Deux essais ont йtй installйs chez les agriculteurs а Settat et а Skhour Rehamna pour йvaluer l’interaction entre la dose de semis et l’engrais azotй pour le triticale (Triticosecale). Mкme si les rendements ont йtй diffйrents d’un site а l’autre, les deux facteurs ont permis une augmentation du rendement sur les deux sites. Il y avait une interaction dose de semis x N significative а Settat et non significative а Skhour Rehamna. L’application de l’azote n’a pas compensй la rйduction causйe par la faible dose de semis, probablement en raison de la faible capacitй de tallage qui caractйrise le triticale. Dans le cas du semis а la volйe, une dose de 160 а 200 kg/ha semble кtre justifiйe quand elle est accompagnйe par une fertilisation azotйe adйquate.
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Un essai a été réalisé en 1998 pour évaluer l’effet de quatre densités de semis du blé (150, 200, 250 et 300 grains/m2) sur la croissance, Le développement et Le rendement de l’avoine stérile. Les résultats ont montré que toutes les densités de blé ont réduit le nombre de talles et le nombre de feuilles vertes par pied, la matière sèche et la hauteur de l’avoine. stérile avec des résultats similaires d’une densité à l’autre. Les pertes de rendement de l’avoine stérile étaient également similaire et elles ont varié de 2,44 qx/ha à la densité 150 plantes/m2 à 2.79 qx/ha à la densité de 300 plantes/m2. De plus, le rendement en grain du blé a varié de 12 qx/ha à la densité de 150 plantes/m2 à 14 qx/ha à la densité de 300 plantes/m2. Ainsi les plus grandes pertes de rendement ont été obtenues avec les densités les plus fortes pour l’avoine stérile et les plus faibles pour le blé. De là , les faibles densités de blé permettent aux plantes d’avoine stérile de produire plus de graines, augmentant ainsi le potentiel infectieux pour la saison suivante.
L’etude a pour objectif principal de determiner la date de semis correspondant a un peuplement optimal et d’etablir des relations entre le peuplement et le rendement en matiere seche et la qualite du maïs fourrager. Deux dates de semis et trois densites de peuplement ont ete etudiees. Les rendements en matiere seche du semis de mars ont ete superieurs a ceux de fevrier, une densite de semis de 257 mille pieds a l’hectare a permis le meilleur rendement en matiere seche. La forte dose de semis a fourni un rendement plus eleve, avec une difference plus marquee pour le semis precoce. Le semis de mars combine a une forte densite de peuplement a donne le meilleur rendement en matiere seche. Quant a la hauteur de vegetation, elle a ete plus importante pour le semis de mars et a evolue proportionnellement a la dose de semis. Concernant la composition morphologique, les feuilles et les tiges ont contribuees avec des proportions egales dans le rendement final. L’analyse chimique a montre que, pour la premiere date de semis, les MAT des feuilles augmentent lorsque la densite du peuplement diminue et evoluent en sens inverse dans les epis. Pour le semis de mars, les teneurs en MAT des feuilles restent constantes, mais augmentent dans les epis avec l’augmentation de la densite de peuplement.
Trois experimentations ont ete conduites pour determiner la profondeur, la dose, et la date optimales de semis de sept graminees perennes sous les conditions de champ dans une region semi-aride du Maroc . Les especes utilisees dans cette etude sont: Agropyron cristatum (L.) Gaertn. cv. ’Fairway’, Agropyron elongatum (host.) Beauv. cv. ’jose’, Agropyron trichophorum (Link) Richt. cv.’luna’, russian wildrye (Elymus junceus Fisch.), phalaris tuberosa L. cv. ’sirosa’, cenchrus ciliaris L. et Eragrostis curvula (schrad.) Nees. Tous les essais ont commence pendant la saison 1987-88 et ont ete repetes pendant 1988-89. En ce qui concerne la profondeur de semis, les semences ont ete plantees a des profondeurs de 1,4 et 7 cm . Dans le deuxieme essai, trois doses de semis ont ete etudiees: 100, 200, et 400 semences viables m-2 . Le troisieme essai a consiste a planter les graminees perennes a trois dates chaque annee: 19 Novembre, 1987, 9 Janvier 1988, 17 Fevrier 1988, 21 Novembre 1988, 17 Janvier 1989, et 8 Mars 1989. La reussite d’installation a ete estimee a partir de comptage de plantules a la fin de la premiere saison. Durant la saison suivante et pour les essais dose de semis et date de semis, la densite, la production de biomasse, et la qualite fourragere ont ete mesurees. La levee a diminue au fur et a mesure que la profondeur de semis augmente et la profondeur optimale de semis a ete de 1 cm pour les especes Agropyron cristatum, elongatum, Agropuron trichophorum, Elymus junceus, et Eragrostis curvula. Phalaris tuberosa peut etre seme a des profondeurs allant de 1 a 4 cm. Pour la dose de semis, la levee a ete maximale quand les especes de graminees ont ete semees a la dose de 400 semences viables m-2 . Cependant, une annee apres le semis, l’effet dose de semis n’etait plus evident, et les graminees ont produit la meme quantite de biomasse quelque soit la dose de semis initiale. Pour la date de semis, les resultats montrent que les especes Agropyron cristatum, Agropyron Elongatum, Agropyron trichophorum, Elymus junceus, et phalaris tuberosa peuvent etre semees de novembre a janvier sans pour autant affecter leur productivite. Les especes Cenchrus ciliaris et Eragrostis curvula doivent etre semees en Novembre.
L’objectif de cette etude est de determiner si la diminution de la densite de peuplement, en jouant sur la dose de semis ou sur l’eclaircissage des plantes de maïs au stade panicule (pratique des agriculteurs marocains), peut reduire la competition entre plantes au cours des periodes de reproduction et de remplissage de grain ou le deficit hydrique est souvent observe. Des essais ont ete conduits dans les domaines experimentaux de sidi el aydi et de jamaa shaim sur des vertisols alcalins ou les precipitations moyennes sont respectivement de 388 et 318 mm. Les densites de peuplement choisies pour cette etude sont: faible -20.000 (d1), intermediaire -40.000 (d2), elevee -80.000 (d3) et 80.000 reduite a 40.000 pieds /ha (d4) par eclaircissage au stade panicule. Les donnees relevees sont, la matiere seche totale, le rendement grains, les principales composantes de rendement, le potentiel hydrique de la feuille, sa resistance stomatique, et sa transpiration ainsi que l’humidite du sol. Les resultats montrent que la reduction du peuplement pieds par arrachage des plantes au stade panicule ne permet pas d’economiser de l’eau pour la periode ulterieure du remplissage du grain et que les densites de 20.000 plantes/ha en annee seche et 40.000 en annee pluvieuse peuvent etre considerees comme optimales.
L’interaction genotype x milieu (g x m) et les parametres de stabilite ont ete evalues pour la levee et la production fourragere des luzernes (medicago) annuelles. L’etude a ete conduite sous deux macroclimats, continental aux etats unis d’amerique et mediterraneen au maroc entre 1983 et 1986. Dix genotypes de ces luzernes annuelles (medics), un cultivar de luzerne perenne (m. sativa L.) et trois trefles (Trifolium spp.) ont ete testes dans 12 environnements. Les differences apparues entre genotypes pour la levee et le poids specifique des semences, et la presence de l’interaction gxm recommendent que la dose de semis des varietes de luzernes annuelles soit une caracteristique genotypique et doit etre raisonnee en fonction des conditions du milieu. Les varietes ayant produit les plus hauts rendements en fourrage ont ete m. truncatula cv. Borung a sidi el aydi, m. truncatula cv. Paraggio a jemaa shaem, et m. scutellata cv. Robinson a tessaout. La production fourragere a ete positivement liee a la reussite de l’installation surtout dans les conditions ou le cycle de vegetation et d’exploitation est court.
Etude des facteurs agrotechniques tels que la densite et la date de semis, le mode de coupe et les plantes-abris de la luzerne et du trefle. L'essai conduit au niveau des stations experimentales de l'inra a dure 3 ans et a abouti aux conclusions suivantes: - pour les 2 trefles testes, la date de semis est beaucoup plus importante que la dose de semis ou le mode de coupe, elle doit etre etablie en fonction de l'espece cultivee et les conditions pedoclimatiques de la region; - sur le rendement de la luzerne, la date de semis intervient egalement beaucoup plus que la dose de semis et le bersim s'est avere la meilleure plante-abri et associee de la luzerne.
Dans cette note, les chercheurs font le bilan de 10 annees d’experimentation de la betterave sucriere. Dans une premiere partie, une etude minutieuse de la qualite de la betterave recoltee dans differentes regions du maroc, a permis de conclure, en tenant compte du choix des varietes, des epoques, du mode et de la qualite des semis, que les betteraves les plus precoces (recoltees fin juillet au plus tard), sont les plus avantageuses. En effet, d’une part, elles necessitent moins de soins que les varietes tardives; d’autres part, elles sont tres cotees sur le marche grace a leur teneur elevee en saccharose. Les auteurs donnent ensuite une liste des ennemis vegetaux et animaux de la betterave sucriere et indiquent les divers moyens de les combattre. Enfin, dans une deuxieme partie, ils presentent une etude detaillee du prix de revient de la culture betteraviere dans deux exploitations irriguees.
Une experimentation complexe portant sur trois varietes de ble dur, et comprenant l’etude des dates de semis, des densites de semis et de plusieurs systemes de semis, a ete mise en place et poursuivie durant quatre annees a la station experimentale xavier-bernard a el louizia. Les analyses de ces essais font ressortir l’importance du facteur climatique, et a un moindre degre celle du facteur varietal. Les principales conclusions auxquelles aboutit cette experimentation sont les suivantes: en culture de multiplication controlee: le systeme de semis c (deux lignes semees, deux lignes non semees alternativement ) est le plus satisfaisant du point de vue de la multiplication de la semence (poids de semences recoltees / poids de semences semees); en culture normale: faible efficacite de l’augmentation de la densite de semis; superiorite des semis precoces, principalement en ce qui concerne les varietes tardives; superiorite du ble dur 2777 sur les deux autres varietes dans les conditions ecologiques du lieu d’essai; importance de la duree de la phase tallage-epiaison dans le cycle vegetatif de la plante.
L’auteur expose les resultats de l’experimentation effectuee au maroc jusqu’en 1955, cette experimentation fut mise en place a rabat, et consistait principalement en des essais de dates et densites de semis: la densite retenue fut de 20cm entre les lignes et 5cm entre les plants, tandis que les semis de la premiere decade du mois d’avril donnent les meilleurs resultats au point de vue du rendement. A partir de 1955, l’experimentation est faite dans le tadla. Dans les essais varietaux, c’est leôtealô ou ôderoua rougeô qui donne les meilleurs resultats. Aucune conclusion exploitable n’a pu encore etre degagee des essais de fumure minerale realises tant par la methode classique que par la methode des variantes systematiques. Les conclusions tirees des resultats des essais d’irrigations permettent de preconiser, pour le tadla, une dose d’eau d’environ 7000m3/ha repartie de la facon suivante: irrigations tous les 15 jours en mai et juin, puis tous les 10 jours en juillet, aout et septembre, soit environ, selon la pluviometrie de printemps, 10 a 12 irrigations de 650m3/ha. En ce qui concerne les epoques de semis, ce sont les semis effectues de la fin mars a la mi-avril (15 avril au plus tard) qui donnent les meilleurs rendement en fibres. L’auteur termine son expose en donnant un apercu des methodes employees en grande culture sur le domaine de la deroua.