Le présent travail s’inscrit dans un programme de sélection sanitaire des agrumes, mené par l’Institut National de la Recherche Agronomique (Maroc). Ses objectifs sont la conservation du germoplasme, le rajeunissement de la collection nationale d’agrumes et la production des plants d’agrumes sains et indemnes des maladies virales et bactériennes.53 variétés de mandarinier et de tangelo ont été assainies par le micro greffage d’apex combiné avec la thermothérapie et 34 variétés polyembryonées de mandarinier par la sélection nucellaire.Le taux de réussite de reprise de micro greffage a été de 46 pour cent à 100 pour cent respectivement en 1994 et 1997. Celui du deuxième greffage a atteint 66 pour cent en 1997. Les résultats de l’indexage biologique montrent que 43 pour cent des variétés de mandarinier et de tangelo se sont révélées indemnes de maladies. Les plantules nucellaires sont issues de semis de graines de 34 variétés de mandarinier polyembryonées et greffés sur le bigaradier. Avant leurs plantations, 340 plants nucellaires ont été indexés pour contrôler leurs états sanitaires vis à vis de la psorose. Ceux qui se sont révélés sains, ont fait l’objet d’une étude pomologique pour confirmer leurs authenticités variétales.
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Deux essais ont été menés en 1994 et 1997 aux domaines expérimentaux de Sidi Allal Tazi et de Aïn Taoujdate respectivement. L’objet est d’évaluer 22 populations F2 et 45 lignées F5 de colza dérivées de ces populations et d’estimer le progrès génétique ou la réponse à 3 cycles de sélection permettant d’obtenir 14 lignées à partir de 6 populations F2. L’analyse de la variance a montré l’existence de différence significative entre les 22 populations sur la base du rendement grain et du rendement huile qui varient entre 3 et 12 g et entre 1,15 et 5,64 g, respectivement. Les lignées F5 sont, par contre, comparables quant à ces deux caractères; les moyennes respectives sont de l’ordre de 15 g et 6,63 g. Le progrès génétique obtenu pour le rendement grain et le rendement huile est très intéressant. La réponse à la sélection moyenne annuelle est de 33 pour cent et 30 pour cent, respectivement. Ce progrès est dû essentiellement à un gain en matière du nombre de siliques par plante et du poids de JOOO graines dont les héritabilités moyennes réalisées sont, respectivement, de l’ordre de 74 pour cent et 91 pour cent.
Ce travail de synthèse a permis de recenser 123 essais de désherbage chimique du blé tendre réalisés dans 10 provinces et 4 périmètres marocains entre 1948-49 et 2000-2001: 100 essais en bour et 23 essais en irrigué. Un total de 76 essais a été conduit dans les domaines de l’état et 47 chez les agriculteurs. Un total de 39 herbicides formés d’une, de deux ou de trois matières actives a été testé dans les essais en bour, alors que 21 herbicides ont été étudiés en irrigué. Les densités des adventices estimées au stade épiaison de la culture ont varié entre 7 et 488 plantes/m2, et les poids secs ont varié entre 51 et 6486 kg/ha. Les pertes en rendement grain du blé dues aux adventices ont varié entre 0 et 80 pour cent en bour et en irrigué. Les gains de rendement grain du blé dus au désherbage chimique ont dépassé 100 pour cent dans 10 essais en bour et 8 en irrigué. Ils ont dépassé 100 kg/ha dans 100 pour cent des essais irrigués et 75 pour cent des essais en bour. Ils ont dépassé 1000 kg/ha dans 16 essais en bour (16 pour cent) et 19 en irrigué (83 pour cent). Les rendements en paille ont dépassé 1000 kg/ha dans 4 essais en bour et 4 en irrigué. Selon les prix actuels des grains du blé tendre, des herbicides et de la main d’ouvre, le désherbage chimique contre les dicotylédones aurait été rentable dans 100 pour cent des essais irrigués et dans 75 pour cent des essais en bour. Le désherbage contre les graminées aurait été rentable dans 91 pour cent des essais irrigués et 57 pour cent des essais en bour. La formation des agriculteurs dans les domaines de reconnaissance des adventices graminées et dicotylédones, du choix des herbicides et des techniques d’application est nécessaire pour la généralisation du désherbage chimique du blé tendre au Maroc. Même si le désherbage chimique n’augmente pas les rendements, il réduit la production des semences des adventices et améliore la qualité des grains et de la paille du blé.
Cette étude vise d’une part, de trouver les conditions favorables à la mutilplication du Verticillium dahliae, agent causal de la verticilliose de l’olivier, sur deux milieux de culture (Richard et Gzapeck) en fonction du pH, et à montrer d’autre part que le milieu Richard à , 7pH8, est le milieu favorable pour le développement du parasite ainsi que la sécrétion des substances toxiques. De même, il a été constaté que l’extrait butanolique (E) est le plus toxique sur les jeunes rameaux de l’olivier.
La mycorhization de jeunes plantules de ligneux peut leur procurer un avantage lors de leur transplantation et pendant les premières années de croissance. Dans cette expérience en serre, nous avons étudié l’effet de l’inoculation par une souche de Glomus intraradices sur des plantules d’arganier appartenant à 6 clones différents et multipliées par bouturage. Pour chaque clone les plants sont séparés en 2 lots, l’un mycorhizé, l’autre non mycorhizé. Les plantes se sont développées en pot dans un substrat minéral saturé par une solution nutritive et ont été irriguées régulièrement par de l’eau déminéralisée. Quel que soit le clone, les résultats montrent que l’inoculation a un effet positif sur la croissance, mais l’intensité de la réponse est différente selon le clone. Elle se manifeste dès 4 semaines pour le clone 1.10, après 7 semaines pour les clones 1.1 et 3.3 et après 12 semaines pour les clones 3.4, 3.9 et 3.10. Outre l’effet sur la longueur totale des axes aériens, on a mis en évidence un effet sur la matière sèche formée. Calculé à partir des poids secs récoltés, l’indice de dépendance mycorhizienne relative (lDMR, qui exprime la dépendance d’une plante à la mycorhization), est le plus élevé pour le clone 1.1 avec 61 pour cent alors qu’il est de 51 pour cent pour le clone 1.10 et 30 pour cent en moyenne pour les autres clones. Ces différences semblent liées à une interaction entre la souche de champignon endomycorhizien utilisée et le clone d’arganier. Des travaux se poursuivent aussi bien sur la multiplication végétative que sur la recherche de souches efficaces et adaptées aux conditions pédoclimatiques du Sud-Ouest marocain.
Sur les sols sableux à taux d’infiltration rapides et à faibles capacités de rétention, l’optimisation du rendement de la pomme de terre nécessite des irrigations fréquentes relativement élevées et des doses de fertilisation azotée élevées, Cependant, dans cet environnement, les pertes potentielles de l’azote par lessivage sous forme de nitrates restent importantes, L’objectif principal de cette étude est de contribuer à l’évaluation de l’effet de l’interaction entre l’irrigation et le rythme d’apport d’azote sur le rendement et le lessivage des nitrates. Trois régimes d’irrigation et deux rythmes d’apport d’azote ont été utilisés, Les régimes d’irrigation équivalents à 80 pour cent et 100 pour cent de l’ETM ont induit à une amélioration du rendement et de la qualité des tubercules par rapport aux régimes à 60 pour cent et 140 pour cent de l’ETM. Les rendements moyens réalisés sont respectivement de 42,64 t et 42,27 t/ha pour 1998 et de 22,88 t et 26 t/ha pour 1999. La chute du rendement au niveau de 0,6 ETM est due, principalement, à l’augmentation du taux des calibres moyens (CM) au détriment des hors calibres (HC), Le rythme d’apport d’azote et son interaction avec l’irrigation n’ont pas eu d’effets significatifs sur le rendement et ses composantes, Le régime d’irrigation reste le facteur le plus déterminant pour les niveaux de production et la qualité des tubercules, Le régime 1.4 ETM a induit une réduction significative de la densité spécifique et de la matière sèche des tubercules et une diminution notable des taux des nitrates au niveau de la zone racinaire (60cm). Les irrigations équivalentes à 80 pour cent et 100 pour cent de ETM sont les plus efficaces pour la pomme de terre de primeur et de saison dans le Massa.