente étude a pour objectif de vérifier si cette stimulation du développement de cette maladie était dûe à une action du sel sur l’agent pathogène. Différents sels et potentiels osmotiques ont été comparés. Les résultats obtenus ont montré que l’addition des sels au milieu de culture stimule la croissance de P. citrophthora. Celle-ci est plus importante entre - 1 ,44 bar et -3,11 bar. La croissance varie également en fonction du type de sels. Par ailleurs, les sels contenant dans leur molécule un ion Cl- stimulent l’agressivité de P. citrophthora évaluée sur feuilles détachées du clémentinier.
Une enquête auprès de 107 exploitants, ayant des champs de blé dur ou blé tendre infesté par les adventices, a été conduite dans le périmètre irrigué du Tadla en avril 1997. L’objectif était d’identifier les raisons qui empêchent les céréaliculteurs à avoir des champs sans adventices. Parmi les 175 parcelles cultivées par les exploitants enquêtés, 71 pour cent ont fait l’objet de traitements contre les adventices dicotylédones, 32 pour cent ont été traitées contre les graminées et 26 pour cent sont restées sans désherbage. Tous les exploitants enquêtés disposent d’un pulvérisateur à dos, 20 pour cent possèdent un fût d’une capacité de 200 litres (ouvert en haut) et employé pour préparer la bouillie. Les dix raisons qui ont empêché les exploitants, selon leur jugement, d’avoir des champs sans adventices sont: 1) la faible infestation par les adventices (24 pour cent des réponses), 2) le prix élevé des herbicides (15 pour cent), 3) la coupure de l’eau d’irrigation (13 pour cent), 4) le dépassement du stade approprié des traitements herbicides (12 pour cent), 5) l’inefficacité des traitements herbicides (11 pour cent), 6) la difficulté de reconnaŒtre les adventices graminées au stade plantule (8 pour cent), 7) la préoccupation des exploitants par d’autres activités (5 pour cent), 8) le manque de ressources financières pour acheter les herbicides (4 pour cent), 9) l’absence du propriétaire des parcelles de blé à l’époque du désherbage (3 pour cent), et 10) le désintéressement de certains exploitants à cultiver le blé (3 pour cent).
Des prospections floristiques ont été réalisées dans 25 champs de fève non irriguée dans la province de Settat entre 1993-94 et 1995-96. L’étude a révélé la présence de 191 espèces adventices. Le nombre de dicotylédones a été de 169 espèces (soit 88 pour cent de l’effectif total). Le nombre d’annuelles a été de 166 espèces (soit 87 pour cent). Trois groupes d’adventices ont été identifiées : a) les plantes parasites, b) les dicotylédones non parasites, et c) les monocotylédones. L’orobanche chevelue (Orobanche crenata) a été l’espèce parasite la plus nuisible. Les trois dicotylédones annuelles les plus importantes ont été la moutarde des champs (Sinapis arvensis), le coquelicot (Papaver rhoeas) et le chrysanthème à couronnes (Chrysanthemum coronarium). Les deux dicotylédones vivaces les plus importantes ont été le liseron fausse-guimauve (Convolvulus althaeoides) et le liseron des champs (c. arvensis). Les trois Poaceae annuelles les plus importantes ont été l’ivraie raide (Lolium rigidum), l’avoine stérile (Avena sterilis) et l’alpiste à épi court (Phalaris brachystachys). La Poaceae vivace la plus importante a été le chiendent pied de poule (Cynodon dactylon). Toute stratégie de désherbage de la fève dans la province de Settat doit tenir compte essentiellement a) de l’orobanche chevelue, b) des dicotylédones annuelles non parasites telles que la moutarde des champs, le coquelicot et le chrysanthème à couronnes, c) des Poaceae annuelles telles que l’ivraie raide, l’avoine stérile et l’alpiste à épi court, et d) de certaines vivaces comme le chiendent pied de poule, le liseron fausse-guimauve et le liseron des champs.
Les souches bactériennes d’Agrobacterium, agent du crown-gall, issues de tumeurs de rosacées fruitières et du rosier ont été isolées, en comparaison avec des milieux spécifiques des biovars 1 et 2 classiques et du milieu Malonate/Glutamate additionné de téllurite. Les résultats obtenus s’avèrent intéressants pour ces milieux. Mieux encore, la préparation du MG+tellurite est plus facile et les colonies d’Agrobacterium sont reconnaissables à leurs caractères morphologiques de couleur noir. Il permet aussi l’isolement des Agrobacterium des deux biovars. L’identification biochimique des Agrobacterium nécessite habituellement plusieurs tests. Le présent travail vise à simplifier le nombre des tests sans modifier la nomenclature de cet agent bactérien. Il a été réalisé dans le cadre du projet INCO-CG financé par l’union Européenne. Ce travail a été conduit sur une collection de 305 souches d’Agrobacterium isolées de différentes rosacées fruitières et rosier au Maroc en utilisant 3 tests (au lieu de 10) à savoir l’ Uréase et aesculine, pour identifier les Agrobacterium, et le 3-Cétolactose pour distinguer les biovars 1 et 2. Les résultats confirment ceux de Mougel et al. (17) et Nesme (18) du Laboratoire d’écologie microbienne de l’Université Claude Bernard de Lyon.
Trente et une souches d’Agrobacterium sp., dont 13 du biovar 1 et 22 du biovar 2, ont été testées in vitro pour leur sensibilité à la bacteriocine produite par la souche non pathogène du biovar 2, l’Agrobacterium radiobacter var. radiobacter, souche 84 de Kerr: Le test de sensibilité est réalisé à 3 températures: 20?C, 26?C et 30?C, et 3 temps: 24 heures, 48 heures et 72 heures d’incubation de la souche K84. Les souches du biovar 1 (90 pour cent) se sont montrées plus sensibles que celles du biovar 2 (45 pour cent) à la K84. Le plus grand nombre de souches sensibles est obtenu à 26?C après 48 heures ou 72 heures d’incubation de la souches 84 de Kerr. Les conclusions sur 24 heures ne sont pas fiables. Le résultat est très important à prendre en considération pour décider de la lutte biologique en plein champ.