Les ressources fourragères restent limitées en Algérie. L’élevage est conduit d’une manière traditionnelle en exploitant les parcours et les prairies naturelles souvent de qualité médiocre, les cultures fourragères sont très peu utilisées et les besoins en protéines de la population sont tributaires de l’importation. De nombreux travaux ont été menés sur les possibilités de développement de la production fourragère et de son utilisation par les animaux. Les efforts ont porté entre autres sur l’amélioration des spéculations déjà existantes, notamment les associations fourragères. Pour améliorer les pâturages, un système de production a été mis en place pour l’intégration céréales-élevage dans les zones arides et semi-arides.

Dans ce travail, on detache le fait que les interventions d’amelioration fourragere sous foret, quand elles sont integrees dans le systeme sylvicole, ajoutent aux benefices pastoraux, ceux d’ordre sylvicole. L’addition de ces deux benefices fait que les investissements d’amelioration sont rentables, chose que l’on ne peut pas toujours observer hors foret. Dans le cas concret des paturages mediterraneens avec un faible potentiel de production (moins de 600 unites fourrageres par ha), le paturage a besoin de la restauration forestiere avec des especes sylvopastorales; chene-liege, arganier. De l’autre cote, le bois a besoin de l’amelioration pastorale. L’etude economique de differents procedes d’amelioration (fertilisation, semis d’especes, coupe du mattoral) est presentee et discutee. Le procede ainsi choisi pour la mamora prevoit une amelioration brute de 11.454.000 Dh/an, ceci avec le seul emploi des forces et ressources du systeme. La creation d’emploi a ete evaluee a 7.8 Jours-ouvriers/ha/an.

Apres un apercu sur le climat, le sol et les systemes agricoles des parcours de la region sud-ouest d’espagne, l’etude analyse l’utilisation du trifolium subterraneum l. pour l’amelioration des paturages ainsi que les problemes technologiques rencontres.