Les souches bactériennes d’Agrobacterium, agent du crown-gall, issues de tumeurs de rosacées fruitières et du rosier ont été isolées, en comparaison avec des milieux spécifiques des biovars 1 et 2 classiques et du milieu Malonate/Glutamate additionné de téllurite. Les résultats obtenus s’avèrent intéressants pour ces milieux. Mieux encore, la préparation du MG+tellurite est plus facile et les colonies d’Agrobacterium sont reconnaissables à leurs caractères morphologiques de couleur noir. Il permet aussi l’isolement des Agrobacterium des deux biovars. L’identification biochimique des Agrobacterium nécessite habituellement plusieurs tests. Le présent travail vise à simplifier le nombre des tests sans modifier la nomenclature de cet agent bactérien. Il a été réalisé dans le cadre du projet INCO-CG financé par l’union Européenne. Ce travail a été conduit sur une collection de 305 souches d’Agrobacterium isolées de différentes rosacées fruitières et rosier au Maroc en utilisant 3 tests (au lieu de 10) à savoir l’ Uréase et aesculine, pour identifier les Agrobacterium, et le 3-Cétolactose pour distinguer les biovars 1 et 2. Les résultats confirment ceux de Mougel et al. (17) et Nesme (18) du Laboratoire d’écologie microbienne de l’Université Claude Bernard de Lyon.
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Dans le but de la valorisation des galles de Quercus lusitania var. infectoria (Oliv.) comme agents à pouvoir antibactérien, des extraits tanniques et de gallate de méthyle ont été testés sur les bactéries pathogènes des plantes qui sont à gram positif et à gram négatif. Les résultats obtenus ont montré que la croissance des bactéries Agrobacterium, Pseudomonas, Bacillus a été significativement inhibée.
Etude sur la caracterisation et le controle du pouvoir pathogene de 103 isolats d’agrobacterium a partir d’une synthese de differents tests. Les resultats montrent que les tumeurs a crown-gall de l’amandier, du prunier et du pecher de la region de meknes (maroc) contiennent des agrobacterium pathogenes ou non pathogenes; le biovar 2 (26 souches dont 14 pathogenes) s’y trouve plus frequement que le biovar 1 (14 souches dont 8 pathogenes).