Le maпs est cultivй au Maroc sur des sols qui sont gйnйralement calcaires pouvant induire des carences en phosphore et en zinc. Comme les symptфmes de carence en zinc sur maпs ont йtй dйjа observйs au champ, un essai sous serre a йtudiй la rйponse de six cultivars amйliorйs aux apports de P (0,50; 150 mg/kg) et de Zn (0; 12,5 mg/kg) sur un sol dйficient (Mollisol) et un Vertisol. Dans les deux types de sol, l’apport de P a augmentй le rendement en matiиre sиche et la concentration en P des plantes mais a diminuй la concentration en zinc des plantes. L’apport du zinc a augmentй aussi bien le rendement en matiиre sиche que la concentration des plantes en zinc. Il y avait une diffйrence significative entre les cultivars pour les rendements en matiиre sиche et la concentration des plantes en P dans les deux sols et en Zn dans les vertisols. Les concentrations en Zn des cultivars cultivйs sur le Vertisol йtaient infйrieures а celles des cultivars cultivйs sur le Mollisol. De mкme, les symptфmes de carence en zinc йtaient plus accentuйs dans le Vertisol. Les dйficiences en zinc dans le Mollisol sont dues apparemment aux effets de dilution.
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Un essai a йtй conduit chez les agriculteurs dans une zone semi-aride du Maroc (375 mm de pluie) pour comparer la rйponse de quatre cйrйales а l’apport de l’engrais phosphatй (0, 10, 20 et 40 kg P/ha) sur un sol calcimagnйsique (Petrocalcic Palexeroll) pauvre en P (4,0 mg/kg P extrait au NaHCO3). Les quatre cйrйales йtaient l’orge cv. Arig 8, le blй tendre cv. Saada, blй dur cv. Cocorit et le triticale cv. Juanillio. La biomasse et le rendement en grain ont augmentй avec l’augmentation de la dose de P. Les rendements du blй dur йtaient infйrieurs а ceux des autres cйrйales, probablement а cause des dйgвts causйs par la cйcidomyie (Mayetiola destructor Say.). Les orges ont relativement donnй les meilleurs rendements. La teneur en phosphore du sol a subi des variations durant la saison. Cette йtude a йtй utilisйe comme un essai de dйmonstration sur la rйponse des cйrйales au phosphore pour les vulgarisateurs et les agriculteurs de la rйgion. Les rйsultats de cette йtude peuvent кtre applicables aux zones bour favorable recevant des prйcipitations annuelles de 300 а 450 mm.
Deux essais ont йtй installйs chez les agriculteurs а Settat et а Skhour Rehamna pour йvaluer l’interaction entre la dose de semis et l’engrais azotй pour le triticale (Triticosecale). Mкme si les rendements ont йtй diffйrents d’un site а l’autre, les deux facteurs ont permis une augmentation du rendement sur les deux sites. Il y avait une interaction dose de semis x N significative а Settat et non significative а Skhour Rehamna. L’application de l’azote n’a pas compensй la rйduction causйe par la faible dose de semis, probablement en raison de la faible capacitй de tallage qui caractйrise le triticale. Dans le cas du semis а la volйe, une dose de 160 а 200 kg/ha semble кtre justifiйe quand elle est accompagnйe par une fertilisation azotйe adйquate.
Au Maroc, les régions arides et semi-arides couvrent 87 des terres arables. Ces régions sont caractérisées par des conditions hydriques très limitées avec des pluviométries faibles et très aléatoires. Les régimes thermiques, les sols superficiels et érodés et la pratique de techniques culturales traditionnelles aggravent les déficits hydriques. L’échec des cultures est commun. Pour lever ces contraintes, le Maroc et l’USAID ont établi le Centre aridoculture vers la fin des années 70. Quinze ans plus tard, cette unité de recherche a développé des technologies, connaissances et méthodologies adaptées pour les systèmes d’exploitation fragiles et les contraintes des ressources naturelles. Les axes de recherche concernent la caractérisation agroclimatique et socio-économique, la conservation des ressources naturelles (sol, eau, patrimoine génétique), l’utilisation efficiente des intrants, le développement de technologies peu coûteuses, création de variétés résistantes aux stresses biotiques et abiotiques, conception de systèmes de culture alternatifs et flexibles; l’intégration de l’élevage; les aspects sociaux et économiques des technologies développées; et la mise en oeuvre d’une approche appropriée de transfert de technologies, d’étude d’impact et de dissémination de l’information. Les résultats de cette expérience indique clairement l’importance de la recherche agronomique et du transfert de technologies dans la préservation des ressources naturelles et la mise en place d’une agriculture durable en mesure de satisfaire les besoins des générations à venir.
La fertilisation phosphatée contribue d’une façon importante dans l’augmentation des niveaux de rendement des légumineuses alimentaires. L’objet de cette revue bibliographique est de dégager : - d’une part les seuils critiques au delà desquels les légumineuses alimentaires ne répondent pas à l’apport du phosphore. - d’autre part voir l’impact de deux modes d’épandage (en bande et à la volée) sur le rendement de la culture. Les seuils critiques au delà desquels les légumineuses alimentaires ne répondent pas à l’apport du phosophore sont de 5,5 ppm pour le pois-chiche, 7 ppm pour la fève et 7 à 8 ppm pour la lentille. Par ailleurs, en situation de sols carencés en phosphore l’épandage en bande permet de réaliser des gains en rendement importants et surtout une économie considérable de l’élément fertilisant phosphore pouvant aller de 2 à 3 fois par rapport à l’épandage à la volée.
Au cours de ces dernières années, une importance considérable a été donnée pour l'amélioration de l'agriculture dans les zones arides de Méditerranée, en particulier les cultivars de céréales. Les deux développements majeurs qui ont été étudiés au cours de ces dernières années afin d'améliorer les rendements sont: la fertilisation azotée et l'irrigation supplémentaire pour stabiliser les composantes des rendements des cultures en cas de précipitations insuffisantes et irrégulières. Les zones arides situées dans le nord de la Syrie sont typiques de l'ensemble de la région. Bien que la première importance a été donnée aux céréales et, de moindre mesure, au rendement de la paille, moins d'attention a été accordée à la qualité des ces produits, spécialement la teneur en protéines. Dans cette étude, au cours de deux années d'essai sur terrain, on a pu évaluer certain nombre de variétés de blé tendre (Cham-4) et de blé dur (Cham-l , Cham-3, Gezira 17) ainsi qu'une variété traditionnelle du blé dur (Haurani) en relation avec la fertilisation azotée (0, 50, 100 Kg/ha) et en variant le taux d'irrigation pluviale 20,40, 60, 80 et 100% d'irrigation totale. Les paramètres de rendement ont augmenté constamment en augmentant la quantité d'eau d'irrigation et la quantité d'azote au-delà de 50kg/ha. Les précipitations saisonnières ont influencé la majorité des rendements par rapport à l'azote et à l'irrigation, avec des différences entre les variétés utilisées. Bien que l'irrigation a diminué la concentration en protéines dans les grains et la paille, elle a été partiellement contrebalancée par l'ajout de l'azote. L'irrigation a augmenté le poids des grains, par contre elle a diminué le test de sédimentation de sodium et le test de fermeté de gluten. L'azote a tendance d'augmenter le poids des grains ainsi que le test de fermeté de gluten. Ces effets varient selon la variété et la qualité des grains.
Le cheptel est une composante intrinsèque des systèmes de production de la zone pluviale du Moyen Orient. L'approvisionnement en ressources fourragères reste une contrainte principale dans l'alimentation animale. Dans les zones pluviales arides el semi ardes, la fertilisation phosphatée a été démontrée efficace pour l'amélioration des rendements des céréales. Cependant, peu de recherches ont été conduites sur les cultures fourragères. La réponse des légumineuses à la fertilisation phosphatée a été variable en fonction des espèces et variétés. Peu d'études aux champs sur les légumineuses fourragères et pastorales ont été conduites pour déterminer les effets des engrais phosphatés sous les conditions arides et semi arides méditerranéennes. Nous avons évalué la réponse de neuf variétés appartenant à quatre légumineuses fourragères (Vesce, Lathyrus, Medics et pois fourrager) aux différents apports de P2O5 sous trois types de sols ayant différents niveaux de fertilité phosphatée. Nous avons aussi évalué au champ les effets des apports croissants en P2O5 sur la croissance des Medics spontanée sur une période de huit ans. La réponse des légumineuses aux P2O5 sur les trois types de sols des stations expérimentales a été variable selon l'espèce, la variété et le site. Mais des quantités allant jusqu'à 20Kg/ha de P2O5 ont amélioré les rendements et la qualité de la plupart des variétés des légumineuses étudiées. Les deux essais conduits sur les légumineuses fourragères et pastorales ont montré les effets positifs de la fertilisation phosphatée que se soit sur les céréales ou les légumineuses dans le cadre de rotation sous les conditions climatiques des pays méditerranéens. Une analyse du sol est adéquate pour déterminer la quantité de P2O5 et apporter par type d'espèces et de cultures.
Le présent travail a pour objectif de comparer le comportement de trois génotypes de luzerne (Draa Tamegroutte, Ziz Aoufous, écotypes originaires des régions pré-sahariennes du Maroc et Siriver variété australienne cultivée au Maroc) en combinaison avec deux souches autochtones de Sinorhizobium meliloti vis à vis de la salinité (0, 8, 12 et 16 g l-1 NaCl). L’essai est conduit sous serre et vise l’évaluation de l’infectivité et de l’efficience d’utilisation de l’azote en présence de deux témoins (sans infection bactérienne avec et sans apport d’azote dans le milieu de culture) sous l’effet de doses croissantes de NaCl. Les résultats obtenus montrent que la nodulation a lieu même à une concentration en NaCl du milieu de 16 g l-1, et que l’apport de l’azote par fertilisation ou par fixation symbiotique diminue l’effet dépressif du sel. La souche L20 (présumée sensible) présente un comportement similaire à la souche L32 (présumée résistante) vis à vis de la production de matière sèche et de la fixation d’azote. Enfin l’étude montre que les couples symbiotiques performants, sous contrainte saline, ne sont pas forcement composés des luzernes et des Sinorhizobium, séparément, tolérants à la salinité.
L’efficacité agronomique à court terme de cinq sources du phosphate naturel marocain (PNM), appliquées à la dose de 500 mg P/kg sol, comparée à celle du Triple Superphosphate (TSP), a été étudiée en vases de végétation sous serre en utilisant le Ray Gras comme culture test. Six sols locaux largement contrastés ont été retenus pour cette étude : Un sol forestier (pH 6), quatre sols cultivés (pH 4, 5 à 6) et un sol calcaire (pH 8). Les résultats trouvés montrent que les PNM ont un effet nul sur le sol calcaire. Sur les autres sols, la réponse de la culture au phosphate naturel en terme de production en matière sèche a été significative et elle a été d’autant plus immédiate que le sol est initialement pauvre en phosphore assimilable. L’utilisation apparente de la roche phosphatée par la plante a été, par contre, largement favorisée par l’acidité du sol. Aucune différence significative n’a été trouvée entres les différents PNM utilisés. Leur efficacité agronomique relative au TSP(100 ), respestivement en terme de rendement total en matière sèche du phosphore total exporté (somme de 4 coupes), varie de 8 à 132 et de 0 à 51 selon les sols étudiés. Du point de vue pratique cette étude souligne le haut potentiel des PNM en vue de leur utilisation comme source de P pour les sols acides.
La possibilite d’intensifier la production fourragere dans le Rif central, au nord du Maroc, a ete etudiee a l’aide d’une serie d’essais realises dans la ferme pilote du Centre Regional de la Recherche Agronomique de Tanger a Assifane. Ces essais ont porte sur: 1. Choix varietal de la vesce et de l’avoine pour la production de foin; 2. Installation de prairies permanentes a base de Trifolium subterraneum; 3. amelioration de la vegetation spontanee par fertilisation. Les resultats montrent que la production de foin devrait etre basee sur l’avoine a maturite tardive en culture pure; les temperatures hivernales etant trop basses pour permettre une croissance competitive de la vesce. En ce qui concerne l’installation du trefle souterrain, un semis tardif apres un labour traditionnel meme en pente s’installe mieux qu’un semis de graines enrobees sur le sol non laboure. Le risque d’erosion est acceptable si ce semis permet l’installation d’une prairie permanente sans labour a l’avenir. L’amelioration de la vegetation spontanee des parcours et jacheres par fertilisation NP peut tripler les rendements et accelerer le recouvrement du sol apres le debut de la saison pluvieuse.
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