Les questions reliées à l'aléa climatique et la gestion de l'eau d'irrigation continuent à revêtir une importance majeure compte tenu de leurs impacts sur le milieu rural, en général, et l'allocation des ressources en eau, en particulier. L'agriculture marocaine reste donc dépendante de la forte variabilité des précipitations et de la fréquence élevée des sécheresses qui est devenu une contrainte structurelle pour notre pays. Le présent travail élabore un prototype d'un modèle intégré de bassin versant (river basin model). La démarche proposée utilise les techniques d'optimisation et fait appel à la programmation mathématique positive pour la calibration d'un modèle empirique. Elle est basée sur un réseau de noeuds qui représente soit des entités physique ou bien des flux d'eau entre ces différentes entités. Ce modèle permettra l'optimisation de l'allocation de l'eau au niveau du bassin de Sous-Massa entre les différents secteurs usagers de la ressource eau et le calcul du prix économique de l'eau à l'échelle du bassin. Les résultats de cette étude montrent que la politique de la gestion de la demande doit être nuancée par bassin pour tenir compte des spécificités régionales. Le prix économique de l'eau au niveau du Bassin est supérieur au prix financier, ce qui veut dire que la politique de tarification de l'eau appliquée reste insuffisante pour une rationalisation de l'utilisation et une préservation de la ressource à long terme notamment en situation de sècheresse.
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Les pluies dans l’oasis de Figuig sont rares, les précipitations atmosphériques sont très faibles et inférieures à 100 mm par an. Les palmeraies de l’oasis sont irriguées principalement par des sources souterraines: 71 pour cent des palmiers dattiers sont irrigués par les retaras (Joggara), 21 pour cent par les puits et 8 pour cent par les eaux d’inondations pluviales (en bour). Parmi les retaras, la source Tzadert est la plus importante, puisqu’elle irrigue 39 pour cent de l’ensemble de la population phoénicicole de L’oasis contre 31 pour cent pour les autres retaras. L’enquête réalisée sur le terrain a révélé aussi que le degré d’attaque de la fusariose vasculaire dépend de la source d’eau, de la fréquence d’irrigation et de la qualité physico-chimique des eaux. Ainsi, les palmiers dattiers qui reçoivent beaucoup d’eau sont les plus vulnérables vis el vis du Bayoud. Les eaux chaudes (28 à 34?C) ou acides (pH de 6 à 6.5) favorisent l’attaque des variétés sensibles par le champignon pathogène. Les eaux de puits relativement chargées en sel semblent, cependant, affaiblir cette attaque.
Les resultats des analyses des feuilles, des sols et des eaux d’irrigation obtenus au maroc, mettent en evidence un exces de calcium dans les feuilles par rapport aux autres elements.