La cochenille violette, Parlatoria pergandii (Comstock), étudiée sur deux années successives 2002 et 2003 présente trois générations annuelles sur l'oranger "valencia-Iate (Citrus sinensis L.) dans la région agrumicole du Gharb au nord-ouest du Maroc. La première génération débute sur feuilles à partir de mars-avril, alors que les jeunes fruits ne Sont réellement infestés qu'au moment du démarrage de la génération d'été. En juillet. Cependant, l'orange "valencia-late" qui persiste sur l'arbre entre 10 et 12 mois, de la nouaison à la récolte, est une variété où la troisième génération débute à la véraison en octobre; elle se maintient et prolifère sur fruits tout au long de l'automne el de l'hiver, amenant de fortes infestations à la récolte. Deux périodes de lutte contre la cochenille peuvent être retenues pour sauver la production au cas où les infestations ne sont pas limitées par des facteurs biotiques ou abiotiques: l'une contre la génération du printemps en juin-juillet, la deuxième, si nécessaire contre la génération d'automne en octobre. Les chaleurs estivales réduisent fortement les populations de la cochenille et de son principal parasitoïde autochtone, Aphytis hispanicus (Mercet). L'été caractérisé par des températures maximales excessives au mois d'août: moyenne des maxima, 33,6°C en 2002 et 37,7°C en 2003, engendre des taux de mortalité pouvant atteindre ou dépasser les 90% parmi les populations de la cochenille, avec parfois une disparition quasi complète de l' auxiliaire. En effet, pour ce dernier, si les taux de parasitisme en période favorable de printemps et d'automne 2002 ont permis d'atteindre des maxima de l'ordre de 27 à 50%, A. hispanicus n'est pas retrouvé en verger suite aux fortes températures de l'été 2003. La surveillance des populations de la cochenille violette doit donc tenir compte de la phénologie de cette espèce et de l'activité de son auxiliaire, qui seront liées à ['évolution de la phénologie de la plante hôte et aux variations des conditions climatiques en verger.
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Des prospections floristiques ont été réalisées dans 25 champs de fève non irriguée dans la province de Settat entre 1993-94 et 1995-96. L’étude a révélé la présence de 191 espèces adventices. Le nombre de dicotylédones a été de 169 espèces (soit 88 pour cent de l’effectif total). Le nombre d’annuelles a été de 166 espèces (soit 87 pour cent). Trois groupes d’adventices ont été identifiées : a) les plantes parasites, b) les dicotylédones non parasites, et c) les monocotylédones. L’orobanche chevelue (Orobanche crenata) a été l’espèce parasite la plus nuisible. Les trois dicotylédones annuelles les plus importantes ont été la moutarde des champs (Sinapis arvensis), le coquelicot (Papaver rhoeas) et le chrysanthème à couronnes (Chrysanthemum coronarium). Les deux dicotylédones vivaces les plus importantes ont été le liseron fausse-guimauve (Convolvulus althaeoides) et le liseron des champs (c. arvensis). Les trois Poaceae annuelles les plus importantes ont été l’ivraie raide (Lolium rigidum), l’avoine stérile (Avena sterilis) et l’alpiste à épi court (Phalaris brachystachys). La Poaceae vivace la plus importante a été le chiendent pied de poule (Cynodon dactylon). Toute stratégie de désherbage de la fève dans la province de Settat doit tenir compte essentiellement a) de l’orobanche chevelue, b) des dicotylédones annuelles non parasites telles que la moutarde des champs, le coquelicot et le chrysanthème à couronnes, c) des Poaceae annuelles telles que l’ivraie raide, l’avoine stérile et l’alpiste à épi court, et d) de certaines vivaces comme le chiendent pied de poule, le liseron fausse-guimauve et le liseron des champs.
Dans le but de sauvegarder et de valoriser les espèces spontanées d’intérêt fourrager et pastoral en Tunisie, deux missions de prospection ont été entreprises en juin 1992 et 1994, avec la collaboration de l’ICARDA, dans la Tunisie centrale et septentrionale o— la pluviométrie varie de 100 à 1 500 mm. Durant ces missions, 1 300 écotypes de légumineuses fourragères et pastorales ont été collectés sur un total de 130 sites. Quatre vingts douze écotypes de vesces ont été utilisés dans cette étude préliminaire de la répartition écologique de ces espèces. Vicia.sativa nigra et V.villosa sont fréquentes en zone humide alors que V.narbonensis est commune en zone subhumide et V.monantha en zone aride et semi-aride. V.lutea lutea est généralisée à l’ensemble de la zone prospectée. Les espèces telles que Vicia villosa, V.sativa amphicarpa et V.tetrasperma sont rare en Tunisie. L’analyse des données édapho-climatiques a montré que la répartition géographique des vesces spontanées est dépendante de l’altitude des sites et des facteurs climatiques. Les composants chimiques du sol ne semblent pas influencer cette distribution. Comme toutes les espèces spontanées, les vesces sont menacées par l’érosion génétique sous toutes ses formes. Etant des plantes messicoles, les vesces subissent, en plus de l’action climatique, les effets néfastes de toutes les opérations d’entretien et d’intensification des cultures. Entre 1979 et 1994, il semble que plusieurs espèces de vesces sont soit disparues soit en voie de disparition. La flore actuelle tunisienne, d’après notre inventaire, contient 10 espèces et sous espèces de vesces identifiées : V.sativa sativa, V.sativa nigra, V.sativa macrocarpa, V.sativa amphycarpa, V.monantha, V.narbonensis, V.lutea lutea, V.lutea hirta, V.villosa, V.tetrasperma.
Des prospections pour la collecte des espéces annuelles du genre medicago ont été effectuées en 1988 par l’echantillonnage de 161 sites dans six régions agricoles du maroc. Le matériel recolté a été utilisé dans plusieurs essais en serre, pour étudier la réponse d’écotypes à certains facteurs édaphiques et climatiques en relation avec leur origine géographique, le ph, la teneur du sol en azote, en phospore, et la température hivernale du site considéré. Onze espéces ont été trouvées. La distribution des espéces est controlée par les facteurs édaphiques et climatiques. Les écotypes de medicago truncatula varient dans leur croissance et leur capacité de nodulation sur sols acides. L’addition du phosphore est differente et le rendement dans les régions à hiver doux est superieur à ceux des régions à hiver froid. En conclusion il existe au maroc des possibilités enormes pour l’extension de l’aire de cultures des luzernes annuelles. La relation entre la reaction de divers écotypes aux facteurs édaphiques et climatiques et leur origine géographique peut être exploitée pour developper des cultivars adaptés aux différentes régions édapho-climatiques.
La densite de la repartition verticale et horizontale des fusarium spp, ont ete etudiees sous l’influence rhizospherique de palmiers dattiers sensibles et resistants et des cultures de luzerne, de henne ôporteurs sainsô et d’orge, associees au dattier en foyer de bayoud a zagora. Il existe un effet rhizospherique marque des deux types de varietes sur fusarium oxysporum qui reste favorise uniquement au niveau du rhizoplan de la variete sensible jusqu’a une profondeur de 1,2 m. Il n’y a pas de difference entre les deux types de varietes vis-à -vis des especes autres que f. oxysporum. La repartition horizontale de f. oxysporum est sous forme de niches tres dispersees. Contrairement à ce que nous avons attendu, les cultures ôporteurs sainsô ne semblent pas favoriser la multiplication et la dispersion de la forme spéciale albedinis dans le sol. F. solani reste dominant dans tous les horizons, ce qui confirme une caractéristique des sols désertiques. La détermination de la forme spéciale albedinis sur la base de la croissance mycélienne et le pouvoir pathogène a permis de classer les pathogènes dans le groupe à croissance faible. Les formes provenant du sol classées dans ce groupe, ont une agressivité très faible par rapport à celles issues de rachis. La rareté de f. oxysporum dans le sol et les variations dans le pouvoir pathogéne et leurs conséquences sur l’application des moyens de lutte ont été discutées.
L’etude a ete realisee en 1988 et 1989 dans des essais de colza implantes dans trois localites differentes de la region du sais: domaine de douyet, ferme de l’ena et domaine ras - jerry. Elle consiste a etablir le recensement des especes nuisibles et parallelement, a determiner leurs importances respectives. A l’exception de quelques unes, toutes les especes connues, a travers la litterature, sur colza ont ete trouvees, soit une quinzaine en tout. La liste est loin d’etre exhaustive et il est necessaire de poursuivre ce travail d’inventaire en l’elargissant a d’autres regions notamment le rommani et le gharb. Baris spp et phyllotreta spp, presentent des populations relativement abondantes et intervenant a des stades sensibles, peuvent etre tres nuisibles notamment a douyet. Par contre, les autres especes ne semblent pas constituer actuellement un probleme en raison de leurs effectifs respectifs tres faibles.
Dans quatre regions du maroc qui different du point de vue climat et vegetation (beni mellal, tassaout, casablanca et immouzzer), des pieges lumineux ont ete installes pour enregistrer la presence et le vol de lepidopteres actifs la nuit. Les captures ont ete effectuees pendant deux a trois annees (1973 a 1975). Les resultats sont exposes en quatre parties. Pour les papillons d’importance economique, des indications sur le vol et la densite des populations ont ete donnees. Pour toutes les autres especes observees, seule la periode de l’apparition et le moment du vol maximum ont ete indiques. Dans la mesure des possibilites, les plantes-hotes connues au maroc ont ete citees. Au total, 84 especes se repartissant sur 15 familles ont ete traitees.
Au cours d’une etude sur les acariens nuisibles aux plantes cultivees, un tetranyque rouge fonce etait trouve. Il ne ressemble pas du point de vue couleur a l’espece brun-rouge tres repandue au maroc - t. Cinnabarinus. Cette nouvelle espece - t. Ricinus - a ete decrite. Ses plantes hotes et sa distribution ont ete signalees.
Nos travaux ont ete consacres a l’etude des differentes especes d’acariens des plantes cultivees au maroc, leur distribution sur les plantes hotes et leur importance economique. Les especes qui sont les plus importantes, car tres polyphages et tres dispersees au maroc, sont: tetranychus turkestani, tetranychus cinnabarinus et tetranychus urticae. Il existe d’autres especes egalement importantes mais limitees a quelques plantes hotes. Il s’agit de panonychus ulmi sur pommier, de vasates lycopersici sur tomate, d’eriophyses vitis sur vigne, etc. Les photos en couleur ci-jointes, permettront une determination plus aisee des especes communes.
Aperçu sur l'appartition d'une nouvelle espèce appelée pteris longifolia l. au niveau du sud de Tétouan, dans le ruisseau asselahou (lat. 35?32'30ô, long. 5?21'40ô) et dans les régions limitrophes.