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Le psylle de l'olivier, Euphyllura olivina, est un insecte qui provoque des dégâts importants sur les jeunes pousses et les organes florifères de ['olivier, il affecte ainsi la production. Après avoir estimé les taux d'infestation de l'olivier par le psylle dans une station oléicole au Haouz et, dans la perspective de rechercher des biocides compatibles avec une production biologique, des composés phénoliques extraits de l'olivier ont été testés sur les adul1es du psylle. L'infestation des rameaux florifères par ['insecte a été estimée depuis le gonflement des boutons jusqu'au début de la floraison de l'olivier. Les composés phénoliques ont été extraits à partir des jeunes feuilles de l'olivier et pulvérisés sur des rameaux infestés par des couples du psylle. Deux variétés ont fait l'objet de l'étude, l'Arbéquine et la Ménara. L'infestation par les adultes est variable d'un rameau à l'autre, généralement, elle est en moyenne de 12 adultes par mètre linéaire de rameau. L'occurrence des larves est relevée sur 15-22% des rameaux observés. Le traitement des rameaux infestés par le psylle provoque une mortalité moyenne de 63,5% et de 71,7% des populations testées respectivement sur Menara et sur Arbéquine,. ses mortalités dépassent celles relevées dans les lots témoins: 53,7% sur Ménara et 46,2% sur Arbéquine. Les résultats obtenus sont discutés et des tests sur les autres stades du psylle sont envisagés.

2006
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2006), no 118-119 , p. 3-19

La cochenille violette, Parlatoria pergandii (Comstock), étudiée sur deux années successives 2002 et 2003 présente trois générations annuelles sur l'oranger "valencia-Iate (Citrus sinensis L.) dans la région agrumicole du Gharb au nord-ouest du Maroc. La première génération débute sur feuilles à partir de mars-avril, alors que les jeunes fruits ne Sont réellement infestés qu'au moment du démarrage de la génération d'été. En juillet. Cependant, l'orange "valencia-late" qui persiste sur l'arbre entre 10 et 12 mois, de la nouaison à la récolte, est une variété où la troisième génération débute à la véraison en octobre; elle se maintient et prolifère sur fruits tout au long de l'automne el de l'hiver, amenant de fortes infestations à la récolte. Deux périodes de lutte contre la cochenille peuvent être retenues pour sauver la production au cas où les infestations ne sont pas limitées par des facteurs biotiques ou abiotiques: l'une contre la génération du printemps en juin-juillet, la deuxième, si nécessaire contre la génération d'automne en octobre. Les chaleurs estivales réduisent fortement les populations de la cochenille et de son principal parasitoïde autochtone, Aphytis hispanicus (Mercet). L'été caractérisé par des températures maximales excessives au mois d'août: moyenne des maxima, 33,6°C en 2002 et 37,7°C en 2003, engendre des taux de mortalité pouvant atteindre ou dépasser les 90% parmi les populations de la cochenille, avec parfois une disparition quasi complète de l' auxiliaire. En effet, pour ce dernier, si les taux de parasitisme en période favorable de printemps et d'automne 2002 ont permis d'atteindre des maxima de l'ordre de 27 à 50%, A. hispanicus n'est pas retrouvé en verger suite aux fortes températures de l'été 2003. La surveillance des populations de la cochenille violette doit donc tenir compte de la phénologie de cette espèce et de l'activité de son auxiliaire, qui seront liées à ['évolution de la phénologie de la plante hôte et aux variations des conditions climatiques en verger.

2006
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2006), no 118-119 , p. 21-39

Des prospections ont été menées durant les années 2004, 2005 et 2006 en vue de l'identifi¬cation des principaux phytonématodes associés à la vigne et d'autres cultures au Maroc. Les nématodes à galles, Meloidogyne incognito et M.javanica ont été très fréquents sur les cul¬tures de vigne. pêcher, bananier, haricot el petit pois. Les nématodes Xiphinema indes, X. pachtaicum et Mesocriconema xenoplax ont été associés à la culture de la vigne. Tylenchuchus semipenetrans. Hemicycliophora arenaria et Xiphinema sp. ont été trouvés dans les ver• gers d'agrumes. Aphelenchoides ritzemabosi et A. fragariae ont été associés au fraisier Pratylenchus vulnus a été rencontré dans les vergers de pêcher et d'amandier, et P. thorn a été très commun au niveau des champs de pois chiche. Le virus de l'enroulement de feuilles de la vigne (GFLV) a été détecté en association avec X. index dans quatre sites.

2006
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2006), no 118-119 , p. 41-51

Les techniques d'inoculation au champ par la maladie de la tache bronzée (Pyrenophora tri¬tici-repentis) sont nécessaires pour la sélection. Les objectifs de cette étude étaient d'évaluer et de comparer les techniques de pulvérisation d'inoculum aux stades précoce, et tardif et de l'inoculation par la paille. Quatre vingt génotypes de blé dur ont été ainsi inoculés dans les stations expérimentales de 'Sidi-EI-Aydi' et 'Annoceur'. Les suspensions conidiales ont été pulvérisées aux stades montaison et floraison. Après inoculation, les essais ont été recouverts par des tentes de polyéthylène pour une nuit. La paille infestée a été appliquée au stade 2-3 feuilles. Les génotypes ont été testés sous serre, les résultats de champ et de serre ont été comparés. Les résultats ont montrés que l'effet du génotype, du site et de la méthode d'ino¬culation, ainsi que celui de l'interaction méthode site étaient significatifs. L'étude de la va¬riabilité de l'infestation, a montré que la pulvérisation précoce était plus effective en station à climat relativement froid (Annoceur). Dans la station de Sidi El Aydi, l'infestation par la paille était plus efficace. Des corrélations entre les infestations, la hauteur et la précocité ont été montrées et devraient être prises en compte.

2006
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2006), no 118-119 , p. 53-68

Les quantités biodisponibles de métaux lourds ont été déterminées dans les échantillons de sols agricoles irrigués par les eaux usées tout au long de l'oued Boumoussa, drain naturel des eaux usées de la ville de Settat. Parmi les éléments analysés, le Cadmium, le Cuivre, le Nickel, le Plomb et le Zinc présentent des concentrations élevées dans les parcelles irriguées par les eaux usées comparativement à celles irriguées par l'eau souterraine. Le plomb est le plus important polluant dans la solution du sol avec une concentration moyenne de 9 ppm dans la couche superficielle du sol (0-20cm). La biodisponibilité de ce métal est étroitement corrêlée à sa teneur totale dans le sol. Le Cd, le Cu et le Ni contrairement au Pb et au Zn, sont des polluants naturels dans le sol. Leurs quantités biodisponibles excédentaires sont en effet dues au relatif déficit du pouvoir adsorbant des sols irrigués par les eaux usées. La biodisponibilité intrinsèque des polluants étudiés suit l'ordre décroissant: Cd Pb Ni Cu Zn. Par ailleurs, les concentrations biodisponibles de ces métaux lourds décroissent avec la profondeur du sol.

2006
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2006), no 118-119 , p. 69-83

Le tournesol est la principale culture oléagineuse annuelle au Maroc, dont plus de 60% de la superficie globale qui lui est réservée se trouve dans la région du Gharb. Des enquêtes ont eu lieu dans la zone du Gharb en /999. Deux principaux objectifs ont été fixés, enquêter sur 1'utilisation des semences autoproduites (ou de ferme) de tournesol et collecter des populations locales issues de cette pratique. L'enquête a concerné un ensemble de 59 agriculteurs de différents âges appartenant à différentes communes rurales de la province de Kénitra. Les résultats de cette étude ont montré que le tournesol occupe une place importante dans l'assolement de la région enquêtée, allant de 50 à 80% de la superficie cultivée. Les agriculteurs, de toutes les strates de superficie, pratiquent l'autoproduction de semences de tournesol. Le taux de l'autoproduction oscille entre 42% chez les agriculteurs ayant plus de 60 ha et 90% chez le reste des agriculteurs, notamment ceux ayant moins de 30 ha. La majorité des agriculteurs enquêtés (68%) ont affirmé qu'ils avaient commencé cette pratique il y a déjà plus de 15 ans. Le coût de revient des semences certifiées estimé élever par les agriculteurs s'avère la cause principale de cette pratique selon 48% de l'échantillon. Par contre 34%, environ, l'utilisent pour la bonne productivité et l'adaptation que montre le matériel autoproduit. Après la récolte, en général, les grains sont triés en deux ou trois lots et sont destinés soit à la consommation de bouche, soit à la semence ou à la trituration. Pour le choix de semences, le calibre moyen de grains est le critère de sélection le plus adopté (66% des agriculteurs). Au terme de ces prospections, une trentaine de populations de tournesol issues de semences de ferme ont été collectées.

2006
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2006), no 118-119 , p. 85-102

La sélection d'un porte greffe (PG) autochtone d'amandier performant, capable de tolérer la sécheresse et de donner des rendements intéressants en culture pluviale, devient une nécessité agronomique pour développer cette culture dans des régions fragilisées par l'aridité climatique. L'évaluation de 12 populations d'amandier amer et 4 d'amandier doux entant que porte-greffe à multiplication par semis, précédemment prospectées dans un germoplasme local a été entreprise sur cinq années consécutives. Les mesures effectuées sur la variété de base Marcona greffée sur ces porte-greffes, ont porté sur le déroulement des stades phénologiques, la croissance végétative, les relations hydriques de l'arbre avec son environnement, le rendement et les caractéristiques pomologiques des fruits. Les résultats obtenus ont montré que le débourrement, la floraison et les dates de chut des feuilles n'ont pas été influencés par la nature du porte-greffe. Les PG vigoureux ont induit une section du tronc plus importante (131 cm2 avec le génotype 011) et un allongement moyen annuel de la pousse de 46 cm. Les surfaces foliaires les plus élevées (12 cm2) ont été attribuées aux PG vigoureux. Le potentiel hydrique foliaire a différé selon les PG et les valeurs minimales ont atteint le seuil d'une plante xérophyte (-4MPa). Les PG de faible vigueur ont exprimé des taux importants de mortalité liée à leur sensibilité à la sécheresse. Les rendements les plus élevés ont été obtenus avec les PG d'amandier amer, US (8,4 kg d'amande en coque par arbre) et le PG AT8 (7,4 kg/arbre) soit une efficience respective de rendement de 81 el 61 gr/ cm2. Le poids des amandes et des amandons ainsi que le rendement au concassage (23%) ont été plus importants chez les porte-greffes vigoureux. Le branchement et la profondeur du système racinaire seront explorés.

2006
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2006), no 118-119 , p. 103-124

L'évaluation de clones locaux d'abricotier issus de prospections effectuées dans la région de Zagoura sur la base du caractère d'autocompatibilité revêt une grande importance pour l'exploitation de ce matériel végétal. Six clones ont été autopollonisés par ensachage et interpollinisés manuellement pour déterminer la compatibilité pollinique par le test de croissance des tubes polliniques dans les styles et par les taux de nouaison obtenus sur les arbres. Les clones testés sont autocompatibles et aucun groupe d'inter-incompatibilité n 'a été décelé sur les 12 croisements testés. Le caractère d'autocompatibilité serait dominant chez l'abricotier local.

2006
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2006), no 118-119 , p. 125-136

Peu d'information est disponible sur les niveaux de production des caprins locaux du nord du Maroc, cependant, ['utilisation de la chèvre locale, adaptée aux conditions de la région et réputée pour son potentiel laitier, est une option qui devrait être envisagée comme voie complémentaire à l'introduction de la génétique exotique pour le développement de la filière laitière dans la région. Dans ce contexte, le présent travail a pour objectif d'évaluer les performances de reproduction, de croissance des jeunes et de production laitière de la chèvre locale du nord du Maroc en conduite intensive. Les données ont été collectées durant les années 2005 et 2006 au domaine expérimental de Boukhalef rattaché au Centre Régional de la Recherche Agronomique de Tanger relavant de l'Institut National de la Recherche Agronomique. L'analyse des données a montré que les taux de fertilité et de prolificité moyens sont respectivement de 72 % et 149 %. Les poids de portée à la naissance et au sevrage sont respectivement de 3,5 kg et 14.1 kg. Le poids moyen des chevreaux à la naissance, 30 jours et 70 jours sont respectivement de 2,4, 6,3 et 10,1 kg. La vitesse de croissance moyenne est estimée à 123 g/j de 10 à 30 jours et de 97 g/j de 30 à70 jours. La production laitière par chèvre et par an est estimée à 202 kg pour une durée de lactation de 179 jours. La production laitière des chèvres multipares est plus élevée que celle des primipares (P0,05), cependant cette production n'est pas affectée par la taille de la portée (P0,05). Les teneurs moyennes en matière sèche, matière grasse, protéine et lactose du lait sont respectivement de 13,3, 3,5, 3,7 et 3,3 %. Ces valeurs augmentent avec l'avancement de la lactation. L'application des normes d'hygiène au moment de la traite permet de produire un lait de qualité hygiénique élevée puisque 95 % des échantillons du lait analysés présentent une charge bactérienne inférieure aux normes des différentes flores analysées. La présente étude a permis de conclure que compte tenu de ses potentialités de production et d'adaptation à l'environnement où elle évolue, la chèvre locale du nord du Maroc présente des atouts pour le développement de la production laitière caprine.

2006
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2006), no 118-119 , p. 139-153

Un diagnostic systémique de sept étables laitières suburbaines (région de Rabat) a été réalisé à travers l'analyse des pratiques d'élevage. Les résultats ont montré des performances de reproduction satisfaisantes (intervalle vêlage/vêlage moyen de 13 mois environ) avec l'utilisation exclusive de l'insémination artificielle. Toutefois, le rendement laitier annuel moyen par vache était très variable entre exploitation, de 1 036 à 5 994 kg. La contribution des concentrés dans le bilan fourrager était cruciale (en moyenne 2 920 UFL par vache et par an), représentant 59 % de l'énergie nette ingérée. Les résultats ont ainsi confirmé que l'élevage suburbain était réalisé à "coups de concentrés". Une équation de régression multiple a montré que le rendement laitier était significativement relié, à plus de 80 %, à la consommation de concentrés. La marge brute moyenne par vache et par an était positive et égale à 6 212 dirhams.

2006
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (2006), no 118-119 , p. 155-168

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