L’etude des relations hote-parasite a ete abordee dans le cas du parasite oophage ooencyrtus ferr. & Voeg. (Hym. Encytidae) et de ces hotes pentatomidae et scutelleridae; il s’avere que des femelles issues d’oeufs de solenostethium f. (Het.Pentatomidae) presentent, par rapport a celles issues d’oeufs d’aeliacognata fieb (het. Pentatomidae) ou d’a. Germari kust, une taille plus grande, une fecondite plus elevee et un developpement preimaginal plus lent. La nature de l’hote parasite influe egalement sur le potentiel reproducteur du parasite, les femelles d’o. Fecundus deposant davantage d’oeufs sur des pontes d’ognita que sur celles de graphotoma semipunctata fabr. (Het. Scutelleridae) ou d’eurydema ornatum l. (Pentatomidae). En plus d’une action de spoliation, le parasite determine un noircissement du vitellus de l’hote sous l’effet de ses piqures nutricielles.
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Aelia cognata fieb. Du fait de conditions de photoperiodisme qui sont inductrices d’arret de developpement durant une longue et constante periode de l’annee, est obligee devant les fluctuations du climat, de modifier son voltinisme, l’amplitude de ses migrations et son alimentation. Ces changements se font dans un sens favorable a l’espece lorsqu’il y a a la fois: faible migration, bivoltinisme et amelioration tres riche, ce qui s’observe lors des reveils tres tardifs. Or on assiste justement depuis 1965 a un refroidissement progressif des lieux d’hivernation d’aelia. Cette situation entraine une bonne coincidence plante-hote phytophage et une mauvaise coincidence parasite phytophage. L’action d’une station d’avertissement, par le signalement rapide des dates ou les punaises migrent dans leurs zones de convergence de printemps et en provoquant dans ces zones une intervention groupee, doit pouvoir maintenir les populations de ce ravageur a un taux acceptable.
Cette etude porte sur les aelia du maroc (principales punaises des bles au maroc) notamment les aspects relatifs a la morphologie et la biologie des differentes punaises, la localisation geographique, la systematique, la photoperiode et les arrets de developpement chez les aelia, la dynamique des populations ainsi que les ennemis naturels de ces punaises de cereales.
Les parasites oophages des pentatomoidea appartiennent aux trois familles d’hymenopteres suivantes: encyrtidae, torymidae, (chalcidoidea) et scelionidae (proctotrupoidea). L’analyse du complexe parasitaire oophage qui est l’objet de cette deuxieme partie de notre travail porte a la fois sur: l’identification rigoureuse des especes, le developpement embryonnaire, larvaire et nymphal, la morphogenese, les rapports hotes-parasites, la fecondite, le comportement, les competitions intra-interspecifiques et le parasitisme naturel.
L’auteur decrit le developpement embryonnaire de aelia cognata fieb, dont il donne les etapes pour trois temperatures: 20?, 25? et 30?. Il le compare a celui d’oncopeltus fasciatus et en precise les differences, a savoir la formation tardive des vitellophages secondaires, le mode particulier de formation du proctodeum par invagination de l’ectoderme, la presence d’une glande post-cephalique et la vitesse de developpement nettement moins rapide. Il retrouve le mode general de developpement des hemipteroides avec les etapes de periblastule, d’embryon intravitellin et d’embryon superficiel, avec des glandes pleuropodiales paires et un organe dorsal glandulaire impair. Enfin il explique le mode de formation du ruptor ovi, la realisation de la mue prenatale ainsi que l’eclosin.