Une technique simple, sensible et fiable pour la détection, dès l’introduction, des explants de palmier dattier contaminés par les bactéries a été développée. Dans cette méthode, nommée ô détection précoce ô, les parties basales et/ou terminales sont prélevées au niveau de chaque explant et agitées séparément dans des tubes à essai contenant un milieu bactériologique stérile pendant 3 à 10 jours à la température ambiante. Ce milieu de culture (MNBY) qui est une modification du milieu NBY, contient par litre 2g de K2HPO4 ; 0,5g de KH2P04 ; 0,25g de MgSO4 , 7H2O ; 2,5g d’extrait de levure; 5g de Bactopeptone et 2,5 de Glucose.L’application de cette technique sur 116 explants stérilisés et avant leur transfert sur le milieu d’initiation, a révélé que 42,6 pour cent, 58,3 pour cent et 92.1 pour cent des explants appartenant respectivement aux cultivars Boufegous, .Mejhoul et Bouzekri sont contaminés. Le suivi des explants, durant les phases d’initiation et de multiplication, a démontré l’efficacité de cette technique. Plus de 959k des cultures issues des explants révélés contaminés par la détection précoce, ont été aussi trouvés contaminés lors des phases d’initiation e: de multiplication. En plus, le suivi des explants. sélectionnés non contaminés par la détection précoce, en culture in vitro sur une période d’environ 20 mois, a démontré que plus de 99 pour cent des cultures issues de ces explants n’ont pas montré de contamination, Une caractérisation primaire de 123 souches bactériennes obtenues à partir des explants contaminés a révélé que 94,3 pour cent de ces souches sont classées dans deux grands groupes. Les bâtonnets Gram positif avec une fréquence d’isolement de 54,5 pour cent et les bâtonnets Gram négatif avec 39,8 pour cent. Les bactéries du premier groupe possèdent les caractéristiques du genre Bacillus. Par contre les bactéries du second groupe appartiennent à la famille des Enterobacteriaceae.
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Outre les traitements chimiques contre les agents pathogènes et l’utilisation de variétés résistantes, qui constituent les deux pratiques les plus utilisées pour contrarier les maladies, mais qui présentent des effets induits connus, il y a lieu de considérer les voies de lutte biologique qui s’intéressent au contrôle des interactions entre les agents pathogènes et les facteurs biotiques et abiotiques de la rhizosphère. Cette synthèse bibliographique concerne l’étude des relations qui s’établissent entre les antagonistes de la rhizosphère et les agents pathogènes via six différents modèles bactériens qui sont les genres Pseudomonas, Baci11us, Agrobacterium, Enterobacter, Erwinia, Clavibacter et Corynebacterium. La nature de ces relations s’apparente surtout à la compétition nutritive observée entre autres avec les Fusarium spp., l’antibiose exercée au niveau de plusieurs couples hôte-pathogène et l’induction de la résistance systémique rencontrée par exemple dans le cas des fusarioses du concombre et du radis.
Dans le but de la valorisation des galles de Quercus lusitania var. infectoria (Oliv.) comme agents à pouvoir antibactérien, des extraits tanniques et de gallate de méthyle ont été testés sur les bactéries pathogènes des plantes qui sont à gram positif et à gram négatif. Les résultats obtenus ont montré que la croissance des bactéries Agrobacterium, Pseudomonas, Bacillus a été significativement inhibée.