Pour être efficace, un antagoniste doit posséder une bonne aptitude à la compétition saprophytique. Quatre méthodes ont été utilisées dans cette étude pour évaluer ce caractère: colonisation de la paille, des pastilles gélosées, du papier filtre et l’hydrolyse de la carboxymethylcellulose. L’application de ces méthodes à quelques souches de Trichoderma d’origine marocaine a abouti à des résultats convergents qui ont permis de retenir T viride (TV1, TV2, TV3, TV4) et T. harzianum (THI et TH2) comme souches possédant une forte aptitude saprophytique.
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L’élevage de Aphis gossypii Glov. sur cotonnier à différentes températures a montré que celle-ci ont une grande influence sur le développement, la fécondité et la longévité de ce ravageur. Entre 10 et 30?C la vitesse de développement est inversement proportionnelle à l’augmentation de la température. Le seuil thermique de développement calculé de A.gossypii est voisin de 3?C. Dans l’intervalle des températures testées, la fécondité moyenne totale est plus élevée entre 15 et 26?C qu’aux températures supérieures. Dans les conditions du Tadla, A. gossypii présente plus de 15 générations. Certains points relatifs à la dynamique des populations de ce ravageur ont été expliqués.
Le secteur des agrumes constitue une composante de l’économie mondiale la plus importante tant en valeur qu’en volume. Il occupe la première place des productions fruitières à raison de tonnes. Ces dernières années et suite à la libéralisation des échanges commerciaux, la qualité des fruits frais de table des agrumes est devenue la principale préoccupation des agrumiculteurs en raison qu’elle représente le facteur déterminant de la valeur commerciale de la production au niveau des marchés d’exportations. Par conséquent, ces dispositions peuvent perturber la commercialisation des agrumes et en particulier le groupe des petits fruits. La qualité des fruits est définie par de nombreux critères qui diffèrent d’un pays à un autre. Parmi les différentes méthodes d’amélioration génétique des agrumes, la création des variétés triploïdes (2n=3x=27) représente une voie extrêmement prometteuse. En effet, les variétés triploides sont, en général, stériles, elles présentent une plus grande vigueur et une taille de fruit supérieure aux variétés diploides. Plusieurs voies exploratoires sont développées actuellement à l’échelle mondiale pour obtenir des hybrides triploides :- des croisements entre des variétés tétraploides et diploïdes, - la culture in vitro des tissus d’albumen triploides, -la fusion de protoplastes entre cellules haploides et diploides et - la sélection des triploides dans les descendances de croisements entre parents diploides par production de 2n gamètes. C’est cette dernière voie que L’Institut National de la Recherche Agronomique (Programme agrumes El Menzeh ) a appliqué pour la première fois pour la création de nouvelles variétés triploides de mandariniers aspermes et ce depuis l’année 1996. En effet, 70 hybrides triploides (identifiés par cytométrie en flux au CIRAD FLHOR France) ont été obtenus par des croisements entre parents diploïdes (mandariniers et clémentinier). Ces triploïdes sont en cours d’évaluation pour d’autres caractères qualitatifs et quantitatifs que nous proposons d’exploiter dans le cadre de ce projet.
Ce travail concerne la synthèse de 117 essais de désherbage chimique du blé dur (Triticum durum Desf.) réalisés dans 8 provinces et 4 périmètres irrigués entre 1970-71 et 2000-01 : 86 essais en bour et 31 en irrigué. Un total de 89 essais a été conduit dans les domaines de l’état et 28 essais chez les agriculteurs. Un total de 45 herbicides composés d’une, de deux ou de trois matières actives a été testé dans les essais en milieu bour et 15 herbicides testés dans les essais irrigués. Les densités des adventices estimées au stade épiaison de la culture dans les parcelles non désherbées ont varié entre 6 et 741 plantes/m2, et les poids secs ont varié entre 50 et 7990 kg/ha. Les pertes en rendement grain du blé dues aux adventices ont varié entre 0 etl00 pour cent en bour et entre 0 et 80 pour cent en irrigué. Les gains de rendement grain dus au désherbage ont dépassé 100 pour cent dans 8 essais en bour et dans 2 essais irrigués. Ils ont dépassé 100 kg/ha dans 100 pour cent des essais irrigués et dans 70 pour cent des essais en bour. Ils ont dépassé 1000 kg/ha dans 24 essais irrigués (77 pour cent) et 15 essais en bour (17 pour cent). Les rendements en paille ont dépassé 1000 kg/ha dans 10 essais irrigués et 6 essais en bour. Selon les prix actuels des grains du blé dur, des herbicides et de la main d’ouvre, le désherbage chimique avec les herbicides anti-dicotylédones a été rentable dans 100 pour cent des essais irrigués et dans 70 pour cent des essais en bour. Le désherbage avec les anti-graminées a été rentable dans 97 pour cent des essais irrigués et dans 44 pour cent des essais en bour. L’amélioration des rendements en grain et en paille a été évidente quand le désherbage chimique a été associé à d’autres techniques agricoles performantes. La formation des agriculteurs dans les domaines de reconnaissance des adventices au stade plantule, du choix des herbicides et des techniques d’application est nécessaire pour la généralisation du désherbage chimique du blé dur au Maroc.
Deux essais ont été entrepris pour déterminer l’époque de traitement fongicide contre la septoriose du blé en irrigué, au niveau du domaine expérimental de Tazi durant les campagnes agricoles 1995-96 et 1996-97. Les conditions climatiques étaient favorables au développement de la maladie. Les essais de lutte chimique ont mis en évidence l’intérêt du choix de la période de traitement. Les résultats obtenus montrent que l’apport du produit au stade montaison ou gonflement a permis une amélioration de l’efficacité du fongicide qui s’est traduite par une réduction de la sévérité de la maladie suivi d’un accroissement du rendement avec une bonne qualité grainière.
Deux essais ont été mis en place au niveau du domaine expérimental de Tazi et conduits en irrigué, durant les campagnes agricoles 1995-96 et 1996-97. Les différentes opérations culturales (travaux du sol, traitements, récolte ... ) ont été bien menées et à temps. Les conditions climatiques étaient favorables au développement des septorioses sur céréales. Ainsi, dès le stade tallage, la maladie était présente dans toutes les parcelles élémentaires. Au stade o— nous avons réalisé les observations, l’incidence de la maladie au niveau des parcelles traitées était de l’ordre de 70 à 90 pour cent plus ou moins similaire au témoin non traité. L’apport des produits par pulvérisation foliaire en deux applications (montaison, gonflement) a pu réduire la sévérité de la septoriose de plus de 90 pour cent par rapport au témoin sans fongicide. Pour les autres paramètres étudiés (rendement et poids de 1000 grains), il y’ avait des différences parmi les traitements fongicides utilisés. En général, les meilleurs rendements ont été obtenus lors de traitement des parcelles avec l’association de fongicides systémiques de deux familles différentes et les graines produites étaient de très bonne qualité par rapport au témoin.