Dans cette étude, 165 échantillons de blé dur, blé tendre et orge ont été collectés en 1995 du souk Tlet de Ben Guerir et de la halle aux grains à Casablanca. L’objectif de cette enquête est d’évaluer la quantité et la qualité des impuretés présentes dans les céréales commercialisées. Les impuretés trouvées ont été divisées en quatre groupes : semences d’adventices, semences d’autres cultures, débris de paille et débris de sol. En moyenne, entre 1,22 et 2,66 kg d’impuretés ont été trouvés dans chaque quintal de céréale commercialisée. Tous les échantillons ont été infestés par les semences d’adventices. En moyenne, entre 78 400 et 123 400 semences d’adventices ont été trouvées par quintal de blé ou d’orge. Soixante neuf (69) espèces d’adventices ont été identifiées, dont 55 sont des dicotylédones. Les semences de Lolium rigidum Gaud. et de Melilotus sulcatus Desf. ont été les plus fréquentes et les plus abondantes. Chaque quintal de céréale a contenu 0,250 à 2 kg de semences d’autres céréales. Pour chaque culture, le poids de la paille a été presque similaire à celui des semences d’adventices. Entre 0,227 et 1,161 kg de sol ont été trouvés par quintal de céréale. La sensibilisation des agriculteurs à désherber et épurer les champs des céréales est nécessaire pour avoir une récolte propre et acceptable pour la commercialisation, le stockage, la consommation humaine et animale et le semis.
Vous ĂŞtes ici
Il existe une vraie diapause chez les femelles du Psylle de l’olivier. Cette diapause est du type facultatif, elle est induite par les hautes températures. Dans les conditions contrôlées du laboratoire, cette diapause est induite par la température de 35 ?C. Cette diapause est partielle, elle ne touche qu’une partie de la population des femelles du Psylle, le reste de la population est en état de quiescence.
Dans le but de la valorisation des galles de Quercus lusitania var. infectoria (Oliv.) comme agents à pouvoir antibactérien, des extraits tanniques et de gallate de méthyle ont été testés sur les bactéries pathogènes des plantes qui sont à gram positif et à gram négatif. Les résultats obtenus ont montré que la croissance des bactéries Agrobacterium, Pseudomonas, Bacillus a été significativement inhibée.
L’inoculation artificielle des variétés de riz largement cultivées au Maroc par cinq isolats d’Helminthosporium oryzae d’origine marocaine a permis de mettre en évidence une variabilité aussi bien dans le comportement des variétés à l’encontre du parasite que dans le pouvoir pathogène des isolats issus de la même région. La comparaison du pouvoir pathogène, montre que les isolats H.Ot et H.Oa présentent des indices de sévérité élevés vis-à -vis de toutes les variétés de riz testées. Cette étude, a permis également de soulever les problèmes de l’helminthosporiose du riz au Maroc.
Trois isolats du Fusarium oxysporum f.sp. albedinis (Foa), agent causal du Bayoud, de différents niveaux d’agressivité sont tous capables de produire des toxines en milieu de culture Czapeck. Ces toxines provoquent des symptômes de dessèchement sur les feuilles du palmier dattier. En outre, une relation positive a été révélée entre la production de toxines, l’apparition des symptômes, l’agressivité des isolats et la nature ou la concentration des toxines sécrétées dans les milieux de culture. Le filtrat de culture et la fraction FII du F.o.a. ont été testés vis-à -vis de différentes espèces de plantes (tomate, tabac, tournesol, maïs et palmier dattier), ces dernières ont présenté des symptômes de la maladie à l’exception du tabac. l’effet toxique de ce filtrat de culture apparaŒt supérieur à celui de la fraction FII. De même, l’activité toxique de la fraction FII sur les feuilles détachées des plantules de tomate, de tournesol et du maïs confirme la non spécificité des toxines sécrétées par le F.o.a. De plus, les fractions FII sécrétées par Fusarium oxysporum f. sp. lycopersici, elaeidis et par un isolat de Fusarium oxysporum saprophyte n’ont aucun effet sur les rachis du palmier dattier et seul la fraction FII du F.o.a. possède un effet toxique positif. Les principes actifs des fractions FII du F.o.a sont différents de ceux des trois autres Fusarium oxysporum, il s’agit donc de nouvelles toxines dont la caractérisation chimique n’a pas encore été élucidée.
Une des caractéristiques du climat semi-aride marocain est la faiblesse et l’incertitude des précipitations ainsi que sa haute fluctuation. La sécheresse dans ces zones peut survenir à n’importe quel moment. Un des moyens efficaces pour la lutte contre la sécheresse est le recours à la création de génotypes résistants à ce stress abiotique. L’objectif de ce travail est d’évaluer les performances agronomiques sous stress hydrique chez trois variétés de blé dur ((Triticum durum Desf.) : Karim, Marzak et Oum Rabia) et d’étudier les relations qui existent entre certains paramètres physiologiques et les performances agronomiques chez ces variétés. Les expérimentations ont été conduites au champ (1990-91 et 1991-92) sur un sol Vertic Calicixerol. Les niveaux de stress hydrique ont été imposés à l’aide du système d’irrigation à gradient (Line source sprinkler system). Les performances agronomiques mesurées comprenaient le rendement grain, le rendement paille et les composantes du rendement. Les résultats ont montré des différences entre variétés et entre régimes hydriques. L’interaction variété * régime hydrique n’était pas significative. Marzak a réalisé les rendements en grains et l’efficience d’utilisation de l’eau les plus élevés en régime irrigué et sec. Oum Rabia s’est distinguée par une meilleure production en biomasse. Karim était pénalisée en sec mais performante en irrigué. La forte corrélation entre la résistance stomatique et le rendement en grain indiquerait que l’utilisation de ce paramètre physiologique pour la sélection de variétés tolérantes à la sécheresse pourrait être prometteuse. La forte corrélation de la différence de température (couvert végétal-air) avec le rendement inciterait à utiliser ce critère pour évaluer la tolérance à la sécheresse des génotypes.
La rareté de l’eau est la principale contrainte affectant la production de blé dur en zones semi-arides marocaines. La sélection de génotypes, basée sur les traits physiologiques de tolérance à la sécheresse, reste parmi les moyens les plus efficaces de lutte contre le stress abiotique. L’objectif fixé à cette recherche était d’évaluer des critères physiologiques impliqués dans la tolérance à la sécheresse chez trois variétés de blé dur (Triticum durum Desf.) : Karim, Marzak et Oum Rabia. L’expérimentation s’est déroulée au champ (Domaine expérimental de Sidi El Aydi, Settat) et sous serre (Centre Aridoculture, Settat) en 1990-91 et 1991-92. Au champ, les niveaux de stress hydrique ont été imposés à l’aide du système d’irrigation à gradient (Line source sprinkler system). Les dispositifs expérimentaux adoptés sous serre étaient en bloc aléatoire complet (1990-91) et en split-plot (1991-92). Les études conduites ont fait ressortir des différences entre variétés en terme de transpiration foliaire, résistance stomatique et température du couvert végétal. Marzak et Oum Rabia se sont caractérisées par une diminution de la sensibilité stomatique. En revanche, Karim a connu sous stress hydrique une forte chute de sa transpiration résultant d’une forte sensibilité stomatique. Ceci a induit une augmentation de la température des feuilles et du couvert végétal. La variété Karim paraŒt être plus sensible à la sécheresse que Marzak et Oum Rabia. Elle serait recommandée pour les zones favorables alors que Marzak et Oum Rabia auraient une plus large adaptation.