Les auteurs, apres avoir souligne les conditions du milieu de la station d’etude, situee au centre de travaux d’oulmes (maroc), exposent les resultats de l’annee 1970-71 du point de vue regime hydrique, regime thermique et dynamique microbienne dans quatre profils particuliers d’un sol brun forestier ayant evoluer suivant une toposequance. Ces sols, qui ne paraissent pas s’engorger mais ou une circulation d’eau peut etre observee en hiver, presentent une activite des germes ferroreducteurs variable suivant le profil condidere. Les coupes de bas de pente, de bas-fond et de haut de pente ne montrent aucune activite ferroreductrice en hiver. Un debut de croissance se remarque dans ces deux premiers profils durant le printemps, alors que l’evolution microbienne est plus tardive dans la troisieme coupe. Le dernier sol, en rupture de pente souligne une activite microbienne continuelle tout le long de l’annee. Cependant ces germes ne proliferent veritablement qu’au debut de l’ete, alors que la terre devient seche et que sa temperature s’eleve. Les phenomenes de reduction s’effectueraient donc au sein des agregats compacts principalement au debut de la saison chaude, alors que ces derniers possedent encore une humidite suffisante et une temperature telle qu’il se cree dans les pores fins de ceux-ci des conditions optimales au developpement des ferroreducteurs. La presence des sulfures, observee dans les trois profils, est due a l’activite des germes qui attaquent des sulfates.
Vous ĂŞtes ici
Dans cette note l’auteur presente l’arganier, espece oleagineuse qui constitue une veritable foret dans la region du souss. Il determine ensuite les constituants et les caracteristiques de l’huile d’argan et donne des connaissances actuelles sur ce produit qui’est d’une importance economique particuliere pour la region.
Aelia cognata fieb. Du fait de conditions de photoperiodisme qui sont inductrices d’arret de developpement durant une longue et constante periode de l’annee, est obligee devant les fluctuations du climat, de modifier son voltinisme, l’amplitude de ses migrations et son alimentation. Ces changements se font dans un sens favorable a l’espece lorsqu’il y a a la fois: faible migration, bivoltinisme et amelioration tres riche, ce qui s’observe lors des reveils tres tardifs. Or on assiste justement depuis 1965 a un refroidissement progressif des lieux d’hivernation d’aelia. Cette situation entraine une bonne coincidence plante-hote phytophage et une mauvaise coincidence parasite phytophage. L’action d’une station d’avertissement, par le signalement rapide des dates ou les punaises migrent dans leurs zones de convergence de printemps et en provoquant dans ces zones une intervention groupee, doit pouvoir maintenir les populations de ce ravageur a un taux acceptable.
L’auteur fait la description de deux principales maladies parasitaires de la canne a sucre susceptibles de menacer l’avenir de la culture et insiste sur les mesures elementaires a prendre des a present alors que les surfaces sont encore reduites en vue d’en limiter la propagation. Il s’agit du lef scald occasionne par xanthomonas albilineans et de la mosaique, une maladie a virus. Il envisage ensuite une maladie non parasitaire qui a pour origine des troubles physiologiques dus aux coups du froid. Il attire enfin l’attention sur sesamia monogrioides lef dont il passe en revue les differents moyens de lutte et fait mention des premiers resultats qu’il a obtenus en matiere de traitements chimiques. Ce travail se termine par quelques observations de monsieur ouchaou, au sujet des mauvaises herbes de la canne a sucre et des moyens de les combattre.
Devant l’extention et la gravite des attaques du pou rouge de californie, aonidiella aurantii mask. Dans les zones agrumicoles du maroc, l’auteur tente une investigation sur l’emploi des coccicides dans la lutte contre cet insecte. L’etude represente le resultat de trois annees d’experimentation qui ont eu pour but de mettre en comparaison les differents produits chimiques utilisables et les repercussions de ces traitements sur le developpement des acariens. La fumigation sous bache au cyanure de calcium s’est averee, une fois de plus, le procede le plus efficace et le mieux compatible avec une lutte biologique.
L’auteur compare la propagation du bayoud dans les sols sales et non sales et montre que la salure du terrain n’a pas d’action visible sur l’allure de la progression de la maladie.
L’auteur, apres avoir rapidement decrit les diverses methodes de determination des ôconstantesô hydriques, souligne la non concordance des resultats obtenus et sa repercution sur l’estimation de la capacite utile. Dans les sols lourds, l’humidite equivalente est superieure a la capacite de retention tandis que dans les sols sableux l’inverse se remarque. La concordance des resultats est meilleure dans le cas des sols ômoyensô du type brun tempere. De meme pour la determination du point de fletrissement. Ce dernier serait surestime par les determinations physiques. La capacite de retention pourrait etre fixee avec une bonne approximation en prenant comme valeur la limite d’adhesivite tandis que le point de fletrissement pourrait l’etre par une methode graphique basee sur les phases d’evaporation de l’eau du sol.
Dans la presente note, l’auteur resume les travaux realises dans les cases lysimetriques situees a rabat. Plusieurs types de sols ont ete etudies aussi bien dans les conditions des cultures seches que dans les conditions irrigees: tirs, ôhamriô (sol chatain), sol brun steppique, ôr’melô. Ils ont montre l’allure generale du regime hydrique des sols ôtestesô et le role des facteurs (sol, climat, couverture vegetale) qui interviennent dans l’evolution de la dynamique de l’humidite des sols du nord du maroc. La pluviometrie ne regle pas seule les mouvements de l’eau dans le sol et sa repartition joue un role aussi important. Chaque type de sol possede sa propre dynamique: la constitution des profils semble etre le facteur primordial. La presence ou l’absence de la couverture vegetale peut modifier profondement l’etat hydrique des sols, surtout au printemps.