Pour permettre la culture de tournesol d’eviter le stress hydrique de fin du cycle, la strategie du semis precoce parait interessante. Pour verifier cette hypothese, des essais ont ete realises avec differentes dates de semis, dont une date est tres precoce. Douze varietes ont ete semees en Novembre, Fevrier et Mars dans deux sites. La comparaison de la productivite conduit a ecarter d’une maniere generale des semis de Mars. Ceux de Fevrier sont les meilleurs sur le plateau des Zaers tandis que, dans le Sais, ils n’ont d’interet que pour les genotypes a cycle court. Dans cette region, les meilleurs rendements en grain et huile sont obtenus pour des semis de Novembre de varietes a cycle long.
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L’etude a pour objectif principal de determiner la date de semis correspondant a un peuplement optimal et d’etablir des relations entre le peuplement et le rendement en matiere seche et la qualite du maïs fourrager. Deux dates de semis et trois densites de peuplement ont ete etudiees. Les rendements en matiere seche du semis de mars ont ete superieurs a ceux de fevrier, une densite de semis de 257 mille pieds a l’hectare a permis le meilleur rendement en matiere seche. La forte dose de semis a fourni un rendement plus eleve, avec une difference plus marquee pour le semis precoce. Le semis de mars combine a une forte densite de peuplement a donne le meilleur rendement en matiere seche. Quant a la hauteur de vegetation, elle a ete plus importante pour le semis de mars et a evolue proportionnellement a la dose de semis. Concernant la composition morphologique, les feuilles et les tiges ont contribuees avec des proportions egales dans le rendement final. L’analyse chimique a montre que, pour la premiere date de semis, les MAT des feuilles augmentent lorsque la densite du peuplement diminue et evoluent en sens inverse dans les epis. Pour le semis de mars, les teneurs en MAT des feuilles restent constantes, mais augmentent dans les epis avec l’augmentation de la densite de peuplement.
Trois experimentations ont ete conduites pour determiner la profondeur, la dose, et la date optimales de semis de sept graminees perennes sous les conditions de champ dans une region semi-aride du Maroc . Les especes utilisees dans cette etude sont: Agropyron cristatum (L.) Gaertn. cv. ’Fairway’, Agropyron elongatum (host.) Beauv. cv. ’jose’, Agropyron trichophorum (Link) Richt. cv.’luna’, russian wildrye (Elymus junceus Fisch.), phalaris tuberosa L. cv. ’sirosa’, cenchrus ciliaris L. et Eragrostis curvula (schrad.) Nees. Tous les essais ont commence pendant la saison 1987-88 et ont ete repetes pendant 1988-89. En ce qui concerne la profondeur de semis, les semences ont ete plantees a des profondeurs de 1,4 et 7 cm . Dans le deuxieme essai, trois doses de semis ont ete etudiees: 100, 200, et 400 semences viables m-2 . Le troisieme essai a consiste a planter les graminees perennes a trois dates chaque annee: 19 Novembre, 1987, 9 Janvier 1988, 17 Fevrier 1988, 21 Novembre 1988, 17 Janvier 1989, et 8 Mars 1989. La reussite d’installation a ete estimee a partir de comptage de plantules a la fin de la premiere saison. Durant la saison suivante et pour les essais dose de semis et date de semis, la densite, la production de biomasse, et la qualite fourragere ont ete mesurees. La levee a diminue au fur et a mesure que la profondeur de semis augmente et la profondeur optimale de semis a ete de 1 cm pour les especes Agropyron cristatum, elongatum, Agropuron trichophorum, Elymus junceus, et Eragrostis curvula. Phalaris tuberosa peut etre seme a des profondeurs allant de 1 a 4 cm. Pour la dose de semis, la levee a ete maximale quand les especes de graminees ont ete semees a la dose de 400 semences viables m-2 . Cependant, une annee apres le semis, l’effet dose de semis n’etait plus evident, et les graminees ont produit la meme quantite de biomasse quelque soit la dose de semis initiale. Pour la date de semis, les resultats montrent que les especes Agropyron cristatum, Agropyron Elongatum, Agropyron trichophorum, Elymus junceus, et phalaris tuberosa peuvent etre semees de novembre a janvier sans pour autant affecter leur productivite. Les especes Cenchrus ciliaris et Eragrostis curvula doivent etre semees en Novembre.
L’effet de semis d’hiver (15 novembre - 15 decembre) en comparaison avec les semis normaux de printemps (fin fevrier - fin mars) a été etudié sur le comportement de deux génotypes de tournesol (helianthus annuus); oro 9 et florasol, au domaine experimental de douyet; région de saiss-fes, durant les campagnes 87-88 et 88-89. L’objectif consistait à rechercher les possibilités d’un semis d’hiver permettant d’augmenter le rendement du tournesol qui est limité en semis de printemps. L’analyse de criteres morphologiques et agronomiques a montré que la durée des stades de developpement est trés faible en semis d’hiver. L’effet du froid s’est exteriorisé sur les deux génotypes par l’emission de ramifications latérales. Le rendement en grains est nettement supérieur en semis d’hiver pour le génotype tardif florasol. Les rendements moyens étaient 5 à 6 fois plus elevés que ceux obtenus en semis de printemps. La date de janvier est la date limite entre deux périodes de semis: une période hivernale froide (o— les génotypes précoces sont handicapés) et une période printanière séche (o— les génotypes tardifs seront à éviter) o— les génotypes étudiés ont des comportements complétement inversés.
L’interaction genotype x milieu (g x m) et les parametres de stabilite ont ete evalues pour la levee et la production fourragere des luzernes (medicago) annuelles. L’etude a ete conduite sous deux macroclimats, continental aux etats unis d’amerique et mediterraneen au maroc entre 1983 et 1986. Dix genotypes de ces luzernes annuelles (medics), un cultivar de luzerne perenne (m. sativa L.) et trois trefles (Trifolium spp.) ont ete testes dans 12 environnements. Les differences apparues entre genotypes pour la levee et le poids specifique des semences, et la presence de l’interaction gxm recommendent que la dose de semis des varietes de luzernes annuelles soit une caracteristique genotypique et doit etre raisonnee en fonction des conditions du milieu. Les varietes ayant produit les plus hauts rendements en fourrage ont ete m. truncatula cv. Borung a sidi el aydi, m. truncatula cv. Paraggio a jemaa shaem, et m. scutellata cv. Robinson a tessaout. La production fourragere a ete positivement liee a la reussite de l’installation surtout dans les conditions ou le cycle de vegetation et d’exploitation est court.
Etude des facteurs agrotechniques tels que la densite et la date de semis, le mode de coupe et les plantes-abris de la luzerne et du trefle. L'essai conduit au niveau des stations experimentales de l'inra a dure 3 ans et a abouti aux conclusions suivantes: - pour les 2 trefles testes, la date de semis est beaucoup plus importante que la dose de semis ou le mode de coupe, elle doit etre etablie en fonction de l'espece cultivee et les conditions pedoclimatiques de la region; - sur le rendement de la luzerne, la date de semis intervient egalement beaucoup plus que la dose de semis et le bersim s'est avere la meilleure plante-abri et associee de la luzerne.
Dans cette note, les chercheurs font le bilan de 10 annees d’experimentation de la betterave sucriere. Dans une premiere partie, une etude minutieuse de la qualite de la betterave recoltee dans differentes regions du maroc, a permis de conclure, en tenant compte du choix des varietes, des epoques, du mode et de la qualite des semis, que les betteraves les plus precoces (recoltees fin juillet au plus tard), sont les plus avantageuses. En effet, d’une part, elles necessitent moins de soins que les varietes tardives; d’autres part, elles sont tres cotees sur le marche grace a leur teneur elevee en saccharose. Les auteurs donnent ensuite une liste des ennemis vegetaux et animaux de la betterave sucriere et indiquent les divers moyens de les combattre. Enfin, dans une deuxieme partie, ils presentent une etude detaillee du prix de revient de la culture betteraviere dans deux exploitations irriguees.
Apres une description sommaire de l’espece, les resultats des essais dans six stations experimentales sont exposes. Trifolium resupinatum se revele au moins aussi productif que trifolium alexandrinum en ce qui concerne la production de masse verte et nettement plus productif en ce qui concerne la production de graines. Deux varietes de trifolium resupinatum (selections inra: 6205 et 6209 et trifolium alexandrinum (6454-usa-nils) ont ete retenues comme significativement plus productives.
L’experimentetion sur les dates de semis et de recoltes de la betterave sucriere dans le tadla a ete effectuee pendant cinq annees consecutives. Les resultats indiquent que les semis devraient commencer de bonne heure, c’est-a-dire vers la mi-septembre, et se poursuivre jusqu’en decembre ou janvier. Des semis encore plus tardifs donnent en moyenne des resultats inferieurs et ne contribuent pas necessairement a une prolongation de la periode pendant laquelle les racines ont une qualite permettant une exploitation industrielle rentable. En general, les rendements en racines et les teneurs en saccharose sont suffisants a partir du debut du mois de mai (semis de septembre), epoque a laquelle la compagne sucriere devrait demarrer. Cependant les betteraves sont nettement plus precoces apres un hiver a temperatures minima moderees. La periode de recolte la plus favorable pour les semis de septembre, d’octobre et de novembre commence au debut du mois de juin et pour les semis de decembre et de janvier, au mois de juillet environ. Dans la plupart des cas, les teneurs en saccharose et les puretes du jus commencent a baisser vers la fin du mois du juillet. C’est le niveau des maxima des temperatures aux mois de juin et de juillet, qui semble determiner l’epoque et aussi l’importance de cette baisse.
l’auteur etudie les avantages respectifs des semis en place et des semis en pepiniere des tomates de primeur et recherche quelle est l’epoque optimum pour effectuer ces semis dans le souss. Des resultats des essais il ressort que les semis en place ameliorent la precocite, les rendements et la croissance des plantes. En ce quI concerne le calibre des fruits, les semis en place sembleraient donner des fruits plus petits. Conjointement a ces essais, l’action des traitements hormonaux a ete etudiee. Les resultats n’ont pas ete vraiment concluants. Il semble toutefois que ces traitements pourraient procurer, mais dans une moindre mesure, des avantages analogues a ceux que donne le semis en place. L’auteur conclut en preconisant dans le souss et peut-etre aussi dans la zone littorale les semis en place. La meilleure epoque de semis dans le souss, se situe, a son avis, entre le 1er octobre et le 1er novembre, plus specialement vers le 15 octobre. Pour les semis en place cette date peut etre repoussee jusqu’au 1er novembre.