Ce travail a été entrepris pour améliorer le rendement en méthane obtenu par la fermentation méthanique des déchets de bovins. L’optimisation du temps de rétention hydraulique et de la concentration en matière organique du substrat a été déterminée à 37 ?C et 55 ?C. L’étude du processus de fermentation des déchets de bovins et du potentiel de production en méthane montrent que la fermentation méthanique de ces déchets peut être conduite à de courts temps de rétention hydraulique sans détruire la stabilité du processus fermentaire : 8 jours à 37 ?C et 5 jours à 55 ?C pour une concentration en matière sèche de 42,9 g/l. Les rendements en biogaz sont améliorés; ils sont respectivement de 0,46 m3/(m3.j) et 0,68 m3/(m3.j) pour une proportion en méthane de 56 et 51 aux températures de 37 ?C et de 55 ?C. Les concentrations en matière sèche qui donnent les meilleurs rendements varient entre 7 et 9 . Les modèles de Monod (1942) et de Chen et Hashimoto (1978), appliqués à l’étude cinétique du processus décrivent de manière satisfaisante, à la fois la cinétique de disparition du substrat et la production de méthane.
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La présente étude envisage de tester les performances de la digestion anaérobie des déchets de bovins associés à la laitue d’eau ou Pistia stratiotes, plante macrophyte cultivée sur effluent de digesteur méthanique. Les essais ont été réalisés dans une série de digesteurs en batch et en continu pour des substrats constitués par un mélange de déchets de bovins et de laitue d’eau aux différentes proportions P1= 12,5 , P2= 16,6 , P3= 25 et P4= 50 de laitue d’eau. es meilleurs résultats ont été obtenus pour la proportion P4=50 de laitue d’eau, donnant une production en biogaz de 0,62 m3/ (m3.j) contenant 76,8 de méthane pour un temps de séjour de 15 jours, à une température d’expérimentation de 35 ?C. L’étude cinétique du système montre que le processus est bien représenté par le modèle de Monod. Les performances obtenues sont meilleures que celles qui sont réalisées au cours de la fermentation anaérobie des déchets de bovins utilisés seuls.
Une enquete a ete realisee en 1993 aupres des eleveurs de 6 groupements de l’Association Nationale Ovine et Caprine (ANOC) dans le but de caracteriser les systemes fourragers dans les elevages du Moyen-Atlas. Parmi les 210 membres adherents, 72 soit 34,3 ont ete interroges. les principaux resultats de cette enquete sont: - les moyennes de la superficie utile disponible est de 74,9 ha melk et 18,7 ha loues; - les eleveurs ont acquis une grande experience en matiere d’elevage; leur grande motivation et leur volonte de s’impliquer davantage dans la pratique de l’elevage constituent autant d’elements favorables a l’adoption des techniques relatives a la conduite du troupeau et a la production fourrageres. Le probleme clef de ces exploitations reside dans la faible productivite des paturages et le manque de fourrages a prix raisonnable. Une plus grande disponibilite en machines specialisees et la formation des eleveurs en matiere de cultures fourrageres sont deux possibilites pour augmenter la production. L’utilite et les potentialites des nouvelles varietes d’avoine fourragere et des plantes pastorales, telles que Trifolium subterraneum, ne sont pas assez connues pour etre valorisees. Des efforts de recherche sont necessaires pour diversifier la gamme d’especes destinees au fourrage vert en ete. L’optimisation de la production du foin (choix varietal, date de coupe, technique de recolte) et l’extension des differents traitements ameliorant la valeur de la paille, necessitent des efforts de vulgarisation de la part de l’ANOC et des autres services de vulgarisation.
L’etude rapporte les resultats d’une enquete menee aupres de 75 exploitations de la DPA de Tanger en vue d’etablir un programme de recherche regional sur les fourrages. L’etude identifie trois types d’exploitations d’elevage: l’elevage de bovins laitiers, l’elevage de bovins mixtes associes aux ovins et l’elevage de bovins intensifs. L’analyse de la conduite des trois principales cultures fourrageres l’avoine, le bersim et le sorgho fourrager a permis de proposer 4 axes de recherche visant a surmonter les contraintes techniques rencontrees. Ces axes de recherche s’articulent autour de: - l’amelioration de l’avoine; - la diversification de la production du vert; - la mise en place d’un systeme de diagnostic et de suivi des systemes fourragers et enfin l’exploitation de la jachere et des sites marginaux.
Dans les conditions d’elevage traditionnel, le poids des vaches adultes ôoulmesô se situe autour de 270 kg. En alimentation intensive, certains sujets peuvent atteindre les 400 kg. Les veaux oulmes naissent a 20 kg, realisant des g.M.Q ôgains moyens quotidiensô de 350 a 450 g/j de 0 a 6 mois. Apres le sevrage, ils soutiennent en alimentation intensive des g.M.Q. De 722 + ou - 101 g sur 12 mois. Le poids d’abattage doit se situer autour de 360 kg. Les quantites de m.S. Ingerees (matiere seche)/jour/100 kg p.V. (Poids vif) sont alors de 2 kg, l’i.C. (Indice de consommation), moyen de 6 u.F./Kg (unite fourragere), le rendement economique de 57 et le poids de carcasse de 200 kg. Les produits de croisement naissent a 25 kg, pesent 120 kg de plus a l’age adulte; ont un rendement a l’abattage de 60, par contre un i.C. Identique. L’experience sur parcours a montre que les taurillons doivent etre mis a l’auge avant 18 mois; au dela de cet age l’alimentation qu’ils tirent du parcours compense surtout leur entretien. La race oulmes presente de tres bonnes aptitudes a la production de viande, le recours a certains croisement est utile lorsqu’il peut etre reellement valorise.
L’utilisation des sous-produits bettraviers permettra a l’agriculteur d’entretenir rationnellement un certain nombre d’unites-bovins sur une exploitation. L’auteur, apres avoir defini les variations de quantites de feuilles et collets recoltees en culture seche et irriguee ainsi que le nombre d’unites fourrageres fournies par ces memes sous-produits, determine au moyen d’abaques le nombre d’unites-ovins susceptibles d’etre alimentees en fonction d’une part de la superficie de betteraves et de legumineuses (bersim ou luzerne) et d’autre part des rendements en racines.