Etude traitant de la sélection des lignées adaptées et stables de blé rendre (Triticum aestivum) Quatre paramètres de stabilité ont été utilisés (bi, S Pi et Wi) pour estimer la stabilité et l’adaptation des lignées. Vingt quatre lignées avancées de blé ont été testées durant les campagnes agricoles 1992 -93 et 1993-94 dans six locations avec différentes conditions édapho-climatiques. Durant la campagne agricole 1992-93, une sécheresse sévère a eu lieu dans les domaines de Douyet, Jemâa Shaim et Sidi El Aidi. Après quoi, chaque combinaison du site x année est considérée comme un environnement et les données sont analysées sur un total de 9 environnements. L’analyse de la variance a montré un effet hautement significatif pour l’environnement (E), le génotype (G) et l’interaction (G L ’interaction est de type qualitative à cause du changement de classement des lignées d’un environnement à un autre. Tous les coefficients de régression (bi) et la déviation par rapport à la ligne de régression (S sont différents de zéro. Trois lignées (# 1, 4 et 18) ont montré un coefficient de régression significativement différent de l’unité, ceci suggère que ces dernières lignées répondent plus à des environnements favorables qu’à des environnements défavorables, Ces lignées ont été classées comme non stables. Considérant conjointement l’écovalence (Wi), le coefficient de régression (bi) et l’indice de supériorité (Pi), les lignées qui peuvent être retenues sont de 2, 6, 7, 10, 13, et 22, Ces lignées ont montré une large adaptation et elles sont stables. L’analyse en cluster a montré que le groupement tend à combiner le croisement I nom et le rendement potentiel. Il est aussi important de noter que les variétés Achtar et Jouda, utilisées comme témoins, se classent comme stables avec une large adaptation.
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Au Maroc, les populations locales de blé dur sont cultivées par les agriculteurs en particulier dans les régions montagneuses et les oasis présahariennes. Ces variétés du terroir sont toujours appréciées par les agriculteurs pour leurs caractéristiques d'adaptation à certains stress abiotiques et à leur bonne qualité du grain et de la paille. Ces ressources génétiques locales constituent, ainsi, un germoplasme important utile pour les programmes de création variétale. L'évaluation agronomique de près de 800 lignées issues de populations locales de blé dur collectées des régions de Taounate et Errachidia a révélé l'existence de variation all sein de ce matériel pour certains caractères tels que la longueur de l'épi, la longueur des barbes et le nombre de grains par épi. Ces caractères peuvent servir comme sources de variabilité dans les programmes de sélection. L'évaluation de la qualité technologique de 150 lignées locales de blé dur a montré que ce germoplasme offre une diversité génétique intéressante particulièrement pour les caractères; indice de sédimentation au Sodium Dodécyl Sulfate qui évalue la force du gluten, le taux de pigments jaunes et le taux de protéines. L'analyse de la composition protéique par les techniques d'électrophorèse de 100 lignées de blé dur a montré que 96% des lignées locales analysées sont de type « gliadine gamma-45 ». La majorité de ces lignées possèdent les combinaisons d'allèles positivement reliés à la force du gluten telles que Gli-B 145, LMW2 ainsi que Glu-B1b et Glu-B1i. Ces lignées locales peuvent, ainsi, apporter certains critères de qualité recherchés par le consommateur marocain.
La salinité constitue un obstacle majeur à la croissance des végétaux. La culture des céréales se trouve confrontée à ce problème en Syrie. L’utilisation de lignes résistantes à la salinité est devenue impérative. Dans cet objectif, une étude du bilan hydrique, de l’exclusion foliaire de Na+ et de la sélectivité K +/Na+ au stade début montaison (82 de Jonard) chez cinq lignes de triticale avec quatre concentrations de sel (témoin, 7, 14, 21 mm hos/cm) a été réalisée pour comprendre les mécanismes sous-jacents en vue de mettre au point des critères d’amélioration de la résistance à la salinité.
Deux essais ont été menés en 1994 et 1997 aux domaines expérimentaux de Sidi Allal Tazi et de Aïn Taoujdate respectivement. L’objet est d’évaluer 22 populations F2 et 45 lignées F5 de colza dérivées de ces populations et d’estimer le progrès génétique ou la réponse à 3 cycles de sélection permettant d’obtenir 14 lignées à partir de 6 populations F2. L’analyse de la variance a montré l’existence de différence significative entre les 22 populations sur la base du rendement grain et du rendement huile qui varient entre 3 et 12 g et entre 1,15 et 5,64 g, respectivement. Les lignées F5 sont, par contre, comparables quant à ces deux caractères; les moyennes respectives sont de l’ordre de 15 g et 6,63 g. Le progrès génétique obtenu pour le rendement grain et le rendement huile est très intéressant. La réponse à la sélection moyenne annuelle est de 33 pour cent et 30 pour cent, respectivement. Ce progrès est dû essentiellement à un gain en matière du nombre de siliques par plante et du poids de JOOO graines dont les héritabilités moyennes réalisées sont, respectivement, de l’ordre de 74 pour cent et 91 pour cent.
Les parasites oophages des pentatomoidea appartiennent aux trois familles d’hymenopteres suivantes: encyrtidae, torymidae, (chalcidoidea) et scelionidae (proctotrupoidea). L’analyse du complexe parasitaire oophage qui est l’objet de cette deuxieme partie de notre travail porte a la fois sur: l’identification rigoureuse des especes, le developpement embryonnaire, larvaire et nymphal, la morphogenese, les rapports hotes-parasites, la fecondite, le comportement, les competitions intra-interspecifiques et le parasitisme naturel.