Une des conséquences de l’irrigation avec une eau à haute teneur en sel est la diminution de la quantité de calcium assimilable par la plante. Le déficit en calcium provoqué par la salinité au niveau de la plante a pour effets une perturbation de la membrane plasmique aux niveaux structurale et fonctionnelle. Ce travail vise à suivre les variations de la stabilité membranaire chez des variétés d’orge soumise au stress salin, en relation avec leurs capacités à accumuler le calcium. Les résultats obtenus ont permis de mettre en évidence que la stabilité membranaire est bien corrélée avec la teneur en calcium et que cette relation peut quelque fois varier selon le traitement appliqué et même l’organe végétal considéré (racine ou feuille). ME HORDEUM VULGARE; STRESS OSMOTIQUE STABILITE GENETIQUE CALCIUM TOLERANCE AU SEL
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La non maitrise technique de la gestion des irrigations de la pomme de terre représente l’un des facteurs limitant pour sa productivité dans le Souss-Massa. Le pilotage des irrigations est basé au niveau des exploitations sur des méthodes traditionnelles telles que le tour d’eau et l’aspect de la plante, qui ne répondent pas aux besoins réels de la plante. Les objectifs de cette étude sont: 1) l’étude de l’effet de ô deux méthodes de pilotage des irrigations (BAC A et le lysimétre) sur le rendement de la pomme de terre. 2) la détermination des doses d’irrigation adéquates pour la pomme de terre dans le Massa. Le pilotage des irrigations quotidiennes de la pomme de terre (Solanum tuberosum) par la cuve lysimétrique adaptée et par le Bacô A ôa donné des rendements élevés (45t et 43t/ha) et des tubercules de bonne qualité. Les quantités d’eau apportées par le Bac avec les coefficients culturaux pris comme référence correspondent à 80 pour cent de celles fournies par le lysimétre. Le pilotage par le Bac nécessite un réajustement du coefficient culturel (Kc) au stade 53 correspondant au grossissement des tubercules. La production de la pomme de terre de bonne qualité, sur le sol sableux de Massa, sous goutte à goutte, nécessite des régimes d’irrigation équivalents à 80 pour cent et 100 pour cent de l’évapotranspiration maximale (ETM ). ME SOLANUM TUBEROSUM; IRRIGATION; METHODE D’IRRIGATION; IYSIMETRE; MAROC
Le froid est un des problèmes qui limite la culture du cerisier. Malgré une floraison abondante le taux de fructification réalisé est faible. Une proportion non négligeable de fleurs est mal constituées. Une autre partie présente des brunissements auniveau de la cavité ovarienne. Leur examen histologique montre que l'avortement ovulaire est à l'origine de cette faiblesse de fructification. ME PRUNUS AVIUM froid; FLORAISON; FRUCTIFICATION; TROUBLE DE LA CROISSANCE
A fin de connaŒtre l’importance de la gommose à Phytophthora des agrumes, des prospections ont été effectuées dans trois régions agrumicoles : Gharb, Berkane et Tadla. Les résultats obtenus montrent que cette maladie pose toujours un problème au niveau des vergers. En effet, l’incidence de la maladie au niveau de la région de Tadla varie de 3 à 22 pour cent avec une moyenne de 9 pour cent. L’incidence moyenne au niveau des vergers prospectés dans la région de Berkane est de 13 pour cent variant de 4 à 23 pour cent. Dans la région du Gharb, la maladie est plus importante. L’incidence varie de 3 à 28 pour cent avec une moyenne de 18 pour cent. Des attaques sur les porte-greffes existent dans les trois régions. Par ailleurs, la densité d’inoculum de Phytophthora spp. au niveau des sols des vergers prospectés dans les trois régions est élevée et varie de 11 propagules par gramme de sol sec à 72 au niveau de la région de Berkane, de 12 à 68 propagules par grammes de sol sec dans la région de Tadla et de 13 à 89 propagules par gramme de sol sec dans la région du Gharb.
Des prospections floristiques ont été réalisées dans 25 champs de lentille (Lens culinaris) non irriguée dans la Basse Chaouia, province de Settat, entre 1993-94 et 1995-96. L’étude a révélé la présence de 188 espèces adventices. Le nombre de dicotylédones a été 164 espèces (soit 87 pour cent de l’effectif total). Les annuelles ont représenté 86 pour cent (161 espèces). Trois groupes d’adventices ont été identifiées: a) les orobanches, b) les dicotylédones non parasites, et c) les monocotylédones. L’orobanche chevelue (Orobanche crenata) et l’orobanche rameuse (0. ramosa) ont été rencontrées dans 40 pour cent des champs prospectés. En se basant sur le recouvrement et la fréquence de chaque espèce, les dicotylédones annuelles les plus importantes ontété le coquelicot (Papaver rhoeas), le chrysanthème à couronnes (Chrysanthemum coronarium) et la vaccaire d’Espagne (Vaccaria hispanica), alors que les vivaces les plus importantes ont été la silène enflée (Silene vulgaris) et le liseron fausse-guimauve (Convolvulus althaeoides). Les deux Poaceae annuelles les plus importantes ont été l’alpiste mineur (Phalaris minor) et l’ivraie raide (Lolium rigidum). Toute stratégie de désherbage de la lentille dans la province de Settat doit tenir compte essentiellement de l’orobanche chevelue, des dicotylédones non parasites telles que le coquelicot, le chrysanthème à couronnes, le liseron fausse-guimauve, la silène enflée et la vaccaire, et des Poaceae annuelles telles que l’alpiste mineur et l’ivraie raide. ME LENS CULINARIS; MAUVAISE HERBE; IDENTIFICATION; MAROC
Des contaminations bactériennes affectent les tissus du palmier dattier en culture in vitro. La recherche de l’origine du Bacillus contaminant a révélé leur endophytisme. L’utilité d’un test de dépistage est donc nécessaire. Le milieu de culture des tissus adapté et enrichi par la peptone (260 mg/l) et l’extrait de levure (80mg/l) est mis au point pour détecter ces contaminants. Il permet l’extériorisation rapide des contaminations en 1 à 4 jours seulement au lieu d’une semaine voire même des mois pour le milieu de culture non enrichi. La lutte contre ces bactéries contaminantes est effectuée par des antibiotiques, mais l’efficacité de ces derniers nécessite des mesures d’accompagnement telles que: - Le nettoyage des tissus contaminés par rinçage dans l’eau distillée stérile dans un premier stade qui permet de diminuer la population bactérienne, et ensuite en solution aqueuse d’antibiotiques pour lutter contre ces bactéries avant même la mise en culture des tissus en tubes. - La stérilisation particulière du matériel (scalpels et pinces pendant 2h. à 180?C!) contaminés par ces bactéries sporulantes en utilisant le bec benzène et l’alcool 95? s’avère très efficace au moment de leur emploi. - La lutte contre ces contaminations en utilisant toutes ces précautions sont autant efficaces que les tissus sont jeunes.
Dans le but de développer une stratégie de lutte biologique contre la sclérotiniose, l’antagonisme de certaines espèces de Trichoderma et Gliocladium à l’égard des hyphes et des sclérotes de Sclerotinia sclerotiorun a été étudié. Les tests d’antagonisme in vitro montrent la sensibilité du pathogène à l’égard des différents mécanismes déployés par les antagonistes. Les Trichoderma agissent par compétition et mycoparasitisme en produisant des enroulements autour des hyphes de l’hôte avec pénétration, alors que G. roseum attaque principalement par antibiose en produisant des métabolites antifongiques. L’activité antagoniste des champignons testés est nettement influencée par la température et le pH du milieu. Les Trichoderma sont plus efficaces à inhiber le pathogène à une température de 25?C et à des pH acides, contrairement à l’espèce G. roseum qui est plus active à des pH basiques et à une température plus basse (15?C). Plusieurs réactions ont été observées chez les hyphes de l’hôte telles que la vacuolisation, la désintégration, le brunissement des hyphes et la sécrétion de masses gélatineuses. Ces deux dernières manifestations, observées uniquement chez les hyphes non parasités, pourraient être le résultat d’une réaction de défense du pathogène à l’attaque des antagonistes. En culture liquide, les différents antagonistes ont produit des métabolites capables d’inhiber la croissance in vitro du S. sclerotiorum ainsi que de plusieurs autres champignons phytopathogènes. La purification partielle de ces métabolites par CCM a révélé que les fractions actives ont des Rf situés entre 0,73 et 0,82. L’expérience visant la destruction des sclérotes dans le sol en utilisant les antagonistes sous formulation ôBran Acid-Fermentation Biomassô a montré que les espèces de Trichoderma et de Gliocladium sont capables de détruire les sclérotes du pathogène avec des taux variant entre 38 et 64 pour cent.
Des prospections floristiques ont été réalisées dans 25 champs de pois chiche de printemps non irrigué dans la province de Settat entre 1985-86 et 1995-96. L’étude a révélé la présence de 148 espèces adventices. Le nombre de dicotylédones a été de 129espèces (soit 87 pour cent de l’effectif total). Le nombre d’annuelles a été 120 espèces (soit 81 pour cent). En se basant sur le recouvrement et la fréquence, les trois dicotylédones annuelles les plus importantes ont été la chicorée frisée (Cichoriumendivia), le coquelicot (Papaver rhoeas) et la germandrée épineuse (Teucrium spinosum). Les trois dicotylédones vivaces les plus importantes ont été le liseron fausse-guimauve (Convolvulus althaeoides), le liseron des champs (C. arvensis) et la momordique (Ecballium elaterium). La Poaceae la plus importante a été l’avoine stérile (Avena sterilis). L’orobanche chevelue (Orobanche crenata) n’a été rencontrée dans aucun champ prospecté. Toute stratégie de désherbage du pois chiche de printemps dans la province de Settat doit tenir compte de la prédominance des adventices dicotylédones (en particulier la chicorée frisée, le coquelicot, la germandrée épineuse, le liseron fausse-guimauve, le liseron des champs et le concombre d’âne) et des Poaceae (en particulier l’avoine stérile). ME POIS CHICHE; MAUVAISE HERBE; IDENFITICATION MAROC