Deux essais ont été menés en 1994 et 1997 aux domaines expérimentaux de Sidi Allal Tazi et de Aïn Taoujdate respectivement. L’objet est d’évaluer 22 populations F2 et 45 lignées F5 de colza dérivées de ces populations et d’estimer le progrès génétique ou la réponse à 3 cycles de sélection permettant d’obtenir 14 lignées à partir de 6 populations F2. L’analyse de la variance a montré l’existence de différence significative entre les 22 populations sur la base du rendement grain et du rendement huile qui varient entre 3 et 12 g et entre 1,15 et 5,64 g, respectivement. Les lignées F5 sont, par contre, comparables quant à ces deux caractères; les moyennes respectives sont de l’ordre de 15 g et 6,63 g. Le progrès génétique obtenu pour le rendement grain et le rendement huile est très intéressant. La réponse à la sélection moyenne annuelle est de 33 pour cent et 30 pour cent, respectivement. Ce progrès est dû essentiellement à un gain en matière du nombre de siliques par plante et du poids de JOOO graines dont les héritabilités moyennes réalisées sont, respectivement, de l’ordre de 74 pour cent et 91 pour cent.
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L’étude porte sur 55 écotypes de melon (Cucumis melo L) collectés dans les principales régions de production traditionnelle du Maroc. L’expérimentation a été réalisée au printemps 1994 au plein champ et en hiver 1995 sous-serre au domaine expérimental de Melk Zhar dans le but d’estimer la variabilité existante dans ce matériel végétal et d’en déterminer la part héritable et le gain génétique. Il ressort des résultats obtenus que la variation génétique a été la principale source de variation entre les écotypes et ce pour les 15 caractères étudiés. Une large étendue de la variation a été notée au niveau de tous les caractères aussi bien sous-serre qu’en plein champ. Neuf parmi les 15 caractères utilisés ont enregistré des héritabilités (au sens large) supérieures à 75 . L’autofertilité est le caractère le moins héritable (34 au plein champ et 43 sous-serre). Les caractères relatifs à la forme du fruit (longueur, diamètre, diamètre du creux et formules qui en découlent longueur/diamètre et teneur en chair) et la teneur en sucre ont présenté des héritabilités moyennes (55 à 73 ) au plein champ mais faibles à moyennes sous-serre (41 à 65 ). Le gain génétique attendu, exprimé en pourcentage de la moyenne, a dépassé 20 pour 11 caractères au plein champ et sous-serre. La vigueur de la plante, la résistance aux maladies, le poids du fruit, le poids des graines par fruit, le poids de mille grains et la teneur en sucre, ayant présenté des coefficients de variation génétique, des héritabilités et des gains génétiques élevés, seraient très facilement sélectionnés. Par contre la sélection pour l’autofertilité et la teneur en chair (o— ces trois paramètres génétiques sont plus faibles) serait moins efficace.