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L’oïdium (Erysiphe polygoni DC.; syn. E. pisi DC.) du pois (Pisum sativum) présente une distribution mondiale et cause des pertes économiquement importantes lorsque les conditions climatiques favorisent le développement de la maladie. La résistance génétique est reportée par un seul gène récessif désigné er. Cependant, la localisation chromosomique de er n’a pas encore eu lieu avec précision malgré les tentatives multiples. Dans la présente étude nous avons investi la localisation chromosomique du gène de résistance à l’oïdium par l’analyse de la ségrégation conjointe de 20 marqueurs génétiques dont 12 morphologiques et 8 isozymiques. Six croisements entre dix lignées de pois dont cinq sont résistantes et cinq sensibles à l’oïdium ont été utilisés. Il est constaté que la résistance dans chacun des six croisements est contrôlée par un seul gène récessif. Le test d’allélisme a confirmé que le même gène de résistance se trouve dans les cinq lignées résistantes. L’analyse des linkages suggère que er est localisé sur le chromosome 7 à une distance de 20 unités environ des marqueurs Skdh et Oh.

1996
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1996), no 94 , p. 9-18

Douze substrats d’origine marocaine ont été caractérisés de point de vue physique pour leur utilisation ultérieure en cultures hors sol. Il s’agit de la pouzzolane, les graviers calcaires, les sables siliceux d’Oued Massa, les sables de carrière et les mélanges 2/3, 1/2, 2/5 et 1/5 des sables avec 1/3, 1/2, 3/5 et 4/5 des graviers. Les caractéristiques déterminées sont les densités réelles et apparentes, la porosité totale, la teneur en air, la rétention en eau, la disponibilité en eau, les humidités à pF contrôlés. Les substrats étudiés diffèrent significativement pour la plupart des caractéristiques physiques. Ces caractéristiques permettent de prévenir le comportement de chaque substrat vis-à-vis de l’aération du système racinaire, la disponibilité en eau et celle des éléments fertilisants. La pouzzolane, les sables siliceux d’Oued Massa et les mélanges des sables et des graviers contenant au moins 50 des graviers et en dernier lieu les graviers seuls, sont les substrats qui se rapprochent le plus du substrat optimum ou dit ® idéal ¯.

2006
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1996), no 94 , p. 39-49

Douze substrats d’origine marocaine ont été utilisés pour étudier l’effet de leurs caractéristiques physiques sur le rendement et la qualité de la tomate hors sol. Il s’agit de la pouzzolane, les graviers calcaires, les sables d’Oued Massa, les sables de carrière et les mélanges 2/3, 1/2, 2/5 et 1/5 des sables avec 1/3, 1/2, 3/5 et 4/5 des graviers. Les rendements globaux et exportables obtenus diffèrent significativement d’un substrat à l’autre. La pouzzolane, les sables d’Oued Massa et les mélanges (sables+graviers) contenant au moins 50 de gravier ont donné des rendements satisfaisants (3,58-3,81 kg/plant). Par contre, les sables de carrière et les mélanges contenant moins de 50 de gravier ont donné des rendements inférieurs (2,87-3,47 kg/plant). Les substrats étudiés ont donné des fruits ayant presque le même pH et la même fermeté. Cependant, ils sont très différents de point de vue acidité titrable, taux de matières sèches et taux des matières solides solubles. Les différentes corrélations établies montrent que la porosité totale et surtout la teneur en air ainsi que la disponibilité en eau des substrats sont les caractéristiques ayant un effet déterminant sur les composantes principales du rendement. De même, elles ont montré que les caractéristiques physiques des substrats n’ont pas d’effet sur la fermeté des fruits et le pH de leur jus. Par contre, elles ont un effet plus ou moins marqué sur l’acidité, les taux des matières solides solubles et la matière sèche des fruits.

1996
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1996), no 94 , p. 51-64

Le riz (Oryza sativa L.) est la céréale la plus cultivée dans le monde après le blé. Il occupe actuellement une superficie d’environ 460 Million d’hectares. Il était essentiellement cultivé dans les tropiques et à l’équateur o— il bénéficie de l’eau et de la chaleur. Actuellement, il est cultivé même sous climat méditerranéen pourvu qu’il soit irrigué durant la période estivale. Au Maroc, la superficie résérvée au riz est de 12 000 ha localisée dans la région du Gharb. Le cycle de développement de cette culture se déroule entre mai et octobre. Plusieurs contraintes entravent l’expansion de cette culture, la plus importante étant la contrainte climatique essentiellement l’eau. Vu que cette culture est totalement irriguée, elle consomme énormément d’eau. Sa consommation au champ est estimée à 17 400 m3/ha. Elle correspond à la compensation des besoins d’évapotranspiration, d’évaporation du plan d’eau, du drainage et des infiltrations des eaux dans le sol. Les besoins en eau du riz peuvent être approchés soit par des méthodes indirectes qui englobent les méthodes empiriques, soit par des méthodes directes basées sur l’équation du bilan hydrique expérimentalement avec ou sans avoir recours à la lysimétrie. Le choix de chacune de ces méthodes est lié à l’objectif de l’utilisateur ainsi qu’à la disponibilité des données relatives à la région d’étude. Des études menées dans la région méditerranéenne dans le but de réduire la consommation en eau du riz soit par une gestion de la submersion ou par l’utilisation d’autres techniques d’irrigation autre que la submersion, ont abouti à des résultats variables et concluants. Notre objectif est de faire une mise au point sur les acquis dans ce domaine.

1996
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1996), no 94 , p. 65-86

Deux essais de lutte chimique contre le brome (Bromus rigidus Roth.) dans une culture de blé tendre (Triticum aestivum, Variété Kenz) ont été conduits dans la région de Meknès durant les deux campagnes agricoles 1993 et 1994. Pour cet effet, la métribuzine a été utilisée aux stades début tallage et début montaison du blé. L’infestation des parcelles d’essai par le brome a été très élevée (300 à 800 pieds/m2). La dose de 700 g/ha a efficacement contrôlé le brome, 60 jours après le traitement ; 90 à 100 et 81 à 84 , aux stades début tallage et début montaison respectivement. Ceci a abouti à un gain de rendement en blé de 157 et 191 par rapport au témoin non désherbé respectivement en 1993 et 1994. Une légère phytotoxicité a été cependant observée sur le blé, mais elle a disparu 30 jours après le traitement. La dose de 350 g/ha a engendré une efficacité oscillante entre 60 et 91 , 30 jours après traitement. La dose de 1 400 g/ha, bien que très efficace, a été phytotoxique et a provoqué une perte de 30 à 40 de pieds de blé.

1996
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1996), no 94 , p. 19-29

De nombreux essais démontrent que des gains de rendement peuvent être obtenus à la suite de traitement avec le phosethyl Al. sur des arbres apparemment sains et donnant des productions satisfaisantes. Cette observation peut s’expliquer par l’existence d’attaques racinaires insidieuses qui affaiblissent l’arbre sans le conduire rapidement à la mort. Notre expérimentation a pu mettre en évidence l’existence d’une population importante de Phytophthora au niveau de la rhizosphère des arbres d’oranger non traités et des nécroses racinaires. Après une année d’essai, le nombre de propagules de Phytophthora au niveau de la rhizosphère des arbres d’oranger traités, et pour les trois fréquences d’application, est resté presque stable. Au cours de la dernière année d’expérimentation, une réduction importante de la population de Phytophthora spp., au niveau de la rhizosphère a été enregistrée, surtout pour le groupe d’arbres ayant reçu trois pulvérisations par an (76,9 ). Nos résultats montrent que les écarts par rapport au témoin, enregistrés sur les parcelles traitées au phosethyl Al., sont très importants. Des gains de rendement de 19 ont été obtenus sur les parcelles traitées trois fois par an. L’utilisation de phosethyl Al., en pulvérisation foliaire, a permis une réduction importante du nombre de propagules de Phytophthora spp., au niveau de la rhizosphère des arbres traités suivi d’une régénération des racines atteintes qu’on a observée. Il est possible de relier ce gain de rendement à une remise en état du système racinaire, déjà endommagé, auparavant, par Phytophthora spp.

1996
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1996), no 94 , p. 31-37
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