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L’introduction de nouvelles variétés de colza (00), Brassica napus var. Oleifera, exemptes d’acide érucique et à faible teneur glucosinolates, a suscité de la part de nombreux agriculteurs un certain vif intérêt pour cette oléagineuse dans la région du Saïs, puisque les surfaces emblavées sont passées de 630 ha en 1987 à 1240 ha en 1994, soit un accroissement de 100 environ. Cette extension rapide des surfaces de colza s’est accompagnée malheureusement d’une multiplication de certains ravageurs dont notamment le groupe Baris constitué essentiellement de deux espèces : B. coerulescens et B. quadraticollis qui, par le biais de leurs larves provoquant des galeries racinaires, sont responsables des pertes de rendement surtout en cas de pullulation précoce. Des observations au champ et en conditions contrôlées, réalisées sur ces deux espèces au cours de la campagne 1994-95, ont permis d’apporter des informations de base très utiles sur leur biologie, leur comportement ainsi que sur leur nuisibilité respectives vis-à-vis de la culture de colza. Pour le recensement et le suivi des populations Baris spp. en plein champ, nous avons adopté deux techniques d’échantillonnages complémentaires : Le piégeage puis les prélèvements périodiques d’échantillons de plantes et de volume de sol avoisinant. Les résultats obtenus sur les deux espèces permettent de dresser des points de similitude et des points de différence, du moins au niveau de la bio-écologie. Parmi les points de ressemblance, les deux espèces présentent une génération annuelle, une hivernation à l’état adulte en diapause reproductrice et un développement larvaire de type endogène, comportant 4 stades pour chacune des deux espèces. Et, parmi les points de différence, pour B. coerulescens, la nymphose et la formation des adultes se déroulent dans le pivot racinaire de la plante attaquée, alors que pour B. quadraticollis, ces deux stades se font dans le sol, loin de la racine. En outre, les densités de populations de B. quadraticollis paraissent plus importantes que celles de B. coerulescens.

1999
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1999), no 99 , p. 33-58

L’activité des micro-organismes présents dans le sol est en relation directe avec les conditions climatiques qui règnent. Un changement dans les conditions climatiques du sol (humidité et température) cause un changment dans l’activité microbienne qui affecte le processus de minéralisation - immobilisation et par là un changement dans certains résultats d’analyse du sol. L’objectif de cette étude était de voir les variations de phosphore extrait par la méthode olsen (nahco3-p). et des nitrates (No3-n) dans un calcimagnésique à caractère vertique de la station expérimentale de sidi el aydi pour une période de 2 ans et demi. Le phosphore dans les premiers 20 cm de profondeur des parcelles temoin avait une tendance de varier d’une saison à l’autre. Alors que dans les parcelles fertilisées, ces variations n’étaient pas accentuées. Concernant les nitrates, malgré leur variation saisonnière accentuée, la majorité de n appliqué n’était pas détectée dans les premiers 20 cm de profondeur. Cependant, il est nécessaire de considérer ces limitations dans l’échantillonnage du sol pour l’analyse de l’azote.

1993
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1993), no 80 , p. 91-100

Ces etudes ont pour objet de determiner, en vue de l’echantillonnage des feuilles, l’epoque a laquelle les variations des teneurs en elements mineraux des feuilles, en particulier en elements majeurs, sont minimales. Ces recherches ont permis de constater que les variations des elements majeurs sont tres importantes dans les feuilles agees de 1 a 5 mois; par contre, ces variations sont negligeables de 5 a 9 mois. Pour eviter, d’une part, toute erreur provenant d’une avance ou d’un retard de la floraison, et, d’autre part, afin d’avoir le temps de corriger une carence eventuelle, les levements de feuilles sont effectues des le debut septembre jusqu’a fin octobre, les feuilles sont alors agees de cinq mois et demi a sept mois environ. En outre, une baisse de niveau de certains elements miuneraux, au moment de la chute des fruits, a ete observee. Etant donne l’exportation importante de potassium par les fruits, un prelevement supplementaire de feuilles agees d’environ un mois est indispensable pour la determination de la reserve de potassium dans la plante.

1967
AL AWAMIA (MA) ISSN: 0572-2721 , (1967), no 23 , p. 101-123
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