L’auteur cite les diverses hypotheses presentees pour expliquer l’origine du bergamotier et donne les noms des varietes constituant cette espece, dont la validite n’est pas demontree, mais pour laquelle le binome latin citrus bergamia risso semble momentanement utile. Il pense que les bergamotiers sont des hybrides de lime (citrus aurantifolia sw) et de bigarade (citrus aurantium l.). Traitant des usages de la bergamote, en paraticulier de l’essence de zeste, il note la qualite mediocre de celles produites au maroc comparativement aux normes italiennes, alors que cette espece se comporte dans les diverses pays du bassin mediterraneen et en particulier au maroc, aussi bien que les autres agrumes cultives pour la table ou pour l’industrie. Une description etendue des caracteres morphologiques (arbre, feuille, fleur et fruit) est donne pour la bergamote commune, et des indications plus breves pour les varietes melarose et toruleuse.
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La mandarine commune n’est connue que du bassin mediterraneen ou elle est la variete commerciale de mandarine la plus cultivee dans tous les pays sans exception. Elle est apparue en culture entre 1810 et 1820 et a servi a m.Tenore pour la description de citrus deliciosa, mais qui doit ceder la priorite a c.Reticulata blanco. On lui connait une trentaine de synonymes, dont ô willow leaf ô dans les pays de langue anglaise. D’un parfum incomparable, sa culture est toutefois en regression, la presence de nombreux pepins ayant la defaveur des consommateurs. La mandarine commune est excessivement sensible a la xyloporose et presente de tres nombreux cas de psorose 9 (psorose ecailleuse et psorose alveolaire). Son comportement envers la gommose a phytophthora semble bon. Une description etendue de l’arbre, de la feuille, de la fleur et du fruit est donnee; les caracteristiques principales de cette variete sont: la forme etroitement lanceolee de la feuille, son odeur tres specifique lorsqu’on la froisse, le nombre reduit d’etamines, le tres fort degre de polyembryonie des pepins, la couleur vert pistache des cotyledons.
Dans cette troisieme contribution a l’etude des chalcidiens du maroc, concernant les eulophides, l’auteur decrit comme nouveau pour la science le genre sunha et les especes sunha bicolor, necremnus rugulosus, sympiesis asecta et s.Linifoliellae. Il signale ensuite comme obtenus en elevage cirrospilus pulcher masi, c. Variegatus masi, colpoclypeus florus walker, enaysma parva delucchi et les captures de hemiptarsenus dropion walker, h. Unguicellus zetterstedt et de miotropis unipuncta nees. Toutes ces especes sont nouvelles pour la faune marocaine.
L’auteur expose les resultats de l’experimentation effectuee au maroc jusqu’en 1955, cette experimentation fut mise en place a rabat, et consistait principalement en des essais de dates et densites de semis: la densite retenue fut de 20cm entre les lignes et 5cm entre les plants, tandis que les semis de la premiere decade du mois d’avril donnent les meilleurs resultats au point de vue du rendement. A partir de 1955, l’experimentation est faite dans le tadla. Dans les essais varietaux, c’est leôtealô ou ôderoua rougeô qui donne les meilleurs resultats. Aucune conclusion exploitable n’a pu encore etre degagee des essais de fumure minerale realises tant par la methode classique que par la methode des variantes systematiques. Les conclusions tirees des resultats des essais d’irrigations permettent de preconiser, pour le tadla, une dose d’eau d’environ 7000m3/ha repartie de la facon suivante: irrigations tous les 15 jours en mai et juin, puis tous les 10 jours en juillet, aout et septembre, soit environ, selon la pluviometrie de printemps, 10 a 12 irrigations de 650m3/ha. En ce qui concerne les epoques de semis, ce sont les semis effectues de la fin mars a la mi-avril (15 avril au plus tard) qui donnent les meilleurs rendement en fibres. L’auteur termine son expose en donnant un apercu des methodes employees en grande culture sur le domaine de la deroua.
Dans cette troisieme partie, l’auteur etudie l’influence de plusieurs formules d’engrais sur les rendements du ble dur en faisant ressortir les differences d’efficacite des melanges suivant la variete et suivant la region.
L’auteur passe successivement en revue les principales maladies de la vigne occasionnees par des cryptogames, des virus ou des bacteries. Il envisage egalement les maladies non parasitaires qui ont pour origine des troubles physiologiques provenant soit de la plante, soit du milieu. Il decrit pour chaque maladie, les differents symptomes caracteristiques, les causes de contamination et les moyens de lutte. L’expose se termine par une liste des organismes parasitaires signales, sur la vigne, au maroc.
Le tabac doit etre protege des la germination des graines contre les organismes parasitaires et les affections non parasitaires. L’auteur differencie les maladies des semis sur couche et celles du plein champ. Il decrit successivement les maladies causees par des champignons, bacteries ou virus, les maladies de carence ainsi que celles occasionnees par des causes diverses. Il examine plus particulierement le mildiou, dont l’argent causal est un peronospora typique: peronospora tabacina adam. L’auteur retrace l’historique de la propagation du parasite a travers l’europe et l’afrique du nord, et donne ensuite sa description, son cycle evolutif et les methodes de lutte sur semis et au champ. Il termine son expose en citant les varietes resistantes et les plantes hotes hebergeant le parasite.
L’auteur donne une liste commentee d’une trentaine d’especes animales reconnues comme pouvant s’attaquer aux tabacs cultives et subspontanes au maroc. Des moyens de lutte sont indiques sommairement pour les plus dangereuses.