L’élevage dans les zones arides s’est fondé pendant des siècles sur une combinaison variable de systèmes agricole et pastoraux. Pendant le siècle dernier, la sédentarisation et la densification des usages des terres ont contribué à l’émergence de systèmes nouveaux, plus productifs mais aussi, d’un point de vue écologique, plus destructifs. Les pâturages étant surexploités, la durabilité des systèmes qui continuent à en dépendre largement est menacée, ainsi qu’est menacé l’ensemble ou l’environnement qui les abrite. D’ou le lien direct entre la problématique de l’élevage et celle de la gestion durable de l’ensemble des ressources naturelles. Les expériences menées en Afrique du Nord et au Moyen Orient suggèrent que les approches intégrées et participatives peuvent générer une gestion plus efficiente des ressources et des politiques plus efficaces de lutte contre la pauvreté. La plus récente de ces approches est l’approche ô Développement locale ô, Elle vise à organiser les populations locales sur une base décentralisée et à les impliquer dans les processus de planification de manière à les responsabiliser en tant que citoyens. Ce papier introduit les principes de base de l’approche, en liaison avec la problématique de l’élevage et celle du développement des petites exploitations.
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Les pluies dans l’oasis de Figuig sont rares, les précipitations atmosphériques sont très faibles et inférieures à 100 mm par an. Les palmeraies de l’oasis sont irriguées principalement par des sources souterraines: 71 pour cent des palmiers dattiers sont irrigués par les retaras (Joggara), 21 pour cent par les puits et 8 pour cent par les eaux d’inondations pluviales (en bour). Parmi les retaras, la source Tzadert est la plus importante, puisqu’elle irrigue 39 pour cent de l’ensemble de la population phoénicicole de L’oasis contre 31 pour cent pour les autres retaras. L’enquête réalisée sur le terrain a révélé aussi que le degré d’attaque de la fusariose vasculaire dépend de la source d’eau, de la fréquence d’irrigation et de la qualité physico-chimique des eaux. Ainsi, les palmiers dattiers qui reçoivent beaucoup d’eau sont les plus vulnérables vis el vis du Bayoud. Les eaux chaudes (28 à 34?C) ou acides (pH de 6 à 6.5) favorisent l’attaque des variétés sensibles par le champignon pathogène. Les eaux de puits relativement chargées en sel semblent, cependant, affaiblir cette attaque.
Dans cette étude, nous avons démontré que l’agent causal de la fusariose vasculaire du palmier dattier (Fusarium oxysporum fsp albedinis) sécrète dans le milieu extra-cellulaire une quantité importante de protéines. Par electrophorése (PAGE-SDS), nous avons identifié 8 bandes protéiques dans les filtrats concentrés de culture de champignon. Les masses moléculaires de ces protéines varient de 65 à 13 Kda. Le même profil électrophorétique est obtenu pour 3 isolats pathogènes du Fusarium oxysporum fsp aLbedinis d’origine différente. Par contre, un profil différent est obtenu pour un isolat saprophyte de Fusarium oxysporum. Les dosages enzymatiques ont révélé dans ces filtrats de culture une importante activité pectinolytique et cellulolytique mais une faible activité protéolytique. L’influence du pH, de quelques inhibiteurs et de la chaleur sur ces activités enzymatiques a été également étudiée.
Cette étude a pour but d'évaluer la structure génétique des populations locales de blé dur pour contribuer au développement de l'approche de conservation in Situ au Maroc. Trente quatre populations locales de blé dur de la région d'Errachidia ont été analysées. Trois variétés de blé dur (Cham 1, Marzak, Omrabia) et une variété de blé tendre (Saada) ont été utilisées comme référence dans cette étude. Cent trente trois microsatellites ont élé étudiés, 25 microsatellites se sont révélés polymorphes (18,7 pour cent ). Douze microsatellites amorces ont été utilisées dans l'évaluation de la diversité génétique de toutes les populations. Les analyses montrent une faible diversité entre les différentes populations. La dissimilarité ainsi que le dendrogramme obtenus regroupent toutes les populations en un seul groupe ou métapopulation et les variétés utilisées comme référence en un autre groupe. La faible diversité observée et le réarrangement de toutes les populations en un groupe ou métapopulation peut être le résultat d'une adaptation spécifique à la région (sélection naturelle), d'une sélection par les agriculteurs de la région ou d'un faible échange des semences avec les agriculteurs des autres régions.
Un essai a été réalisé en 1998 pour évaluer l’effet de quatre densités de semis du blé (150, 200, 250 et 300 grains/m2) sur la croissance, Le développement et Le rendement de l’avoine stérile. Les résultats ont montré que toutes les densités de blé ont réduit le nombre de talles et le nombre de feuilles vertes par pied, la matière sèche et la hauteur de l’avoine. stérile avec des résultats similaires d’une densité à l’autre. Les pertes de rendement de l’avoine stérile étaient également similaire et elles ont varié de 2,44 qx/ha à la densité 150 plantes/m2 à 2.79 qx/ha à la densité de 300 plantes/m2. De plus, le rendement en grain du blé a varié de 12 qx/ha à la densité de 150 plantes/m2 à 14 qx/ha à la densité de 300 plantes/m2. Ainsi les plus grandes pertes de rendement ont été obtenues avec les densités les plus fortes pour l’avoine stérile et les plus faibles pour le blé. De là , les faibles densités de blé permettent aux plantes d’avoine stérile de produire plus de graines, augmentant ainsi le potentiel infectieux pour la saison suivante.
Des relevés floristiques ont été réalisés dans 26 champs de blé tendre, 22 champs d’orge et 19 champs de blé dur situés dans les communes rurales de Beni Oukil, Beni Chegdal et Dar Ould Zidouh au nord du périmètre irrigué du Tadla entre 1995-96 et 1997?98. Cette étude a permis d’identifier 135, 136 et 113 espèces adventices respectivement dans le blé tendre, l’orge et le blé dur. Le coquelicot (Papaver rhoeas L.), le chrysanthème à couronnes (Chrysanthemum coronarium L.) et la vesce de Bengale (Vicia benghalensis L.) ont été parmi les adventices dicotylédones annuelles les plus importantes dans chacune des céréales. Le jujubier des lotophages (Ziziphus lotus (L.) Lam.) a été parmi les espèces vivaces les plus importantes. Dans 6 essais de conduite des céréales chez les agriculteurs (trois essais de blé tendre, un essai de blé dur, un essai d’orge et un essai de triticale), l’application de triasulfuron + terbutryne (15 + 150 g/ha) ou tribénuron méthyle (9,375 glha) au stade début tallage des cultures a réduit le poids sec des adventices dicotylédones de 91 à 100 pour cent . Ces traitements ont augmenté les rendements grain du blé tendre de 600 à 2841 kg/ha et les rendements paille de 1100 à 2040 kg/ha par rapport au désherbage au stade montaison avec 2,-D + MCPA (330 + 341 g/ha). Triasulfuron + terbutryne (15 + 150 g/ha) a augmenté les rendements grain du blé dur, de l’orge et du triticale respectivement de 1886, 1564 et 594 kg/ha et les rendements paille de 5493, 6117 et 829 kg/ha par rapport au désherbage au stade montaison avec 2,-D + MCPA (330 + 341 g/ha). Le désherbage chimique précoce des céréales non irriguées en milieu aride et semi-aride est nécessaire pour augmenter les rendements grain et paille.
L’efficacité de l’imazapic a été comparée el celle du glyphosate contre l’orobanche dans la fève et la lentille dans un essai en pots sous serre en1998-99 et 1999-2000. L’imazapic a été appliqué au stade formation de tubercules de l’orobanche et deux semaines après avec les doses de 5+5, 10+0 et 10+10 g.l1l.a./ha. Pour le glyphosate, deux modes d’apport ont été utilisés, l’un consiste en l’application de 60 g.m.a./ha au stade formation des tubercules d’orobanche et 60 g.m.a./hla après 15 jours, l’autre en trois applications (3 x 60 g.m.a./ha ) à partir du stade début floraison des deux cultures et 15 et 30 jours après. L’imazapic a efficacement contrôlé l’orobanche dans la fève à raison de 86 à 89 pour cent et 95 à 100 pour cent pour une et deux applications de 10 g.m.a./ha, respectivement et 64 à 82 pour cent pour la dose de 5+5 g.m.a./ha par rapport au témoin non traité. Cette efficacité a été de 90 à 100 pour cent pour 5 et 10 g.m.a./ha, respectivement dans la lentille. Le glyphosate a aussi assuré une bonne efficacité sur l’orobanche dans la fève et bonne à excellente efficacité dans la lentille pour l’application respective de deux et trois apports de 60 g.m.a./ha. Le meilleur rendement grain produit par la fève est celui réalisé après traitement à l’imazapic à la dose de 10+10 g.m.a./ha et au glyphosate 3 x 60 g.m.a./ha. Dans la lentille, l’imazapic a engendré un rendement grain supérieur ou égal à celui obtenu par le traitement au glyphosate 3 x 60 g.m.a./hla. Le traitement de référence (glyphosate 2 x 60 g.m.a./ha) a permis une production égale au témoin non infesté. La phytotoxicité des herbicides a été négligeable à légère dans l’ensemble de traitements.
Après les observations et les expérimentations réalisées sur la maladie de l’enroulement foliaire dans le vignoble, les principaux; symptômes de la maladie ainsi que leurs effets sur les produits de la vigne ont été définis. Cependant, les connaissances sur son étiologie ne sont pas encore complètes. En effet, sept Closterovirus sont associés à la maladie de l’enroulement foliaire de la vigne (Turturo et al., 2000), certains de ces virus sont démontrés comme en étant les véritables agents, le rôle des autres n’a pas encore été démontré. La recherche du rôle du GLRVa2 dans le syndrome de l’enroulement viral, chez les cépages de cuve et de table, en Tunisie, a été réalisée en utilisant les techniques complémentaires suivantes:- la symptomatologie en plein champ a permis de repérer des souches extériorisant les symptômes caractéristiques de l’enroulement foliaire de la vigne en plein champ;- L’analyse systématique au moyen de l’EUSA a permis de déceler la présence du GLRaV2 dans les échantillons provenant du champ ou cultivés en serre. avec ou sans symptômes;- L’indexage biologique par greffage des échantillons sur des indicateurs ligneux sensibles permet de caractériser l’enroulement commun et d’extérioriser des symptômes suggérant la présence du GLRaV2 sur des indicateurs spécifiques;- L’amplification génique au moyen de la technique moléculaire RT-PCR a confirmé la présence du GLRaV2 dans des échantillons non enroulés au champ sur des variétés normalement sensibles;- L’observation des particules virales dans des échantillons confirmés infectés par les différentes méthodes utilisées, est vérifiée au moyen de l’immuno-électromicroscopie.
Durant une enquête effectuée dans le sud tunisien, un cas de chlorose virale similaire à la maladie du calico de l’amandier, décrite dans la littérature, a été observé et a fait l’objet de tests biologique (plante indicatrice herbacée), microscopique (DIP, ISEM et décoration) et moléculaire (RT-PCR). L’ensemble des méthodes utilisées a permis d’identifier le virus des taches annulaires nécrotiques des Prunus (PNRSV) comme étant associé à cette maladie. En outre, une caractérisation biologique de l’isolat a été faite. Des éludes ultérieures de caractérisations comparées de différents isolats apporteraient de plus amples informations quant à La diversité biologique dont différentes souches de ce virus seraient à l’origine.
La sélection des clones résistants de cacaoyer à Salzlbergella singularis Hagl. a été effectuée au laboratoire selon la technique de microtests. Elle a porté sur quatorze clones et a permis de quantifier les niveaux d’attractivité des clones vis-à -vis de S. singularis et de les classer en trois groupes: clones peu attractifs, clones non différents et clones hautement attractifs. Le nombre moyen de piqûres alimentaires dénombrées sur le témoin de référence est de 5,57 piqûres. Le clone Na33 a le nombre moyen de piqûres le plus élevé soit 6,18 et IFClOO la plus faible moyenne soit 5,29. Le clone Na33 est le plus attractif alors que les clones ICSlOO, IFC100, Sca12 et Na32 sont peu attractifs. Les clones IFC1363, IFC1362, IFC1374, UPA337, T60/887, ICSJ. lMC60 et ICS95 sont non différents. Le nombre de piqûres alimentaires dénombrées sur eux étant égal à celui inventorié sur le témoin de référence.