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Un système de prédiction du mildiou de la pomme de terre, Blitecast, a été testé pour une adoption possible au Maroc. Le mildiou causé par Phytophthora infestans (Mont.) de Bary est une maladie importante de la pomme de terre et de la tomate à cause de l'omniprésence de l'inoculum dans certaines zones. Dans l'absence de semences saines et de cultivars résistants, la gestion de la maladie est basée surtout sur la lutte chimique. L'objectif de cette recherche est de réduire le nombre d'applications du fongicide nécessaire pour le contrôle du mildiou par la prévision des conditions environmentales qui favorisent le développement du pathogène. Trois cultivars (Spunta, Desiree et Nicola), largement cultivés au Maroc ont été plantés dans des parcelles repliquées à Larache (nord du Maroc). Le système Blitecast, informatisé dans le programme Wisdom, a été mis en oeuvre pour vérifier son utilisation sous les conditions d'environnement marocain et determiner le seuil pour une ® valeur locale ¯ de sévérité. Les résultats obtenus montrent que Blitecast peut être adapté avec succès pour son utilisation au Maroc pour réduire la valeur de sévérité 18 (communément utilisée aux USA) à 14 ou 12. L'analyse statistique des données, en utilisant GLM de SAS, indique que le cultivar ® Desiree ¯ est plus résistant au mildiou que ® Nicola ¯ ou ® Spunta ¯. La qualité de la technique d'application du fongicide a aussi affecté la sévérité de la maladie.

1997
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1997), no 97 , p. 9-16

L’étude a été menée au Saïs (Maroc) durant les campagnes 1993-1994 et 1994-1995. Le but est de tester et comparer d’une part, l’efficacité des traitements herbicides contre le brome rigide (Bromus rigidus Roth) et d’autre part, leur sélectivité à l’égard du blé tendre (Triticum aestivum L.). La métribuzine à 350 g m.a/ha appliquée au stade fin tallage du blé a montré une bonne efficacité sur la matière sèche du brome avec 73,6 et 100 de réduction et un gain en rendement grain du blé de 41 et 171 pour les années 1993-1994 et 1994-1995, respectivement. La métribuzine appliquée à 350 g m.a/ha au stade début tallage du blé et la diméthénamid à 2250 g m.a /ha au stade trois feuilles, ont permis respectivement une efficacité de 100 et 67 en 1994 et de 41,3 et 58 en 1995. Les gains de rendement étaient de 3 et 31 en 1994 et 126 et 144 en 1995. Le triallate à 2500 g/ha a montré une efficacité contre le brome de 41 à 52 et un gain de rendement de 38 à 58,8. La métribuzine à 700 g m.a./ha appliquée au fin tallage a une bonne efficacité sur le brome et sans effet sur le blé. Cependant, son utilisation au stade début tallage de la variété Merchouch 8 a causé une phytotoxicité de 15 sur cette variété.

1997
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1997), no 97 , p. 17-25

Des prélèvements de graines de Vicia faba L. à partir de 152 champs répartis dans 29 régions du Maroc ont permis d’élucider la nuisibilité de Bruchus rufimanus Boh. Les taux d’infestation varient de 4 à 62 suivant les régions et les champs échantillonnés. Le taux moyen à l’échelle du pays avoisine 33 . Dans environ 49 des champs étudiés, l’intensité de l’infestation est évaluée à 3 adultes par graine. On peut trouver jusqu’à 5 adultes par graine. Mais 60 des graines examinées n’ont permis le développement que d’un seul adulte. Les pertes pondérales réelles varient selon les régions, leur moyenne avoisine 5 du poids sec de la graine infestée. Elles sont positivement corrélées à l’intensité de l’infestation. La perte moyenne par larve est estimée à 46,91 ? 8,15mg ; les frass produits sont estimés à 31,17 ? 5,5mg. B. rufimanus affecte aussi la germination des graines de V. faba. Le pourcentage moyen des graines germées est fonction de l’intensité de l’infestation. De 90,5 pour les graines avec un seul adulte, il passe à 55 pour les graines aux dépens desquelles se sont développées 5 adultes.

1997
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1997), no 97 , p. 27-39

Cinq fongicides : le bénomyl, le chlorothalonil, le métyl-thiophanate, le mancozèbe et l’iprodione, ont été testés contre Alternaria tenuis, agent causal de la pourriture des pommes en conservation. In vitro, le chlorothalonil, le mancozèbe et l’iprodione ont totalement inhibé la germination des conidies du parasite. Alors que l’iprodione et le mancozèbe ont empêché le développement mycélien. In vivo, l’iprodione était le fongicide le plus efficace contre l’évolution de la pourriture des pommes en conservation.

1997
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1997), no 97 , p. 41-50

Une mission de collecte de germoplasme de céréales a été effectuée au Maroc par une équipe Maroco-Japonnaise appartenant respectivement à l’INRA et à l’Université de la Préfecture de Gifu, du 9 Juin au 19 Juillet 1995. Les prospections ont eu lieu dans les régions côtières du sud, l’ouest de l’Anti-Atlas, le Haut Atlas, les régions côtières du nord, le Moyen Atlas et le Rif. Au total, 1346 graines et épis appartenant à 46 genres et 20 familles, et 534 planches d’herbier appartenant à plus de 20 familles ont été collectés. Les principaux résultats sont les suivants: une culture pure de Triticum monococcum a été trouvée dans la région montagneuse ouest du Rif, o— des épis ont été ramassés. Par ailleurs, 143 échantillons de 6 Aegilops ont été collectés. Parmi lesquels, trois échantillons de Ae. geniculata ssp. endémiques à la région ouest du bassin méditerranéen et 16 échantillons de Ae. Ventricosa. En ce qui concerne Dasypyrum breviaristatum, 25 échantillons ont été collectés au Moyen Atlas et au Haut Atlas. L’écologie de leur sites de collecte a été étudiée. Un total de 237 échantillons de 2 avoines cultivées et de 13 avoines sauvages, dont certaines espèces sont endémiques au Maroc, a été ramassé. Tout le matériel génétique collecté est conservé et évalué à l’INRA, à l’Université de la Préfecture d’Osaka (Avena spp), et à l’Université Préfectoral de Fukui (Triticeae spp.)

1997
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1997), no 97 , p. 51-64

En zones semi-arides marocaines, la production du blé dur est fréquemment affectée par le manque d’eau et les fortes fluctuations de la pluviométrie. Parmi les solutions à cette sécheresse systématique, la création de génotypes résistants parait prometteuse. Peu d’études sur le blé dur ont montré que les génotypes résistants et sensibles à la sécheresse différent significativement par leur traits physiologiques. La présente étude s’est fixée comme objectif d’évaluer des critères physiologiques de tolérance à la sécheresse chez trois variétés de blé dur (Triticum durum Desf.) : Karim, Marzak et Oum Rabia. L’expérimentation s’est déroulée sous serre au Centre Aridoculture de Settat durant les années 1990-91 et 1991-92. Les dispositifs expérimentaux adoptés étaient en bloc aléatoire complet (1990-91) et en split plot (1991-92). Les paramètres physiologiques mesurés comprenaient le potentiel hydrique, le potentiel osmotique et le contenu relatif en eau. Les études ont fait ressortir des différences entre les variétés testées. Les trois variétés se sont caractérisées par un abaissement de leur potentiel hydrique sous déficit hydrique. De plus, Marzak et Oum Rabia ont montrées une baisse de leur potentiel osmotique (avec une forte baisse chez Oum Rabia) et un maintien de la turgescence. En revanche, la variété Karim considérée sensible à la sécheresse a montré une baisse de son potentiel hydrique mais son potentiel osmotique est resté inchangé ce qui a induit une forte diminution de son contenu relatif en eau surtout lorsque le stress hydrique s’est accentué. La forte corrélation entre le potentiel osmotique et le contenu relatif en eau souligne la capacité d’Oum Rabia à faire chuter rapidement son potentiel osmotique et de garder une turgescence élevée sous stress hydrique. De plus, la relation entre le contenu relatif en eau et le potentiel hydrique prouve que Oum Rabia et Marzak gardent élevé leur contenu relatif en eau sous déficit hydrique par rapport à Karim. En conclusion, cette étude montre une différence de comportement entre les trois variétés de blé dur concernant les traits physiologiques mesurés. Chaque variété utilise une stratégie différente d’adaptation au stress hydrique. Karim, la variété qui paraŒt être plus sensible à la sécheresse, serait recommandée pour les zones favorables alors que Marzak et Oum Rabia auraient une plus large adaptation.

1997
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1997), no 97 , p. 65-79

L’étude porte sur 55 écotypes de melon (Cucumis melo L) collectés dans les principales régions de production traditionnelle du Maroc. L’expérimentation a été réalisée au printemps 1994 au plein champ et en hiver 1995 sous-serre au domaine expérimental de Melk Zhar dans le but d’estimer la variabilité existante dans ce matériel végétal et d’en déterminer la part héritable et le gain génétique. Il ressort des résultats obtenus que la variation génétique a été la principale source de variation entre les écotypes et ce pour les 15 caractères étudiés. Une large étendue de la variation a été notée au niveau de tous les caractères aussi bien sous-serre qu’en plein champ. Neuf parmi les 15 caractères utilisés ont enregistré des héritabilités (au sens large) supérieures à 75 . L’autofertilité est le caractère le moins héritable (34 au plein champ et 43 sous-serre). Les caractères relatifs à la forme du fruit (longueur, diamètre, diamètre du creux et formules qui en découlent longueur/diamètre et teneur en chair) et la teneur en sucre ont présenté des héritabilités moyennes (55 à 73 ) au plein champ mais faibles à moyennes sous-serre (41 à 65 ). Le gain génétique attendu, exprimé en pourcentage de la moyenne, a dépassé 20 pour 11 caractères au plein champ et sous-serre. La vigueur de la plante, la résistance aux maladies, le poids du fruit, le poids des graines par fruit, le poids de mille grains et la teneur en sucre, ayant présenté des coefficients de variation génétique, des héritabilités et des gains génétiques élevés, seraient très facilement sélectionnés. Par contre la sélection pour l’autofertilité et la teneur en chair (o— ces trois paramètres génétiques sont plus faibles) serait moins efficace.

1997
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1997), no 97 , p. 79-88

La présente étude a porté sur l’évaluation de l’effet de l’incorporation des grains de lupin (Lupinus albus multolupa) à raison de 18.5, 9 et 0 de matière sèche (MS) de la ration totale en substitution à 29, 15 et 0 de féverole. Les régimes testés sont isoazotés, 14 de matières azotées totales (MAT), et contiennent 30 de foin de vesce-avoine et différentes proportions d’orge. Les résultats obtenus montrent que le régime alimentaire n’a pas d’effet significatif (p.05) sur le gain de poids, les quantités ingérées, l’indice de conversion et le rendement vrai en carcasse. Les données respectives aux régimes A, B et C sont de 190, 167 et 171 g/j pour le gain de poids ; 72, 73 et 73 g MS/kg 0.75/j pour les quantités ingérées ; 6.44, 6.67 et 6.64 kg MS/kg de gain de poids pour l’indice de conversion et 51.3, 52.1 et 52.5 pour le rendement vrai en carcasse. Trois agneaux par régime étaient utilisés pour la mesure de la digestibilité in vivo et pour le bilan azoté. L’effet du régime était non significatif (p.05) sur la digestibilité de la matière sèche, la matière organique (MO) et les matières azotées totales (MAT) mais significatif (p.05) sur celle du NDF et ADF. Les coefficients de digestibilité respectifs pour les régimes A, B et C sont de 70, 66 et 65 pour la MS ; 73, 70 et 69 pour la MO ; 67, 67 et 66 pour les MAT ; 69, 64 et 58 pour NDF et 66, 61 et 52 pour ADF. Pour le bilan azoté, les animaux ont retenus 4.35, 3.53 et 3.55g/j respectivement pour les régimes A, B et C sans différence significative (p.05).

1997
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1997), no 97 , p. 89-97
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