Sous les conditions climatiques marocaines, la culture du colza (brassica napus l.) souffre des effets des déficits hydriques. La sélection des génotypes aptes à maintenir un niveau de rendement en grains et en huile satisfaisant, malgré une alimentation restreinte en eau, reste le moyen le plus efficace pour disposer d’un matériel végétal adapté à la secheresse. L’objet de cette revue bibliographique est de dégager les effets du déséquilibre hydrique sur la croissance et le développement du colza en vue de définir les paramétres morphophysiologiques liés à la résistance à la sécheresse. Il ressort de cette étude que ce phénomène est complexe. Il est caractérisé par une diversité des réponses de la plante au stress hydrique. La combinaison de plusieurs tests est nécessaire à l’identification des génotypes interressants. La formation de racines courtes tubérisées (rhézogènèse de sécheresse) et la régulation stomatique sous stress hydrique associé à l’osmorégulation (accumulation de solutés tels que la proline), à un stade précoce, pourraient constituer des critères de sélection ayant une corrélation certaine avec les performances des génotypes dans les conditions réelles de production.