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Sous les conditions climatiques marocaines, la culture du colza (brassica napus l.) souffre des effets des déficits hydriques. La sélection des génotypes aptes à maintenir un niveau de rendement en grains et en huile satisfaisant, malgré une alimentation restreinte en eau, reste le moyen le plus efficace pour disposer d’un matériel végétal adapté à la secheresse. L’objet de cette revue bibliographique est de dégager les effets du déséquilibre hydrique sur la croissance et le développement du colza en vue de définir les paramétres morphophysiologiques liés à la résistance à la sécheresse. Il ressort de cette étude que ce phénomène est complexe. Il est caractérisé par une diversité des réponses de la plante au stress hydrique. La combinaison de plusieurs tests est nécessaire à l’identification des génotypes interressants. La formation de racines courtes tubérisées (rhézogènèse de sécheresse) et la régulation stomatique sous stress hydrique associé à l’osmorégulation (accumulation de solutés tels que la proline), à un stade précoce, pourraient constituer des critères de sélection ayant une corrélation certaine avec les performances des génotypes dans les conditions réelles de production.

1993
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1993), no 81 , p. 3-17

Un des moyens efficaces pour la lutte contre la sécheresse est le recours à la création de génotypes résistants à ce stress abiotique. Cependant cette création nécessite la connaissance des mécanismes de résistance à la sécheresse. Pour cela des essais ont été conduits par le laboratoire d’agrophysiologie (settat) pour caractériser certains génotypes marocains et déterminer les critères morpho-physiologiques simples de sélection. Les résultats obtenus montrent que la précocité est le critère à rechercher dans les zones arides et semi-arides du maroc. Cependant pour satisfaire les besoins des agriculteurs à savoir la production de grains et de paille, le raccourcissement de la phase ôlevée-stade bô et de la période de remplissage de grains tout en maintenant le taux de remplissage élevé semble être intéressant. En effet ce raccourcissement et la vigueur au début du cycle permettent une production de matière de sèche assez importante. La croissance rapide des plantules entre la germination et le stade b laisse plus de temps à l’élaboration de la composante nombre de grains. Le thermomètre à infra rouge semble être un outil simple et efficace de sélection pour la résistance à la sécheresse. Dans cet article les mécanismes de résistance utilisés par différents génotypes sont discutés.

1993
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1993), no 81 , p. 19-33

Cette étude vise l’évaluation des écotypes marocains de maïs en condition irriguée et en condition de déficit hydrique et l’identification des critères agro-physiologiques les mieux associés. Trente deux écotypes de maïs provenant de huit localités (Abda, Taourirt, Outat El haj, Missour, Rich, Goulmima, Erfoud) et de l’INRA ont été évalués à la station expérimentale de sidi el aydi (settat) et en pots sous serre à rabat. Les écotypes ont été comparés dans deux conditions, en irrigué o— les conditions d’alimentation hydrique sont à l’optimum et en sec. Les résultats montrent l’existence d’une grande variabilité entre les écotypes. En sec les rendements grain ont varié de 8 à 38qx/ha et la biomasse a varié de 39 à 93 qx/ha. En irrigué, les rendements grain ont varié de 27 à 77 qx/ha et la biomasse de 68 à 175qx/ha. Les écotypes de missour et goulmima se sont avérés les plus performants pour la production grain en condition d’alimentation hydrique limitante. Les origines rich et abda ont enregistré les meilleurs rendements en irrigué. Les écotypes de taourirt sont caractérisés par une homogénéité relative sous les deux conditions. Tandis que ceux d’erfoud sont les plus hétérogènes. En fin les résultats de cette étude montrent qu’aucun des critères mesurés ne peut être utilisé à lui seul pour caractériser la résistance à la sécheresse. Les populations les plus productives, en sec, se caractérisent par une précocité moyenne, un développement foliaire non excessif, vigueurs au départ et à la floraison respectivement faible et moyenne, un flétrissement moyen et une transpiration faible dans les conditions de stress accéléré en pot.

1993
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1993), no 81 , p. 35-48

La jaunisse nanisante est aujourd’hui l’une des maladies les plus graves des céréales à paille : elle est provoquée par un luteovirus à arn, transmis par certains pucerons (entre autres rhopalosiphum padi), dont les effets sur la plante hôte sont partiellement contrôlés chez l’orge par le gène yd2. L’impact du virus de la jaunisse nanisante de l’orge (vjno) sur la croissance et le rendement de la céréale est d’autant plus important que la plante est soumise à une contrainte hydrique. Les génotypes les plus tolerants au virus manifestent en général un niveau de tolérance à la sécheresse élevé. L’objectif du présent travail a donc été de chercher à mieux comprendre la nature des interactions virus déficit hydrique. L’attention a été portée sur certaines modifications morphologiques et physiologiques induites par le virus et susceptibles d’affecter la tolérance à la contrainte hydrique: - modifications morphologiques au niveau des racines et au niveau des feuilles; - modifications du métabolisme des acides aminés et de l’ajustement osmotique. Ces différentes modifications peuvent dès lors être considérées comme faisant partie d’un système de mécanismes d’interactions à déterminisme génétique complexe. La possibiblité de mise en place de programmes de sélection pour la tolérance au déficit hydrique, prenant en compte ces interactions, est discutée.

1993
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1993), no 81 , p. 49-87

Peu d’informations existent actuellement dans la littérature sur la reprise des plantes après un stress hydrique survenant à différents stades de développement et sous différentes conditions d’alimentaiton azotée. L’objectif de cette étude est d’investiguer comment le taux d’échange de co2 et la répartition de l’azote dans la plante sont affectés par le niveau d’azote dans le sol et par la variation du régime hydrique au cours du cycle de croissance. Pour atteindre cet objectif, trois variétés de blé tendre: nesma, merchouch 8 et saada ont été cultivées dans les pots sous des conditions de la chambre de croissance. Au cours de la montaison, à l’anthèse et au cours du remplissage du grain, des plantes ont été stréssées par arrêt d’irrigation pour une durée de 10 jours puis réirriguées jusqu’à la maturité physiologique. Un régime hydrique, consistant en une irrigation continue des plantes durant tout le cycle végétatif a été considéré comme témoin. Les deux niveaux d’azote ont été crées par addition de la solution de hoagland avec et sans azote chaque semaine. Au stade gonflement, 5-jours après l’anthèse et au stade laiteux-pâteux, le taux d’échange du co2 a été mesuré. La quantité d’azote accumulée dans les différentes parties de la plante a été déterminée 5-jours après l’anthèse et à la maturité physiologique. Les résultats obtenus montrent que le taux d’échange du co2 a chuté avec l’âge de la plante. Les plantes qui ont été stréssées au cours de la montaison étaient capables de reprendre à l’anthèse, d’accumuler l’azote et photosynthétiser normalement comme celles qui n’ont pas été stréssées. L’apport d’azote a augmenté la production de biomasse totale et a accentué l’effet depressif du stress hydrique appliqué à l’anthèse. Les stresses hydriques de la montaison et de l’anthèse ont réduit la translocation de l’azote des tiges vers le grain sous les conditions de sol riche en azote. Cependant seul le stress appliqué à l’anthèse a réduit le rendement azoté du grain. De cette étude on peut conclure que le stress précoce n’avait pas d’effet dépressif sur le taux d’échange du co2 et sur l’accumulation de l’azote dans la plante. L’apport d’azote a stimulé la croissance et le stress hydrique appliqué à l’anthèse a réduit la photosynthèse. Les variétés nesma et merchouch 8 ont mieux repris lorsqu’elles étaient réirriguées après avoir subi des stresses hydriques à la montaison et à l’anthèse.

1993
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1993), no 81 , p. 89-106

L’accumulation de l’acide -1- malonyl aminocyclopropane -1- carboxylique (macc) est étudiée chez le blé dur (triticum durum . desf. et le blé tendre triticum aestivum, l.). Cette accumulation est évaluée chez 4 variétés soumises à des régimes hydriques différents au champ et sous serre. Toutes les variétés testées ont accumulé le macc sous les différents régimes hydriques. Cependant, l’accumulation de macc est plus élevée en réponse à un déficit hydrique. Une différence significative a été montrée entre variétés mais avec des variations selon le degré du déficit hydrique et suivant les stades de développement. L’utilisation de macc comme marqueur de stress hydrique est discutée.

1993
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1993), no 81 , p. 107-123

Pour mesurer le MACC dans un extrait brut de feuilles de blé, nous avons retenu la méthode mise au point par lizada et yang (1979) dans la mesure o— cette technique est la plus simple et la plus sensible. Cependant la modification de certaines conditions de réaction chimique a été indispensable du moment o— elle est réalisée directement au niveau de l’extrait brut o— le rendement de la réaction était très faible. Les résultats obtenus montrent que l’estimation de la teneur en macc de l’extrait brut peut être améliorée de 70 en augmentant les concentrations en HGCL2 et en NAOC1. Aussi pour atteindre le maximum de détection, le temps d’incubation a été largement modifié.

1993
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1993), no 81 , p. 125-139

A travers la littérature, dans les zones arides et semi-arides de la méditerranée, les résultats des essais menés sur l’irrigation d’appoint montrent que la date d’apport d’eau est controversée. La grande variation interannuelle des régimes des précipitations dans ces régions est la principale cause de la variation des rendements de blé tendre au sein de la même date d’irrigation. De ce fait, notre étude consiste en la simulation de l’effet du régime hydrique sur la productivité de blé tendre sur plusieurs années. Le modèle de simulation de la croissance et de développement du blé ôsimtagô est utilisé pour réaliser ce travail. Les résultats obtenus montrent qu’effectivement la date d’apport d’eau permettant l’obtention des meilleurs rendements varie selon l’année et selon le type de sol. Pour la région de khouribga et en terme de monyenne des années, l’irrigation d’appoint au début épiaison ou celle du début tallage est la meilleure sur un sol profond. Sur un sol peu profond, c’est surtout l’irrigation au début épiaison qui est la meilleure. Par ailleurs, les dates d’apport d’eau que nous avons trouvées meilleures en terme de moyenne le sont aussi en terme de probabilité.

1993
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1993), no 81 , p. 141-158
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