Le but de cette étude est de déterminer les effets de deux prétraitements aux analogues de GnRH (CnRHa) sur la sécrétion de FSH et le développement folliculaire chez des brebis superovulées. Quinze brebis Texel sont réparties en 3 groupes: Témoin (n=5). Buséréline : 5 brebis ont reçu 100 µg/j de Buséréline le jour 0 et des pompes osmotiques en sous cutanée délivrant 100 µg/j de Buséréline du jour 0 au jour 13, et Décapeptyl : 5 brebis ont reçu 3 mg i.m de Décapeptyl le jour 0. La sécrétion de FSH est 3 el 4 fois plus faible (P0,05) chez les deux groupes traités au GnRHa. Le nombre de petits follicules antraux, après le traitement de blocage hypophysaire, est augmenté significativement chez les brebis traitées à la Buséréline (38,2 ± 14,6 vs 15,2 ± 8,4 chez le groupe témoin; P0,01) et il est intermédiaire chez les brebis traitées au Décapeptyl (27,8 ± 7,5; P0,05). Après la stimulation FSH-LH, le nombre de gros follicules est significativement plus élevé chez les brebis traitées à la Buséréline que chez les témoins ou celles traitées au Décapeptyl (16,5 ± 6,2; 8,0 ± 4.8 et 3,6 ± 3,1; respectivement; P0,05). Le taux d'ovulation est significativement plus élevé chez les brebis prétraitées à la Buséréline que chez les brebis témoins ou celles prétraitées à la Décapeptyl (15,0 ± 9,2; 3,6 ±.1,4 et l,8 ± 3,0; P0,05). En terme de taux de recrutement des petits follicules, des différences significatives ont été enregistrées: 60,45 et 13% chez les groupes témoin, Busédline et Décapeptyl, respectivement. Le pourcentage des petits follicules qui atteignent l'ovulation est plus élevé ( P0,05) chez les brebis Buséréline (37%) et témoins (31%) que chez les brebis Décapeptyl (5%).
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Au Maroc, la lutte contre la teigne de l'olivier est basée sur les traitements insecticides conventionnels. L'objectif de ce travail est de trouver une alternative à cette méthode de lutte par l'essai de contrôle microbiologique. Nous avons utilisé le Fenthion 50%
Les essais in vitro de sept fongicides sur les différentes espèces de Bipolaris, de Curvularia et d'Alternaria pathogènes sur le sorgho, ont révélé l'efficacité du tricyclazole et du mancozèbe sur l'inhibition de la sporulation et la germination des spores. Alors, qu'il faut de fortes doses pour inhiber la croissance mycélienne des différents pathogènes testés. Des résultats ont également été obtenus in vivo. En effet, le traitement des feuilles de sorgho par les fongicides entraine une protection importante des plantes. Ainsi, le traitement préventif des plantes par le mancozebe et l'association mancozebe+métalaxyl inhibe complètement B. maydis, B. sorghicola, B. tetramera, B. sorokiniana et C. lunata sur les feuilles de sorgho à la dose de 1000 ppm. Alors que C. tuberculata et A. altenata ne sont complètement inhibé qu'avec la combinaison mancozebe+métalaxyl à la même dose. Tous les fongicides qui ont agit sur le développement des lésions foliaires provoquées par les pathogènes, apportés avant et après l'inoculation, sont capables d'empêcher ou de réduire la sporulation des Biopolaris, C. lunata, C. tuberculata et A. alternata. Les plantes inoculées par les pathogènes et traité préventivement par le mancozebe + métalaxyl, benomyl, mancozebe et méthyl-thiophanate, ont montrés des poids secs élevés de 106 mg et 175 mg pour les différents pathogènes testés.
L'amélioration de la production de l'orge (Hordeum vulgare L.) se compléterait, entre autres, par une meilleure compréhension de la physiologie d'élaboration de son rendement grain. La défoliation des quatre dernières feuilles de l'orge aux stades gonflement et épiaison, en conditions saines et sous inoculation avec Pyrenophora teres.f maculata, avait pour but d'évaluer leur contribution au rendement grain en état sain et sous stress biotique. La sévérité de la rayure réticulée a augmenté avec l'âge des plantes aussi bien qu'avec l'âge des feuilles. La sévérité moyenne de la maladie, estimée à 42% sur les quatre feuilles, a réduit le rendement grain de 43% pour les brins-maîtres et de 36% pour la totalité des talles. Les pertes en rendement dépendent du type de talle étudié et du stade de croissance de la plante. Les pertes en rendement sont surestimées de plus de 10% lorsqu'elles sont évaluées sur les brins-maîtres seulement. De plus, les pertes en poids des grains ont été d'autant plus importantes que la défoliation et/ou l'inoculation ont été appliquées ou stade gonflement qu'au stade épiaison. Notre étude a mis en évidence que l'effet de la défoliation sur le rendement grain n'équivaut pas celui de l'inoculation. L'effet de la sévérité de la maladie a été supérieur à celui dû à la perte de la totalité de la surface foliaire relative aux quatre dernières feuilles saines et qui a été simulée à 100% de sévérité. De plus, la contribution au rendement de ces quatre feuilles sous stress biotique n'a pas pu contrecarrer l'effet de la maladie. Le rendement grain a été lié positivement à la somme des surfaces saines au niveau des quatre dernières feuilles infectées selon l'équation: y = 8.65 + 0.185x (R2=0.67). L'usage de ces résultats pour l'amélioration de l'évaluation de l'effet de la maladie sur le rendement est discuté.
Au Maroc, les populations locales de blé dur sont cultivées par les agriculteurs en particulier dans les régions montagneuses et les oasis présahariennes. Ces variétés du terroir sont toujours appréciées par les agriculteurs pour leurs caractéristiques d'adaptation à certains stress abiotiques et à leur bonne qualité du grain et de la paille. Ces ressources génétiques locales constituent, ainsi, un germoplasme important utile pour les programmes de création variétale. L'évaluation agronomique de près de 800 lignées issues de populations locales de blé dur collectées des régions de Taounate et Errachidia a révélé l'existence de variation all sein de ce matériel pour certains caractères tels que la longueur de l'épi, la longueur des barbes et le nombre de grains par épi. Ces caractères peuvent servir comme sources de variabilité dans les programmes de sélection. L'évaluation de la qualité technologique de 150 lignées locales de blé dur a montré que ce germoplasme offre une diversité génétique intéressante particulièrement pour les caractères; indice de sédimentation au Sodium Dodécyl Sulfate qui évalue la force du gluten, le taux de pigments jaunes et le taux de protéines. L'analyse de la composition protéique par les techniques d'électrophorèse de 100 lignées de blé dur a montré que 96% des lignées locales analysées sont de type « gliadine gamma-45 ». La majorité de ces lignées possèdent les combinaisons d'allèles positivement reliés à la force du gluten telles que Gli-B 145, LMW2 ainsi que Glu-B1b et Glu-B1i. Ces lignées locales peuvent, ainsi, apporter certains critères de qualité recherchés par le consommateur marocain.
Au Maroc, la lutte contre la teigne de l'olivier est basée sur les traitements insecticides conventionnels. L'objectif de ce travail est de trouver une alternative à cette méthode de lutte par l'essai de contrôle microbiologique. Nous avons utilisé le Fenthion 50% (Lebaycid, dose: 150 cc/hl) comme produit de référence et la lutte microbiologique à base de Bacillus thuringiensis (Bactospeine PM) à la dose de 70 g/hl. Durant trois campagnes agricoles (1994-95, 1995-96, 1996-97), des essais de traitements comparatifs ont été conduits dans le Haouz à Aït Ourir et à Tamellalet à l'aide du fenthion et de B. thuringiensis. Les taux d'infestation par les larves de la teigne ont été notés avant et après les traitements. Les résultats montrent que B. thuringiensis permet de réduire les taux d'infestation jusqu'à 70% à 80% par rapport au témoin, alors que le Fenthion entraine une réduction plus significative de l'infestation pouvant atteindre une moyenne de 96%.
Des observations effectuées sur une collection de 102 variétés d'amandier en provenance de 4 continents, installées au domaine expérimental d'Ain Taoujdate (INRA Meknès) et conduites en conditions pluviales, ont été rassemblées, L'étude a révélé l'importance de la diversité génétique du matériel végétal notamment en matière de productivité et des formes des fruits, La délimitation de groupes variétaux, basée sur leurs origines géographiques, n'est pas très significative en raison probablement de l'appartenance à des ancêtres communs et à une sélection empirique ancienne basée essentiellement sur la qualité du fruit. Les caractéristiques pomologiques des fruits des variétés contribuent à une ample discrimination variétale. Les variétés les plus intéressantes pour la culture ainsi que des géniteurs adéquats pour un programme d'amélioration ont été identifiés.