La gamme variétale en culture chez l'olivier repose sur les variétés nationales Picholine marocaine, Haouzia et Menara. Son élargissement à d'autres variétés étrangères est de nature à répondre à la diversité des systèmes de culture pour le développement de ce secteur mais également pour satisfaire une demande qui évolue. Les performances de production obtenues avec 14 variétés d'olivier conduites en deux systèmes contrastés (pluvial et irrigué) ont différé significativement entre les variétés et le milieu de culture. Le niveau moyen, de production obtenu a été de 32.6 et 43.5 Kg/arbre respectivement pour le système pluvial et l'irrigué et donc un gain moyen de rendement d'environ 14.5%. Les variétés Leccino, Menara, Manzanille, Ascolana Dura et Haouzia ont été les plus productives en pluvial (40 à 60 Kg/arbre). L'irrigation a amélioré significativement les rendements de toutes les variétés qui n'ont pas la même efficience d'utilisation de l'eau. Les variétés les plus productives dans les deux systèmes sont Ascolana dura, Leccino, Haouzia et Manzanille. L'alternance de production a caractérisé toutes les variétés mais avec un indice moyen plus élevé en pluvial (0.28) qu'en irrigué (0.22). Les variétés les plus alternantes sont Arbéquine, Frantoio, Picholine de Languedoc et Menara. Les teneurs en huile des variétés de table (Gordal Sévillane et Ascolana Dura) n'ont pas dépassé 6%, alors que pour les variétés exclusivement à huile (Arbéquine, Leccino, Picual et Frantoio) ces valeurs se sont situées entre 15,7 pour Arbéquine et 25,6% pour Frantoio. Pour les variétés à double fin, les teneurs en huile ont été de 20 à 23,5 %. L'irrigation a contribué à l'augmentation de la teneur en huile des variétés. Le poids moyen des olives a différé selon les variétés et s'est situé entre 1.2g (Arbéquine) et 8.3g pour Gordal en irrigué et 1.2 et 6.2 g respectivement pour les mêmes variétés en bour. Le gain moyen en poids des olives de toutes les variétés, engendré par l'irrigation,v à été d'environ 3.5 %. Les olives produites ont un poids moyen des noyaux qui a varié entre 1.15g pour Gordal et 0.28 g pour Arbéquine. L'augmentation moyenne du poids des noyaux, engendré par l'irrigation, pour toutes les variétés est de 6.3%. Cette augmentation a été très marquée pour la variété Gordal (29.2%). Les performances de production réalisées ont dépendu des variétés et du système de culture. En système irrigué, la production a été plus élevée et toutes les variétés ont répondu positivement aux apports d'irrigation. Les variétés Leccino, Menara, Manzanille et Haouzia ont donné les rendements les plus élevés en pluvial et semblent être plus adaptées à l'oléiculture en pluvial.
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Des traitements herbicides ont été réalisés dans le périmètre du Tadla en vue de contrôler les adventices graminées et dicotylédones dans 20 champs de blé tendre irrigué appartenant aux agriculteurs en 1995-96 et 1996-97. Fénoxaprop-p-éthyle à la dose de 55 g/ha, appliqué entre stade tallage et montaison du blé a donné des efficacités entre 90 et 100 pour cent sur l’avoine stérile (Avena sterilis L.). L’efficacité de l’imazaméthabenz à la dose de 400 g/ha a varié entre 0 et 100 pour cent. Clodinafop propargyle à la dose de 60 g/ha, Diclofop méthyle à la dose de 900 g/ha ou tralkoxydime à 250 g/ha ont donné des efficacités entre 76 et 100 pour cent sur l’avoine stérile et entre 71 et 100 pour cent sur l’ivraie raide (Lolium rigidum Gaudin).Clodinafop propargyle à la dose de 60 g/ha a été plus efficace sur les alpistes (Phalaris brachystachys Link et P. minor Retz) que diclofop méthyle à 900 g/ha ou tralkoxydime à 250 g/ha. Contre les adventices dicotylédones, des efficacités entre 50 et 96 pour cent ont été obtenues après application de tribénuron méthyle à la dose de 9,375 g/ha ou triasulfuron + terbutryne à la dose de 10 + 150 g/ha ou 2,4-D + MCPA à la dose de 330 + 341 g/ha. Malgré l’application correcte des herbicides ou des mélanges d’herbicides, un bon contrôle de l’ensemble de la végétation adventice du blé n’a pas été toujours possible dans les 20 sites. L’arrachage manuel des adventices incontrôlés ou partiellement contrôlés par les traitements herbicides a été nécessaire pour avoir des champs propres avant la récolte.
Au maroc, les rendements des culutres n’ont ete que rarement relies aux analyses du potassium dans les sols et plantes. Ce qui s’est traduit par l’absence de recommandations pertinentes en matiere de fertilisation potassique. Aussi l’objectif de ce travail est la revue des travaux de rechercherealises au maroc et autres pays sur la fertilite du sol et la fertilisation potassique des cultures en vue de determiner un seuil de fertilite potassique. Les resultats de recherche accumules au maroc depuis trente ans montrent qu’a l’exception des sols sableux du littoral atlantique, des sols fertiallitiques lessives et les sols a pedogenese ancienne, la majorite des sols du maroc sont riches en k diponible et potentiellement disponible. Le k echangeable a ete confirme comme etant un bon indice de fertilite potassique des sols. Les plantes sucrieres ne repondent a l’apport de k que sur les sols sableux du loukkos. Les cereales ne repondent pas a l’apport d’engrais potassique. A defaut d’essais de calibration au champs sur les sols pauvres en k, un seuil critique de 150 ppm de k echangeable est propose. La fertilisation potassique n’est pas conseillee au dela de ce seuil.
Cette etude a ete realisee durant la campagne 1970-71 dans une exploitation agricole de 5,40 ha, irriguee a traction animaie et porte sur quatre cultures : cotonnier, betterave, ble tendre et ble dur. Elle met en relief les besoins en main-d’oeuvre que chaque culture et facon culturale exigent, et montre l’importance que jouent la main-d’oeuvre familiale, et les periodes de pointe ou l’apport en main-d’oeuvre exterieure devient imperatif. L’etude s’acheve enfin par le calcul de quelques normes economiques. Il apparait que les cultures industrielles sont exigeantes en main-d’oeuvre et traction animale (surtout le cotonnier), mais laissent un produit brut plus eleves que les cereales. Le ble dur 2777, n’a pas couvert toutes les charges de production.
La conception des systemes fourragers actuellement pratiques en irrigue dans les principaux perimetres au maroc est analysee et une critique constructive en est faite sur la base de resultats de recherche obtenus dans certaines regions. Une attention particuliere est donnee aux fourrages cultives - la luzerne et le bersim - qui constituent le pivot des systemes fourragers existants, et le decalage entre rendement actuels et possibilites reelles de ces cultures est mis en evidence. Les voies d’amelioration de la productivite de ces cultures ainsi que l’interet de l’insertion dans les calendriers alimentaires de nouvelles plantes fourrageres, graminee et legumineuses, en culture pure et en association, sont proposees. Des elements pouvant guider le choix de systemes fourragers potentiellement mieux adaptes a chaque perimetre irrigue sont egalement presentes.